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Perspectives

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Les ressources financières de la RIAA s'effondrent. Autrefois toute puissante, la Recording Industry Association of America (RIAA) est désormais sur le déclin. C'est ce qui transparaît de la dernière déclaration de revenus fournie par l' association entièrement consacrée à la défense des intérêts de l'industrie du disque aux USA. Signalée par Torrentfreak, elle montre que les rentrées d'argent ont chuté de près de 43 % en l'espace de deux ans.

En 2009, la RIAA avait déclaré 51,35 millions de dollars contre 29,1 millions pour l'exercice fiscal 2011. En cause, la très nette diminution du montant des cotisations payées par les maisons de disques. Il y a quatre ans, la RIAA a mis un terme aux actions en justice contre les internautes accusés d'enfreindre le droit d'auteur sur les réseaux P2P. Avec ce procédé, le coût de la chasse aux pirates est à la charge du contribuable et des fournisseurs d'accès à Internet, qui participent à la lutte contre la contrefaçon en ligne. Mais est-ce à dire que la RIAA est mourante ? Lutte anti-piratage : une Hadopi privée émerge aux Etats-Unis. L’équivalent d’une Hadopi aux États-Unis devrait émerger dans le courant de l’été. Curieuse construction vue de France puisque cette initiative de lutte anti-piratage numérique n’émane pas de l’administration Obama ou du Congrès. Elle est érigée sous forme de partenariat privé alliant les groupements de défense des intérêts des ayants droit et les principaux fournisseurs d’accès à Internet du pays.

Après 5 ans de discussions, le Center for Copyright Information (CCI) devrait donc être opérationnel le 12 juillet. Dans cet organisme figurent des représentants des ayants droit de la Motion Picture Association of America (MPAA) et de la Recording Industry Association of America (« RIAA ») mais aussi des FAI comme AT&T, Cablevision, Comcast, Time Warner Cable et Verizon. En effet, le Centre sera dirigé par Jill Lesser, présentée comme une experte en droit de la consommation et en copyright qui a travaillé pour AOL puis AOL-Time Warner. La Hadopi a sa réponse graduée en France. La RIAA veut supprimer la stéréo ? Une clause du droit américain fatale pour les maisons de disques ? Gildas Lefeuvre est depuis une vingtaine d’années un observateur privilégié de la filière musicale, de son marché et de ses tendances, de ses enjeux et de ses mutations.

Journaliste spécialisé, il a collaboré à de nombreuses publications B to B, dont Show Magazine, le Bulletin des Rotations, Radio & Musique Info, Radio Activité (Québec), Ecran Total, Notes (le magazine de la Sacem), L’Année du Disque, Francophonie Diffusion, Visa Permanent et Midem News. Il a lancé le bulletin Obs Line et fut rédacteur en chef de La Lettre du Disque avant d'assurer la rédaction en chef et la direction de la rédaction de Musique Info de 2001 à 2006. Gildas Lefeuvre est par ailleurs auteur de l'ouvrage "Le producteur de disques" (Editions Dixit, 1994 et 1998).

Fondateur de l'Observatoire du Disque et de l'Industrie Musicale en 1995, il a réalisé plusieurs études, notamment pour Zone Franche, l'European Music Office (Bruxelles) et le Sppam (Syndicat des producteurs de programmes audiovisuels musicaux). Insolite : La RIAA pense à Infester les PC des pirates - Insolite. Les différentes options prises pour endiguer le piratage de logiciels sous Copyright (applications - Musique - etc.) comme la sensibilisation, la formation, la sanction et la répression n'ont pas vraiment eu de portée, la RIAA qui veille sur les droits d'auteurs, pense à infester le PC des voyous via un cheval de Troie. Tordons le cou à une vieille légende urbaine, tout ce qui circule sur le Net n'est pas gratuit et le piratage d'oeuvres (quelles qu'elles soient) est lourdement condamné alors la RIAA qui a essayé bien des solutions de lutte antipiratage vient de penser qu'il serait intéressant de phagocyter le PC des vauriens via un spyware de leur cru.

Dans la lutte contre le piratage, la RIAA pense aussi à obliger les FAI (Fournisseur d'Accès à Internet) à filtrer le flux des données, facilement contournable et il serait facile de contourner et d'empêcher le cryptage du système via un spyware à la solde de la RIAA, dixit Ratiatum. La RIAA souhaite diminuer les revenus des artistes / Monde / Actualités / Luxpopuli - Luxpopuli. La RIAA adepte de la riposte graduée aux États-Unis ? Pas si vite. La nouvelle fait le tour du Web : la RIAA (Recording Industry Association of America), l'association qui représente les maisons de disques les plus importantes outre-Atlantique, a décidé d'arrêter de poursuivre directement et avec acharnement les internautes, au profit d'une méthode plus "douce". Les États-Unis vont goûter à la riposte graduée Connue pour avoir attaqué des milliers d'internautes (on parle de 35 000 personnes depuis 2003), la RIAA s'est fait un nom sur la toile du fait de ses méthodes assez spéciales, forçant généralement les téléchargeurs à régler le "problème" à l'amiable.

Entre la demande de sommes complètement folles (plusieurs milliers de dollars pour une poignée de MP3), à divers acharnements contre des enfants, de jeunes mères célibataires voire des morts... en passant tout simplement par des poursuites sans aucune preuve, la RIAA a terni son image comme jamais ces dernières années. Un changement de méthode semblait donc inévitable. La RIAA joue-t-elle franc-jeu ? L'industrie musicale américaine souhaite la création d'un gTLD .music. Téléchargement illégal : riposte graduée made in US. Avec pour locomotive la RIAA ( Recording Industry Association of America ) qui défend les intérêts de l'industrie du disque aux États-Unis, un mécanisme de riposte graduée pour dissuader les internautes de télécharger illégalement est en train de prendre forme au pays de l'Oncle Sam. Selon CNET, ce dispositif pourrait entrer en application à partir du 12 juillet 2012 avec la contribution des principaux fournisseurs d'accès à Internet.

Contrairement à la réponse graduée à la française, le dispositif ne serait pas placé sous l'égide d'une autorité publique comme la Hadopi. Pour les utilisateurs accusés de téléchargement illégal, les FAI enverraient des avertissements à visée éducative, leur indiquant notamment que des alternatives légales existent. Les envois iraient crescendo jusqu'à la prise de sanctions. Il s'agira d'un choix du FAI avec par exemple la limitation du débit de l'abonné. La surveillance des fichiers ne devrait concerner quant à elle que les réseaux P2P. L'industrie musicale veut la création du .music. La RIAA (Recording Association of America) a fait une demande de nom de domaine à l'Icann dans le cadre de l'extension des noms de domaines génériques pour faire adopter le ".music".

Ainsi, l'industrie du disque souhaite pouvoir contrôler ce nom de domaine spécifique, qui serait - on s'en doute - très réglementé. Pour le coup, seuls les membres accrédités par les associations de défense des industriels de la musique pourraient exploiter un site bénéficiant de cette extension. En s'engageant sur le ".music", tous les sites accrédités accepteraient de respecter scrupuleusement le droit d'auteur.

"Nous nous réservons le droit de conduire des recherches. Chez les opposants au projet, on pense que l'industrie musicale n'a plus l'influence nécessaire pour imposer de telles restrictions aux diffuseurs de leurs contenus en ligne, qui - en matière d'offres légales - respectent déjà pour la plupart le droit d'auteur.