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Présence numérique des bibliothèques

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Bibliothécaires, archivistes, documentalistes tous contre ACTA ! Cet article a été publié il y a 4 ans 2 mois 14 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées. Il y a des moments où le système déséquilibré et uniquement répressif qu’on essaie de mettre en place au niveau international autour des droits d’auteurs devient vraiment insupportable ! Le dire dans son coin n’est pas suffisant, c’est pourquoi j’ai proposé le texte qui suit à l’Interassociation Archives, bibliothèque documentation (IABD). Ce texte reprend pour partie le billet de Calimaq sur le sujet. Le texte ci-dessous vient d’être publié sur le site de l’IABD, qui regroupe 17 associations représentatives de la profession en France. Plus précisément, voici les associations signataires : Les bibliothécaires, archivistes, documentalistes contre l’ACTA !

Acta c’est quoi ? Acta signifie Anti Counterfeintig Trade Agreement – Accords de Commerce Anti Contrefaçon, il s’agit d’un projet de traité international. Quel est le problème ? Le Manifeste IFLA pour Internet. Le libre accès à l'information est essentiel à la liberté, l'égalité, la compréhension mondiale et la paix. Donc, la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et d'institutions (IFLA) affirme que:La liberté intellectuelle est un droit pour chaque individu : avoir une opinion et pouvoir l'exprimer, rechercher l'information et la recevoir est la base de la démocratie. Cela est la raison d'être de la bibliothèque. La liberté d'accès à l'information, indépendamment des moyens et des frontières, est une responsabilité fondamentale de la bibliothèque et des professionnels de l'information.

L'accès libre à l'Internet dans les bibliothèques et les services d'information garantit la liberté de l'individu et du groupe, sa prospérité et son développement.Les obstacles à l'information doivent être levés, particulièrement lorsqu'ils favorisent l'inégalité, la pauvreté et le désespoir. Liberté d'Accès à l'Information, Internet et les Bibliothèques et Services d'informations. Plus proches des lointains. Une actualité politique récente a porté sur le devant de la scène culturelle une thématique nouvelle, celle de la proximité, entendue non plus seulement comme un élargissement de la démocratisation mais comme son approfondissement par la prise en compte de chaque situation et des attentes de chacun, pour ne pas dire de son vécu.

D’un certain point de vue, cette irruption de la proximité a toutes les apparences d’une prise de conscience panique des multiples fractures (entre ceux d’en haut et ceux d’en bas, entre les cultures, etc.) qui mettraient en péril le corps social et signeraient l’échec de plusieurs décennies de démocratisation culturelle. De ce point de vue, elle semble donc répondre au désir rédempteur de mettre enfin en accord les actes du milieu culturel avec son grand récit, celui d’une société sauvée d’elle-même par les vertus partagées de l’art et de la pensée.

Au cœur de cette ambiguïté, la bibliothèque publique occupe une position de choix. La finalité des bibliothèques. Entre abondance et rareté. Journées ADBDP 2008Les BDP et l’accès à la culture et à l’information à l’heure d’Internet Périgueux, 28 septembre-1er octobre 2008 Entre abondance et rareté : l’offre numérique aux/des bibliothèques par Dominique Lahary, BDP du Val d’Oise Je traiterai, ici, des services numériques que les bibliothèques offrent à la population mais aussi des offres de services que nous proposent nos fournisseurs. J’ajouterais diverses considérations propres à replacer cet étroit sujet dans son jus : le contexte global de la dématérialisation, vu de l’angle que j’indiquerai dans quelques secondes. Comme vous l’avez probablement déjà remarqué, je ne suis pas un bibliothécaires finlandais. Ni d’ailleurs Françoise Benhamou, l’économiste de la culture dont nous aurions souhaité qu’elle puisse traiter de la question de la gratuité.

J’aurai donc l’audace de jouer les économistes d’occasion. Que de chemin parcouru depuis ! Rareté. Soyons lucide. Or l’univers info-culturel a en partie basculé dans l’abondance. 4. Les bibliothèques sont-elles tendance dans le futur ? Faut-il aussi supprimer le portail ? La présence d’une médiathèque sur Internet passe le plus souvent par un portail, « porte d'entrée unique sur un large éventail de ressources et de services » selon la définition de Wikipedia. Mais n’est-il pas illusoire de vouloir imposer un seul moyen d’accès à des publics différents, qui n’ont naturellement pas tous les mêmes besoins ou pratiques ? Pour bien construire un site web, il faut d’abord savoir à qui l’on s’adresse et quels services on veut rendre.

Le premier de ces publics est celui des usagers de la bibliothèque. C’est à lui que s’adressaient les premiers sites, simples accès extérieurs aux fonctionnalités offertes par les postes OPAC : recherche documentaire, réservations de documents, consultations de comptes, le tout complété par quelques informations pratiques (horaires d’ouvertures, plan d’accès), un calendrier et la présentation d’animations. Les fonds locaux ou patrimoniaux, lorsqu’ils sont remarquables, vont intéresser une population extérieure.

Un site de bibliothèque, qu’est-ce que c’est. Dans un récent billet, Lionel Dujol attire l’attention sur un article de Bibliopedia donnant un début de ‘Cahier des charges pour le site moderne de la bibliothèque moderne de nos rêves (modernes)’. En lecteur attentif de mes sites favoris, je me précipite vers cette page, qui met en avant de multiples outils rendus possibles par la technologie contemporaine afin de rendre le catalogue up-to-date : flux rss personnalisés, commentaires, ébauches de réseaux sociaux à partir des commentaires, etc. Tout cela est bien, et je ne doute pas qu’un catalogue en ligne doive proposer de tels outils à la pointe de la modernité techno-sociale.

Mais le titre comme le contenu de cet article me font légèrement tiquer : - l’essentiel d’un site de bibliothèque est ramené presque explicitement à son catalogue ; - la sociabilité éventuelle des publics est organisée autour des notices bibliographiques (enrichies et plus ouvertes). Déjà, faut-il « un » site ? Like this: J'aime chargement… Les bibliothèques vont-elles survivre? La fréquentation des bibliothèques est en baisse. L'utilisateur lui préfère le confort de son chez lui et les informations glanées sur Internet. Face à ces changements, les biblios ont commencé à muter.

Une hybridation à mi-chemin entre numérique et papier. A l’heure où l’information se consomme et se périme aussi vite que des asperges primeur, on pourrait presque se demander à quoi bon encore aller dans une bibliothèque quand tout est accessible depuis notre connexion internet personnelle. Paradoxe : alors que la demande d’information n’a jamais été aussi forte qu’aujourd’hui, les quelques 3.000 bibliothèques publiques (municipales, universitaires et départementales de prêt) de l’Hexagone ne cessent d’accuser une constante diminution de leur fréquentation depuis près de 30 ans.

La très officielle enquête des pratiques culturelles des Français de 2008 montre ainsi que nous lisons moins d’imprimés et préférons davantage le web et le multimédia. Librarian, r u has been (lol) ?

Bibliothèques et livre numérique

Bib et web 2. Bibliothèque et weB 2 / historique. Services web 2.0 dans les bibliothèques : vers des bibliothèques 2.0? Cet article a été publié il y a 7 ans 5 mois 9 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées. [mise à jour : J'ai publié une version reloaded de ce diaporama mis à jour le 14/04/2008] J’ai le plaisir de vous présenter dans ce billet le fruit d’un travail assez long…mais passionnant. Il y a quelques semaines, il m’a été demandé, par Diane Le Hénaff que je remercie ici pour la pertinence de sa veille , de présenter une synthèse des réflexions et repérages que j’effectue pour ce blog à l’occasion de la journée d’étude Nouveaux usages d’accès et de diffusion de l’information le 6 novembre 2006, organisée par le groupe recherche de l’ADBS Lorsque j’ai crée ce blog octobre 2005, je me suis vite rendu compte en effet que l’émergence du web 2.0 représentait (et représente toujours) une évolution majeure, plus qu’un effet de mode.

Les bibliothèques ne peuvent rester à l’écart de ce phénomène. Vous êtes pressés?