background preloader

Livres

Facebook Twitter

Traduction Rose Labourie.

Il y a certains romans dont il est difficile de parler parce qu'ils sont tellement riches, tellement élaborés que cela prendrait des pages et des pages de chronique.La fabrique des salauds en fait partie. Ils sont jeunes mariés (Celestial dit que leur mariage se comptait encore en mois comme pour les enfants) quand l'injustice absolue leur tombe dessus, qui va séparer Celestial et Roy pour de longues années.

Comment vivre cette situation révoltante ? Comment être, rester mariés quand on n'a eu que dix-huit mois de vie commune comme époux ? Comment maintenir le lien alors que les préoccupations de chacun divergent déjà si rapidement après la catastrophe ? Altruiste : Qui s'occupe des autres de façon généreuse et désintéressée.

Dans ce livre, des altruistes, nous en avons 4 : - Arthur, le père, un raté, capable de tromper sa femme dans les pires moments, un raté complet, totalement démissionnaire de son rôle vis à vis de ses enfants. Mais très conscient de ses propres intérêts. . - Ethan, le fils. Inadapté socialement, sa générosité est très orienté vers lui-même. . + Lire la suite. Tout d'abord je tiens à remercier vivement le #PicaboRiverBookClub et plus particulièrement Léa ainsi que les Editions Albin Michel et leur superbe collection Terres d'Amérique pour cette belle découverte...

Si dans un premier temps j'ai été un peu déstabilisée par la construction du roman, j'ai été très vite emportée par cette-ces histoire(s) aux multiples ramifications... Une superbe lecture ! Le roman s'ouvre sur un prologue à la première personne du pluriel, voix porte-parole dont le chapitre Entracte en milieu d'ouvrage sera le miroir, retraçant le destin des autochtones d'Amérique dans le temps et dans l'espace, prologue essentiel qui pose le socle de toute la narration. Les Indiens ne sont plus seulement ceux de l'imaginaire populaire, cantonnés dans des réserves, ils ont investi les villes, se sont adaptés à ces nouveaux milieux de vie mais cependant leur histoire passée leur colle à la peau... Lien : °°° Rentrée littéraire 2019 #3 °°° « Si nous ne sommes pas capables de croire à une histoire juste parce qu'elle est belle, à quoi bon faire ce métier ?

»En 1954, Stan est paléontologue. Il a organisé une expédition secrète aux confins d'un glacier alpin pour retrouver le squelette d'un dinosaure de type apatosaure ou brontosaure, simplement parce qu'une fillette lui a montré un os fossile de « dragon » et lui a raconté l'histoire de son découvreur.

Une belle histoire donc.C'est l'histoire d'une passion, d'un rêve. Une histoire qui a un petit goût de Jules Verne avec le récit de l'expédition à la recherche du squelette enfoui, elle joue avec le suspense pour savoir s'il existe ou pas, va être retrouvé ou pas. Mais ce n'est pas dans cette direction que va Jean-Baptise Andrea, ou alors à la marge. . + Lire la suite. °°° Rentrée littéraire 2019 #1 °°°Le voilà, mon premier coup de coeur de la rentrée littéraire, de la trempe d'un Né d'aucune de femme de Franck Bouysse.L'histoire d'une lignée de femmes ( la grand-mère et la petite-fille ) qui renoncent à leur vie pour une terre, celle de la ferme du Paradis, comme une malédiction.

Quasiment une tragédie grecque, presque un conte intemporel sous forme d'un huis clos au Paradis. La tension gonfle, l'angoisse sourde monte. . + Lire la suite. Sept mois plus tôt… La dame au camélia (Lundi 18 décembre 2017) Tout se passerait bien.

Une visite de routine. — On va commencer, madame Hervineau. Si je vous fais mal, dites-le-moi. Vous reprendrez bien un peu de rentrée littéraire?

Après un Jean-Paul Dubois décevant, voici le dernier Tuil - eh! Je n'ai pas dit la dernière Tuil, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit! Toute l'Amazonie, et au-delàDans un roman foisonnant et érudit, Patrick Deville raconte ses voyages au long du fleuve Amazone. le long des méandres du fleuve, il nous en détaille les histoires et les légendes, tout en se rapprochant de son fils.

Embarquez ! De « La salle de bain » à ce nouveau livre à paraître début septembre, « la clé USB », l'oeuvre de Jean-Philippe Toussaint pourrait bien être le meilleur témoignage de ce que l'envahissement du monde par les technologies numériques a fait à l'humanité et à sa littérature, si l'on ne retrouvait pas finalement et avec bonheur la sensibilité si particulière de l'auteur… On éprouve d'abord un peu de réticence à ouvrir ce dernier roman, se demandant ce qu'un tel titre annonce sous la plume du magicien Toussaint, ce que cette foutue « clé », trivial véhicule de nos archives courantes, vient faire sur la prestigieuse couverture des Éditions de Minuit… et puis (quand on vous parle de magicien !)

+ Lire la suite. Nous sommes en 1860, à Londres, « le coeur battant du monde ». Charlotte est une jeune Irlandaise qui a fui la famine de son pays et qui essaie de survivre dans cette ville sans pitié. Son fiancé est parti aux États-Unis pour tenter de faire fortune. « On ne meurt pas d'amour », affirme l'auteur en choisissant le titre de son roman. Une incursion réussie pour un premier roman dans le monde tant de fois décrit et décrié de la fidélité qu'elle soit conjugale, pacsale ou concubinale.

Ici, « Elle » a décidé de se marier avec « Il » ; intention louable aux yeux de la communauté de ceux qu'avec horreur on surnomme les Bobos ou encore les Bien-pensant en frissonnant à l'idée de ce que peuvent penser les mal-pensants dont on ne parle jamais alors qu'il y aura beaucoup à dire sur cette communauté agissant dans l'ombre. Hélas, « Elle » n'a pas compté sur le »Love at first sight », ou s'agit-il simplement du désir at first sight, bien loin de celui qui fut chanté de sa voix hésitante et chevrotante par notre ami Ringo, pas celui de Sheila, celui des Beatles : « Would you believe in a love at first sight ?

Un jour, le facteur remet à Antoine une vieille carte postale, perdue depuis 20 ans, un mot de son père, lui aussi parti sans donner de nouvelles 20 ans plus tôt. Envoyée d'Allemagne, Antoine décide d'y aller, espérant sans trop y croire retrouver l'homme qui les a abandonnés tant d'années auparavant. Jean Paul Dubois - Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon. Amelie Nothomb Soif. Jonathan Coe Le coeur de l'Angleterre.