Coton ouzbek : l'autre scandale de l'industrie textile - Conditions de travail - Ressources humaines. Huit ans après la première alerte lancée par l'International Crisis Group, l'enrôlement forcé d'enfants pour la récolte du coton en Ouzbékistan a diminué, mais pour être largement remplacé par le recours à des adolescents et des adultes - plus d'un million au total, pendant la dernière récolte de l'automne 2012, d'après le rapport annuel de l'initiative Cotton campaign, une coalition d'ONG qui lutte contre le travail des enfants. « La situation en termes de travaux forcés et d'enfants reste clairement critique en Ouzbékistan », écrivait de son côté l'OCDE en septembre 2012.
Connaître sa chaine d'approvisionnement Pourtant, le coton est en théorie « une des matières premières à risque les plus faciles à tracer », selon le Responsible Sourcing Network. Faire pression sur le gouvernement ouzbek et sur Daewoo Jusqu'à présent, les entreprises ont surtout recouru à des Codes de bonne conduite et, depuis octobre 2012 au « cotton pledge ». La grande distribution peu active sur le coton ouzbek. Le Bangladesh, l'outsider du textile. Quelques mois avant le drame du Rana Plaza , alors que plusieurs incendies d'usine avaient déjà endeuillé le secteur du textile bangladais, les Etats-Unis avaient fait savoir qu'ils souhaitaient reconsidérer leurs accords commerciaux avec Dacca. Pour Washington, "l'absence de progrès du gouvernement du Bangladesh en matière de droit du travail" justifiait "un retrait, une suspension ou une limitation" du système de préférence généralisé qui liait les deux pays.
Le cas échéant, cette décision sera prise en juin. L'effondrement, le 24 avril, d'un immeuble de bureaux transformé en atelier de confection géant pour plusieurs marques, dont plusieurs grands noms occidentaux (Benetton, Mango, Primark...), qui a coûté la vie à plus de 1 200 personnes, devrait peser dans la balance, et fait craindre un durcissement éventuellement dommageable pour la fragile économie du pays. Avec un taux de pauvreté d'un peu moins de 40 %, le Bangladesh reste dans la catégorie des pays les plus démunis au monde. Au moins huit morts dans l'incendie d'une usine textile au Bangladesh. Planète : Switcher, le textile 100 % traçable. Robin Cornelius, c'est un peu Mister Bean au pays des grands patrons.
Un dirigeant d'entreprise totalement atypique et qui ose là où d'autres restent encore frileux. Trop frileux. Il y a 32 ans, il faisait du développement durable quand le mot n'existait même pas. Robin Cornelius parle fort, adore faire des grimaces et provoquer l'hilarité de son auditoire mais il sait ce qu'il fait quand il parle business. 1980. 70% fabriqués en Europe Le défi est d'autant plus important que le textile est une industrie polluante. Mais Robin Cornelius prend désormais un nouveau virage. Transparence absolue Robin Cornelius avec son langage imagé aime bousculer les idées reçues.
Avec le concours de Gilles Dana, ami de très longue date et collaborateur aussi discret que son patron est tonitruant, Robin Cornelius a inventé l'étiquette qui parle. En Suisse, Robin Cornelius est une icône. Giving Women a Way Out of Human Trafficking. Des soutien-gorge pour aider les victimes de trafic humain.