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Perspectives

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Le président de l’ICANN annonce une expansion majeure en Afrique. Icann : Quel internet veut-on laisser à nos enfants ? De passage à Paris, Fadi Chehadé, président de l’Icann, a annoncé le calendrier de lancement des nouveaux noms de domaine générique de premier niveau, les gTLD (generic top level domain).

Icann : Quel internet veut-on laisser à nos enfants ?

Il s’agit des extensions génériques telles que .search, .book, .music, .cloud. Elles concernent aussi des lieux tels que .paris, .vegas. Les marques pourront également réclamer leurs extensions telles que .apple ou .cadillac. Près de 2 000 candidatures ont ainsi été déposées. A partir du 23 avril 2013, les premières extensions validées en priorité seront celles en caractères non latins, c’est-à-dire chinois, cyrilliques et arabes, la première sur la liste étant .catholic en chinois. Mais déjà les premiers conflits pointent le jour, des demandes multiples pour les mêmes extensions. Profession de foi Fadi Chehadé s’est longtemps attardé sur le rôle de l’Icann dans la gouvernance de l’internet. Discours de façade Fadi Chehadé est un excellent communiquant.

La résistance s’organise. Pierre Tran. Noms de domaine génériques : l'ICANN vendra-t-il un .BOOK ? Danielbroche, (CC BY 2.0) En juin dernier, l'information était tombée : plusieurs sociétés souhaitaient acheter des extensions de noms de domaine, et parmi eux, on trouvait des choses particulièrement banales. Ainsi, le .PIZZA ou le .DRIVE étaient dans la liste, de même que le .BOOK. Et à cette époque, on découvrait qu'Amazon en personne convoitait doucement ce dernier nom de domaine. De même que le .AUTHOR. Le coût pour obtenir l'un de ces noms sont d'ailleurs difficile d'accès pour des sociétés lambda : on table en effet sur un coût de 185.000 $ pour l'achat de l'extension, et 25.000 $ de frais de fonctionnement à l'année.

Ce qui est certain, c'est que l'intérêt des grands groupes à contrôler ces extensions reposant sur des termes génériques est évident. Et c'est à cela que l'ICANN réfléchit donc - avec pour l'aider dans sa réflexion, des lettres comme celle de Russel Pangborn, avocat général adjoint du commerce des marques, chez Microsoft. Icann : les nouvelles extensions avalisées fin avril 2013. C'est une première.

Icann : les nouvelles extensions avalisées fin avril 2013

L'ICANN annonce une date de réalisation d'une des étapes opérationnelles du programme des nouvelles extensions à l'avance. Le 23 avril prochain, le régulateur technique de l'Internet espère en effet donner son feu vert à la première des nouvelles extensions ! Concrètement, cela veut-il dire que les nouvelles extensions débarquent sur le Net en avril ?

Nouvelles extension Internet, où en sommes-nous ? 1930 candidatures pour la gestion de nouvelles extensions Internet ont été dévoilées en juin dernier.

Nouvelles extension Internet, où en sommes-nous ?

L'examen de ces dossiers est en cours, avec déjà quelques déchets, et des premiers résultats prévus pour mars 2013. Ils ne sont plus 1930. 13 candidats à la gestion d'une extension Internet de premier niveau (comme un .SPORT ou un .GOOGLE) se sont déjà désistés. L'ICANN, l'organisme en charge du programme de création des extensions, a validé six désistement pour les extensions suivantes : .AND, .ARE, .EST, .CHATR, .KSB et .CIALIS. Les 7 autres sont en cours de traitement.Les candidats dont les dossiers sont déjà annulés devraient récupérer US$ 148 000 sur les US$ 185 000 qu'ils ont déboursé pour faire enregistrer leurs demandes. En fonction des temps de traitement, les 7 restants peuvent espérer soit toucher la même somme, soit un montant légèrement minoré de US$ 130 000. Pas de risques pour le systèmePour ceux qui veulent rester en lice, la procédure d'évaluation se poursuit.

45e réunion publique de l'ICANN : développer la communauté Internet africaine. Le 15 octobre, à Toronto (au Canada), l’ICANN, Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, a tenu sa 45e réunion publique en vue de développer la communauté Internet africaine.

45e réunion publique de l'ICANN : développer la communauté Internet africaine

Pour ce faire, l’organisation se donne comme objectif de renforcer l’implication de l’Afrique dans le modèle multipartite. L’idée c’est d’accroître ainsi le nombre d’utilisateurs africains de l’Internet dans le monde qui plafonne à 6%. Augmenter le nombre d’utilisateurs africains de l’Internet. C’est l’objectif que se fixe l’ICANN, Internet Corporation for Assigned Names and Numbers. Sa 45e réunion publique, tenue le 15 octobre à Toronto (au Canada), intitulée La nouvelle approche de l’ICANN, avait pour ambition d’aider l’Afrique à définir son plan d’actions pour les douze premiers mois. L’Afrique soit 6% d’utilisateurs mondiaux de l’Internet.