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The End, L'opéra

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Hatsune Miku, trajectoire d'une diva virtuelle. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Emmanuelle Jardonnet Qui ne connaît pas Hatsune Miku ? Au Japon, il est difficile de passer à côté du phénomène, mais en France, rares sont ceux qui l'identifient vraiment, hormis les fans de culture populaire japonaise. C'est pourtant à Paris qu'elle se produit, les 12, 13 et 15 novembre au Théâtre du Châtelet, dans The End, de Keiichiro Shibuya, joué pour la première fois hors du Japon.

Créé à Tokyo l'an dernier, cet "opéra vocaloïde", œuvre futuriste et hybride, a été l'occasion pour la chanteuse virtuelle, devenue star à part entière, de s'émanciper de l'univers de la "J-Pop" (pop japonaise), dont elle est une mascotte. Lire : Postiches bleus pour pop star virtuelle La naissance L'ancêtre de Hatsune Miku est le logiciel de synthèse vocale Vocaloid (contraction de vocal et d'androïde), créé au Japon par Yamaha en 2004.

L'icône globale Culture de l'open source Une aura de star Les retombées de son succès sont multiples. De la "J-Pop" à l'opéra. The End - Première au Châtelet. Miku Hatsune, la diva digitale japonaise. « The End, opéra japonais », dit le programme du spectacle vertigineusement futuriste qui va occuper la scène du Théâtre du Châtelet. Il y aura des arias, des récitatifs et une héroïne au destin tragique : c'est à peu près tout ce que cet ovni culturel a de commun avec un opéra classique.

On n'y trouvera ni orchestre, ni chanteurs, ni figurants, ni décors... La musique, électro-acoustique, ambient, dubstep mêle instruments réels, synthés et rythmes générés par ordinateur. Le spectacle visuel composé d'images de synthèse envoûtantes, hallucinées, parfois délirantes, nécessite une installation complexe de 4 écrans, 7 projecteurs, 7 ordinateurs - et un bataillon d'ingénieurs pour le gérer.Mais le plus décoiffant, c'est que la diva, la chanteuse pop Miku Hatsune, qui s'interroge avec angoisse sur la vie, la mort, le destin, n'existe pas. Pas au sens courant, du moins. The End au Théâtre du Châtelet.

Pour France Télévisions, le respect de votre vie privée est une priorité. VIDEO. Hatsune Miku, diva digitale et star internationale - La Parisienne. Phénomène Thierry Dague | 12 nov. 2013, 07h19 Mon activité Vos amis peuvent maintenant voir cette activité Supprimer X Cette adolescente en jupette d’écolière, aux longues couettes bleu turquoise et aux grands yeux d’héroïne manga est une star. Au Japon, on se presse à ses concerts, on s’échange ses chansons, on copie son look. Pourtant, Hatsune Miku n’existe pas. Ce soir, demain et vendredi, Hatsune Miku honore Paris de son énigmatique présence, invitée par le Théâtre du Châtelet pour « The End », un opéra totalement numérique conçu par le Japonais Keiichiro Shibuya : sans orchestre, sans voix humaine, piloté par sept ordinateurs, sept projecteurs et quatre écrans. « Le premier spectacle du IIIe millénaire », s’emballe Jean-Luc Choplin, le directeur du Châtelet.

Hatsune Miku, elle, n’est au départ qu’un « vocaloid », autrement dit un logiciel de voix artificielle, permettant de créer de la musique, sorti en 2007 par la société japonaise Crypton Future Media. VIDEO. Un opéra virtuel à Paris. Catch Up on the last 7 days of ARTE (6 votes) Total views Embed Add to my playlist Un opéra virtuel à Paris "The end" c'est une prouesse technologique : un opéra entièrement virtuel. First broadcast schedule: Mon, 11. Please enable JavaScript to view the <a href=" Learn more Un opéra virtuel à Paris "The end" c'est une prouesse technologique : un opéra entièrement virtuel. References This video was linked on the following pages : info Note: This video is not available in the chosen language. Hatsune Miku, virtuose virtuelle. Une fine pluie d’automne a trempé le hamac. Sur le balcon, il oscille à peine au gré du vent qui glisse sur les frondaisons des arbres.

De la baie vitrée, la vue est reposante et paisible. Une lumière douce se reflète sur la laque du Yamaha à queue qui trône au milieu de ce bureau épuré. Mais ce décor ne sied guère à l’intranquille maître des lieux qui travaille dans ce bâtiment de verre et de béton à Sagurakucho, un quartier chic et branché dans le sud-ouest tokyoïte. Keiichiro Shibuya est un drôle d’hybride qui s’échappe chaque fois qu’on croit le saisir. Union des contraires A croire que les mots se dérobent pour raconter l’odyssée virtuelle d’une diva. « The End plonge le public dans une quantité incroyable d’informations à travers la musique, le scénario, les images, la scénographie et tout un milieu sonore qui est vécu avec tout le corps, décrit l’écrivain et éditeur de subculture Shiba Tomonori.

Car l’héroïne de The End est une créature unique. Polyglotte et mutante. Culture & vous: The end, l'opéra vocaloid.