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Les déconnectés volontaires. Mails, SMS, tweets... Face au flux continu issu des technologies de la communication, certains pratiquent la déconnexion volontaire. Ce nouveau comportement a fait l'objet d'une étude pilotée par le sociologue Francis Jauréguiberry. Avalanche de mails et de SMS à traiter en urgence, appels intempestifs et chronophages, crainte diffuse d’être surveillé et géolocalisé à son insu, risques d’addiction… Après le formidable engouement pour les technologies de l’information et de la communication (TIC), la magie est en train de retomber.

L’Homo connexus cherche aujourd’hui à prendre de la distance et à remettre les outils numériques à leur juste place. La pause numérique, un phénomène en plein essor Le phénomène a pris une telle ampleur, y compris en France, qu’une étude appelée Devotic (link is external) (Déconnexion volontaire aux TIC) a rassemblé pendant quatre ans cinq laboratoires de recherche.

Des technologies chronophages Les cadres sont les premiers à subir cette pression. Le phubbing : quand le smartphone devient un handicap. Vous avez dit « phubbing » ? Ce mot, issu de la contraction de « phone » – téléphone – et de « snubbing » - snober – a été inventé par l’Australien Alex Haigh en 2013. En français, on pourrait le traduire par « télésnober », à savoir : parler avec quelqu’un tout en pianotant sur son smartphone. Aussi insupportable que maladive, cette « impolitesse 2.0 », comme le décrit l'Obs, a commencé à envahir notre quotidien dès la sortie du premier iPhone en 2007. Presque devenu une extension corporelle, le téléphone est vissé à la main de certains, toujours prêts à retweeter, à liker, à partager ou répondre à tout moment à toute sollicitation. Face à cette surenchère de présence virtuelle, notre quotidien – le vrai – peut en pâtir. . « On a identifié la solitude sociale depuis longtemps, mais avec cette dépendance au virtuel, quelque chose est en train de s'aggraver », témoigne Fatma Bouvet.

Des casiers à téléphones à l'entrée du Conseil des ministres Paris, 4e ville avec le plus de «phubbers» L’addiction au téléphone portable, un phénomène planétaire. Il y a des chiffres qui parlent. Et des comparaisons qui permettent d’en saisir, un peu, l’ampleur. Actuellement, sur les 6,8 milliards de Terriens, 5,1 milliards possèdent au moins un téléphone portable. C’est plus que de personnes qui possèdent une brosse à dents... Au-delà de l’aspect ludique de la comparaison des chiffres, la généralisation de l’utilisation des téléphones portables, et notamment des smartphones, a profondément bouleversé les comportements sociaux.

L’étude mise en images et en ligne par Hight Tech Web (à visionner ci-dessous) nous apprend ainsi que 60% des utilisateurs de téléphone portable dorment avec leur terminal, et que 15% d’entre eux auraient même interrompu des ébats amoureux pour répondre au téléphone. Les Anglo-Saxons ont même forgé un néologisme pour qualifier les comportements asociaux liés à l’usage des téléphones intelligents : le « phubbing » (contraction de « phone » et « snubbing », pour « snober », en français). Comportements addictifs. L'addiction aux smartphones. Ces villes qui réservent des trottoirs aux addicts des smartphones. On dirait une plaisanterie, mais il s'agit d'un vrai problème au Japon et dans bien d'autres pays : l'émergence des "téléphones intelligents" semble rendre idiots les piétons... au point de générer des problèmes de circulation. Pour faire une place aux "dumbwalkers", les addicts aux écrans que nous sommes, est-ce à la rue de s'adapter ?

Pour les villes de Washington aux Etats-Unis et Chongqin en Chine, la réponse est oui. Jugez plutôt. "Utilisateurs de smartphones : marchez ici à vos risques et périls", peut-on lire sur les trottoirs de Washington DC, où une dure ligne blanche sépare désormais les marcheurs "nez en l'air" de ceux aux yeux écarquillés sur les écrans de leurs appareils mobiles. Ici, l'initiative n'émane cependant pas des autorités : les marques ont été peintes pour servir au tournage d'une nouvelle série de la National Geographic. Comment ont réagi les passants à la vue des marques ? L'avenir devrait nous le dire assez vite. Ensemble, c'est tout le monde sur son smartphone. Chacun dans sa bulle, les yeux rivés sur son smartphone. La série de photos postée par l’internaute Babycakes Romero sur le site de partage Bored Panda est assez fascinante. Au début, il trouvait ça amusant. Chasser la photographie de gens ensemble, mais chacun la tête dans les Internets ou les SMS.

Mais à force, ça l’embête. «Avant que le téléphone mobile ne soit inventé, les gens n’auraient pas eu d’autre choix qu’interagir, maintenant ce n’est plus nécessaire parce que nous pouvons "faire semblant de faire quelque chose de très important" sur nos téléphones plutôt que chercher quelque chose à dire. Sans préjuger du futur de nos usages et de notre sociabilité, la suite de clichés vaut le coup d’œil.

A voir - La fin des conversations : je photographie des gens obsédés par leur smartphone Sophie GINDENSPERGER. Ces 18-24 ans qui refusent les smartphones. Bibliographie. Le smartphone, ce doudou numérique... et la nomophobie. 74 % des Français ne sortent jamais de chez eux sans avoir, dans la poche ou dans leur sac leur… Allons, jouons aux devinettes : jamais sans… leur parapluie ? Leurs clés ? Leur carte de métro ? Leur porte-monnaie ? Non. Jamais sans leur smartphone. Remarquez, au train où les applications se développent, un smartphone, ce sera bientôt tout cela à la fois : clé, carte de métro et porte-monnaie… Peut-être pas encore parapluie, mais qui sait ?

Le smartphone, en si peu d’années, a littéralement colonisé nos sacs et nos vies, au point qu’on l’appelle le doudou numérique. Le pédopsychiatre britannique D.W. Il semble que notre smartphone, à l’interface de notre intimité et du monde extérieur, joue un rôle semblable. C’est un téléphone bien sûr, mais il se fait aussi répertoire, boîte à musique, album de photos de famille, boîte à jeux, boîte email, GPS, panier de shopping… C’est le creuset de nos vies.

Ce terme provient de l’expression anglaise « no mobile-phone phobia ». Addiction au numérique : peut-on vivre déconnecté ? Il est parfois difficile de se détacher de la spirale infernale du numérique. En 2014, 28 millions de Français possédaient un smartphone et neuf millions avaient une tablette tactile. De plus, les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter comptaient jusqu'à 32 millions d'inscrits. L'addiction au numérique frappe alors de nombreuses personnes. Celles-ci peuvent consulter leur smartphone 100 fois par jour et se précipiter à la moindre alerte ou notification. Le documentaire Digital Detox s'est inspiré de cette dépendance. Michel Lejoyeux, un professeur de psychiatrie et d'addictologie à l'université Paris 7, estime que le problème n'est pas de savoir s'il est possible de vivre déconnecté ou non. On peut avoir une relation complètement passionnelle et exagérée vis-à-vis du téléphone.

Quant à l'écrivain Thierry Crouzet, il considère que la dépendance à Internet peut causer un trouble physique tel que des crises d'angoisse ou encore un trouble social. Lire la suite. Usage et mésusages d'internet. Quand l'amant c'est l'ordi. La cyberdépendance. Définitions générale d'addiction ( cliquer sur l'image) L’usage de certaines substances est très ancien. En Asie, les feuilles du cannabis sont utilisées à des fins thérapeutiques depuis des millénaires. L’alcool apparaît dès l’Antiquité. La médecine grecque de l’Antiquité utilisait l’ opium et en signalait déjà les dangers. Aux XVIe et XVIIe siècles on se servait du tabac pour guérir les plaies.

Coca ïne. Alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne, etc. sont des substances psychoactives qui agissent sur le cerveau c'est-à-dire qu’elles modifient l'activité mentale, les sensations, le comportement et qu’elles provoquent des effets somatiques (sur le corps) variables selon les propriétés de chacune, leurs effets et leur nocivité. Le cannabis, la cocaïne, l' ecstasy , l'héroïne (…) sont des substances illicites : le code pénal en interdit et en réprime la production, la détention et la vente, conformément aux conventions internationales. Définition : cyberaddiction/cyberdépendance. Actuellement, les qualificatifs les plus souvent utilisés pour définir un usage problématique des jeux vidéo ou d’Internet sont ceux de « cyberaddiction » ou de « cyberdépendance ».

Le « cyber » de cyberaddiction et cyberdépendance fait référence aux différents usages possibles d’Internet (voir FAQ relative). Quant aux concepts d’addiction et de dépendance, qui sont souvent utilisés comme des synonymes, ils définissent en fait des caractéristiques cliniques quelque peu différentes. Stricto sensu, on parle de dépendance lorsqu’une personne présente deux types de symptômes : des symptômes de sevrage, à savoir une irritabilité ou de la nervosité lors de l’arrêt de la substance ou du comportement en cause, et des symptômes de tolérance, c’est-à-dire le besoin d’augmenter les doses de substance ou de comportement en cause, pour atteindre un état émotionnel satisfaisant. Mr Selfie : exemple d'addictions au téléphone.

Nomophobie : comment soigner cette addiction aux nouvelles technologies. Qu'est-ce que la nomophobie ? Jean-Michel Rolland définit la nomophobie comme une forme d'addiction concernant « toutes les personnes qui donnent l'impression d'abuser de l'usage » des nouvelles technologies, c'est-à-dire qui utilisent les outils technologiques (ordinateur, tablette, smartphone, réseaux sociaux) dans l'excès.

Le terme de nomophobie reste peu connu mais peut équivaloir à celui de cyberdépendance. Cette attirance prononcée pour les technologies agit directement sur notre quotidien car elle développe sans cesse notre disponibilité et nos besoins d'interactivité. Comme le note Jean-Michel Rolland, « avec les technologies, on ne sait plus être absent ». Les symptomes de la nomophobie Si après avoir lu ces lignes, vous commencez à vous poser des questions au sujet de votre dépendance aux technologies, il existe plusieurs signes qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille. Les nuits entières passées sur Internet peut être l'un des premiers signes annonceurs.

Camille Coutant. Tout savoir sur l'addiction au numérique. Christine Mateus | | MAJ : L'addiction au numérique entre à la faculté avec le lancement d'un cours... en ligne. Pouvons-nous nous passer des écrans ? Comment bien vivre avec Internet ? L'université de Nantes s'empare de ces questions de société en créant son premier MOOC, un e-enseignement collaboratif ouvert à tous et gratuit, sobrement intitulé @ddict. Une première en France. Ces cours démarrent aujourd'hui avec une semaine de découverte du sujet et d'apprentissage du fonctionnement de la plate-forme France université numérique (FUN) qui abrite cet enseignement.

Les intervenants entreront dans le vif du sujet le 5 janvier avec les six thématiques qui seront développées. Réflexion autour des nouveaux comportements Il s'agit avant tout -- pour les étudiants mais aussi pour toute personne intéressée -- d'un espace de partage et de réflexion autour des nouveaux comportements engendrés par la multiplication des écrans. Dépendant au numérique ? La formation ouvre à titre expérimental. Journée sans téléphone mobile : et si on décrochait ? Pour l’expert en comportement Thierry Le Fur, il est indispensable de trouver « les conditions d’un usage adapté ». Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Marlène Duretz Une journée sans téléphone mobile ? Depuis 2001, Phil Marso, instigateur de la journée mondiale sans téléphone mobile, encourage à réfléchir sur le « mobilou » chaque 6 février, le jour de la saint Gaston – et sans déplaire à Nino Ferrer et à son « téléphon qui son’/Et y a jamais person’ qui y répond ».

Autant demander l’impensable et tenir à l’impossible une majorité de détenteurs de ce doudou connecté, que 60 % des Français consultent dans la première heure suivant leur réveil et que 30 % dégainent entre dix à vingt-cinq fois par jour, et 13 % cinquante fois et plus. En considérant que les enfants sont, dès l’âge de 2 ans, derrière les écrans, « nous serons en moyenne connectés plus de cent mille heures, à l’échelle d’une vie, comptabilise Thierry Le Fur. A quoi reconnaît-on une addiction numérique ? L’addiction au téléphone portable, un phénomène planétaire - France. De plus en plus dépendants des smartphones. Aux États-Unis, 63% des Américains avouent ne pas pouvoir passer plus d'une heure sans leur smartphones. C'est un mal nouveau. Son nom: la nomophobie. Derrière ce terme, se cache l'angoisse d'être séparé de son téléphone portable. Le phénomène est d'ampleur comme le démontre une étude.

Le terme, contraction de no mobile phobia, est apparu en 2008 au Royaume uni, quand un premier institut de sondage s'est intéressé à la question. L'ampleur du phénomène inquiète. La nomophobie est, selon le médecin, à rapprocher d'un phénomène plus large: l'addiction à Internet. Internet, smartphones... les nouvelles technologies nous rendent-elles dingues? Peut-on, oui ou non, parler d’addiction aux technologies numériques ? La question a été posée jeudi 21 février lors d’une audition à l’Assemblée nationale (“Le risque numérique : en prendre conscience pour mieux le maîtriser ?”).

Parmi les sujets abordés, le problème de l’addiction, et pour en débattre, deux experts : Marc Valleur, directeur de l’hôpital Marmottan, un centre de soin spécialisé dans les pratiques addictives, et Olivier Oullier, professeur de psychologie cognitive à l’université d’Aix-Marseille. D’emblée, ils ont tenu à rappeler une distinction fondamentale : il ne faut pas confondre simple dépendance et addiction clinique. “On est tous dépendants de plein de choses, explique le docteur Marc Valleur. Si vous ne pouvez pas vous endormir loin de votre portable ou si vous checkez vos mentions sur Twitter toutes les dix minutes, rassurez-vous.

Sites de rencontres, porno et jeux en ligne Pourtant il existe bien des pratiques qui peuvent mener à l’addiction. Groupes de parole. L'addiction aux nouvelles technologies bientôt un problème de santé publique. Une étude réalisée par l'Université de Cambridge (Royaume Uni) a démontré que plus d'un tiers des personnes se sentent "dépassées" par la technologie. Les chercheurs établissent un lien entre ce sentiment et l'addiction aux smartphones. Si plus d'un tiers des personnes interrogées se sent "dépassé" par la technologie, le chiffre est encore plus élevé pour les enfants : 43%. A peu près autant de répondants ont indiqué tenter de limiter leur utilisation des médias sociaux. Pour les chercheurs, les parents comme les enfants, doivent trouver un moyen de limiter l'impact des nouvelles technologies sur leurs vies. Un processus semblable à un régime.

De plus, comme pour la nourriture, les jeunes copient le comportement de leurs aînés. Et si les parents n'installent pas de barrières, des problèmes peuvent surgir, si aucune règle n'est établie (quand accéder à l'ordinateur, comment, pour combien de temps, etc.).