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Généralités

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Numérique : éviter un décrochage du secteur culturel européen. L’Europe est-elle en train de perdre la bataille du numérique ? Quels acteurs du Vieux continent peuvent lutter à armes égales contre Google, Facebook ou Apple ? Selon l’ancien secrétaire général adjoint des Nations Unies et ancien président de la Sacem Bernard Miyet, l’Europe doit miser sur des « champions de la diffusion culturelle ». Le constat dressé en juillet dernier par Bernard Miyet dans les colonnes du Monde est sans appel : les géants américains du Web ont « déjà gagné la bataille de la distribution » numérique et il est vain de chercher à rivaliser dans ce domaine avec Google (Youtube), Apple ou Amazon. En revanche, selon lui l’Europe risque également de décrocher en terme de diffusion culturelle. La culture, un vecteur de la construction européenne Et Bernard Miyet de conclure en rappelant que seules deux entreprises européennes disposent aujourd’hui des capacités de jouer un rôle sur le marché global de la culture numérique : Vivendi et Bertelsmann.

L’UE inaugure demain le Centre européen de lutte contre la cybercriminalité. C’est demain qu’ouvrira officiellement à La Haye (Pays-Bas) le Centre européen de la lutte contre la cybercriminalité, comme l’a annoncé la Commission européenne. Son objectif ? Mener à une échelle européenne des opérations portant sur la cybercriminalité. Crédits - Commission européenne. Selon Bruxelles, cette nouvelle structure située dans les locaux de l'Office européen de police (Europol) devrait concentrer ses actions sur les activités illicites menées sur Internet par des organisations criminelles, « notamment les attaques dirigées contre les services de banque en ligne ou d'autres activités financières en ligne, l'exploitation sexuelle en ligne des enfants et la criminalité touchant aux infrastructures critiques et aux systèmes d'information de l'UE ».

D’autre part, une partie des activités de ce centre sera consacrée à la publication de travaux de recherche et de développement. Xavier Berne Journaliste, spécialisé dans les thématiques juridiques et politiques. La CIA espionne toutes vos données persos... et l’Europe s’en fiche. Le gouvernement américain s’est octroyé depuis quelques années le droit d’espionner la vie privée des citoyens étrangers, dont les Européens, en mettant à contribution ses grandes compagnies, Facebook, Google ou Microsoft.

Et les autorités européennes ferment les yeux. C’est ce que dénonçait la version américaine de Slate le 8 janvier dernier, en s’appuyant sur le rapport [en anglais] « Combattre le cybercrime et protéger la vie privée sur le Cloud » du Centre d’études sur les conflits, liberté et sécurité, passé jusqu’alors tout à fait inaperçu. La mise en place d’une sorte de tribunal secret, dont l’action ne se limite plus aux questions de sécurité nationale ou de terrorisme mais à « toute organisation politique étrangère », inquiète les auteurs de ce rapport remis au Parlement européen fin 2012.

Un risque pour la souveraineté européenne « Carte blanche » pour espionner L’inaction des responsables européens « Il est très clair que la Commission européenne ferme les yeux. Après le Free #AdGate, l’ASIC veut que la neutralité du Net soit préservée. L’ASIC, qui regroupe différents acteurs du Web - dont notamment Google, vient d’applaudir le retour des publicités chez Free. L’organisation a profité de l'occasion pour demander au gouvernement de Jean-Marc Ayrault de s'engager sur trois points, afin de préserver « sans exception » la neutralité du Net.

L’ASIC (Association des services internet communautaires) s’est félicitée aujourd’hui de « la levée de la mesure de blocage des services de publicité sur internet », telle que modifiée en début de semaine par Free. Même si le nom du FAI n’est jamais mentionné, l’association - qui se présente comme « la première organisation française qui regroupe les acteurs du web 2.0 et qui vise à promouvoir le "nouvel" Internet » - estime que cette décision avait « de fortes conséquences sur les acteurs de l’internet dont tout ou partie de leur modèle économique repose sur la publicité en ligne ».

Un blocage considéré par l'ASIC comme une rupture de la neutralité du Net Xavier Berne. Forum d’Avignon 2012 : la culture croit en son avenir numérique. Le Forum d’Avignon est un événement exceptionnel qui se déroule dans un lieu exceptionnel. C’est au cœur du Palais des Papes, dans la Salle du Conclave, que les débats se déroulent. Un décor impressionnant qui fut le théâtre de l’élection de 6 papes au XIVème siècle.

C’est là, pendant 3 jours, que les principaux acteurs de la Culture débattent de leur(s) métier(s) , de leur économie et de leur avenir. Et chaque année depuis 5 ans, la révolution numérique y occupe une place de plus en plus importante. L’édition 2012 du Forum d’Avignon avait une dimension très particulière : d’abord parce que c’était la première édition de l’ère Filippetti (Ministre de la Culture et de la Communication), ensuite parce que Pierre Lescure y animait une matinée et enfin parce que le numérique n’a jamais été autant porteur d’espoir mais aussi d’inquiétude pour l’industrie culturelle et plus particulièrement pour l’industrie des programmes.

L'étude complète est disponible ici @plechevallier. Le syndicat de l'industrie numérique française très peu optimiste pour 2013. Le Syntec Numérique, syndicat de l'industrie numérique française, a publié hier son bilan pour l'année 2012 ainsi que ses perspectives pour l'année 2013. Et ces dernières sont loin d'être particulièrement optimistes, avec une croissance estimée à... zéro. Une année 2012 inférieure aux premières prévisions Avec une croissance désormais estimée à 0,7 %, contre une estimation de 1,2 % en avril dernier, l'année 2012 ne restera pas dans l'histoire du secteur numérique.

Plus précisément, l’activité « Conseil et services informatiques » affichera même une croissance nulle cette année, tandis que les activités « Logiciel » et de « Conseil en Technologies » devraient croître de 1,6 % et 2,0 % respectivement. En 2011, les taux de croissance respectifs de ces trois secteurs étaient de 2,7 %, 3,8 % et 7 %. Loin derrière l'Allemagne et les USA Comparée aux autres pays, la France devrait réaliser une croissance supérieure à celle du marché britannique (-0,4 %), italien (-2,6 %) et espagnol (-2,7 %). Le gouvernement veut une loi sur la fiscalité du numérique en 2013. Le député Philippe Marini (UMP) a finalement retiré son amendement sur la fiscalité du numérique, présenté dans le cadre du projet de loi de finances pour 2013.

Ce recul intervient après que Jérôme Cahuzac ait fait connaître l'intention du gouvernement de légiférer dans ce secteur en 2013. Philippe Marini (juillet 2012, photo MR) Jérôme Cahuzac, ministre délégué en charge du Budget, s’est dit défavorable à l'amendement de Philippe Marini, hier lors des discussions devant le Sénat. Le locataire de Bercy a également indiqué que le gouvernement a l’intention de légiférer sur la fiscalité du numérique en 2013. Le dispositif de l'amendement proposé par le sénateur UMP reprenait les grandes lignes de sa proposition de loi « pour une fiscalité numérique neutre et équitable », déposée le 19 juillet dernier.

La première taxe était due par ceux qui assurent la région des services de publicité afin, selon le sénateur, d’éviter le risque de délocalisation. Une taxation contestée dans ses modalités. Plateforme 3©-DA - Consommateurs et créateurs s’unissent pour la création à l’ère numérique. Des associations de consommateurs et de créateurs français et néerlandais se rassemblent au sein de la plateforme 3©-DA - Consommateurs et créateurs pour la création à l’ère numérique - mise en ligne aujourd’hui sur le site www.3c-da.org.

Les organisations présentent une vision commune pour un financement équitable du contenu numérique. Le lancement de cette initiative, saluée par des eurodéputées de tous bords(1), entend enfin apporter une réponse commune propre à satisfaire tous les intérêts en présence. La question de l’adaptation de l’industrie culturelle à l’ère numérique n’est certes pas nouvelle, et un certain nombre de difficultés est déjà connu. Le problème aujourd’hui est que des propositions ambitieuses et courageuses tant au niveau des Etats membres qu’au niveau européen se font toujours attendre.

Tout le monde s’accorde pour dire que le statu quo actuel - l’absence d’offre légale de qualité et d’une rémunération équitable des artistes - n’est pas acceptable. Les projets numériques du gouvernement pour l’Éducation nationale.