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Cinéma français : la chasse aux pauvres. “La fin de la récré .” C’est par cette formule quelque peu indélicate que le ministre du Travail, Michel Sapin, annonçait le 26 février à l’Assemblée nationale la reprise en main du sulfureux dossier de la convention collective du cinéma français. Devant le blocage des négociations qui opposent depuis des mois plusieurs syndicats de producteurs, le gouvernement a donc décidé de mettre un terme à ce débat sensible qui concerne l’application d’un socle juridique commun à toute l’industrie – et notamment des minima salariaux. Quelques jours plus tard, le 14 mars, Michel Sapin et la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, cosignaient une lettre officielle adressée aux syndicats dans laquelle ils confirmaient l’extension d’un projet de convention collective dont la date est fixée au 1er juillet 2013. Fixer des règles dans un secteur peu encadré. L’économie du cinéma et de l’audiovisuel s’invite auprès des politiques.

Le cinéma français fait bloc face aux critiques. Le 28 décembre, le producteur Vincent Maraval (Wild Bunch) dénonçait les salaires trop élevés des acteurs français, suscitant une forte émotion dans l'opinion.

Le cinéma français fait bloc face aux critiques

Face à cela, la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale a organisé mercredi 16 janvier un débat sur le financement du cinéma. En réalité, il n'y a pas eu de débat, car tous les orateurs invités et tous les députés étaient d'accord pour défendre le "modèle" français face aux critiques. "Les députés de la commission des affaires culturelles sont acquis à votre cause", a rappelé Franck Riester (UMP). Emmanuelle Riva, un symbole de la Nouvelle Vague en lice aux Oscars.

Entrée avec fracas mais d'une voix posée dans le monde du cinéma en 1959 avec Hiroshima mon amour, Emmanuelle Riva, avec son rôle dans Amour, en lice pour l'Oscar de la meilleur actrice, est devenue une icône discrète du septième art au gré d'une filmographie aussi riche qu'exigeante.

Emmanuelle Riva, un symbole de la Nouvelle Vague en lice aux Oscars

L'actrice de 85 ans, qui s'est prêtée pour Michael Haneke au rôle difficile mais bouleversant d'une femme luttant contre la sénilité au soir de sa vie, a ajouté, jeudi 10 janvier, une nomination aux Oscars à la longue liste de prix et nominations qui saluent depuis quelques mois sa prestation. Pascal Rogard : "Maraval cherche un bouc émissaire à ses échecs" Le Point : Les conséquences de la tribune de Vincent Maraval dans Le Monde ne se sont pas fait attendre : TF1 réclame une baisse de sa contribution au cinéma.

Pascal Rogard : "Maraval cherche un bouc émissaire à ses échecs"

Les chaînes privées paient-elles trop cher pour un cinéma français qui, à en croire le patron de TF1, ne serait pas rentable à l'antenne ? Pascal Rogard : Merci à Nonce Paolini de rappeler aux professionnels du cinéma que rien n'est jamais acquis et que mieux vaut s'unir pour défendre la régulation du secteur que de se diviser sur des questions subalternes dont la médiatisation est excessive. Il ne faut pas oublier que l'obligation d'investissement des chaînes dans le cinéma (3,2 % du chiffre d'affaires pour les chaînes privées) ne consiste pas seulement en l'achat d'une part antenne.

Elles bénéficient également de parts de coproduction qui leur permettent de percevoir des rémunérations au titre de l'exploitation des oeuvres qu'elles financent et de se créer des actifs. Mathieu Kassovitz quitte la France. Au moment où l’affaire de l’exil fiscal de Gérard Depardieu fait grand bruit et en pleine polémique sur le financement du cinéma français, Mathieu Kassovitz, autre acteur-réalisateur emblématique du pays, déclare qu’il veut également quitter la France.

Mathieu Kassovitz quitte la France

Mathieu Kassovitz quitte la France, mais, bien évidemment, « cela n’a rien de fiscal »… Dans cet entretien diffusé sur Canal+, le cinéaste et acteur Mathieu Kassovitz explique pourquoi il est « en train de dégager de la France ». Financement public du cinéma : des critiques dangereuses. Tribune En prenant comme prétexte le cas de l’exil fiscal de Gérard Depardieu, les critiques tous azimuts contre le système de financement public du cinéma en France risquent d’avoir l’effet pervers et dangereux d’affaiblir un élément essentiel de notre politique culturelle.

Financement public du cinéma : des critiques dangereuses

Il s’agit pourtant d’un sujet assez singulier en politique française, qui fait l’objet d’un rare et continu consensus du rapport Guy de Carmoy en 1936 et de la loi vichyste (mais validée à la Libération) du 19 mai 1941 ; en passant par les ministères Malraux ou Lang, et jusqu’aux dispositions les plus récentes, aucun gouvernement français n’a imaginé remettre en cause notre modèle de financement public du cinéma.

Défendre la « diversité culturelle » L’aide publique au cinéma en France résulte d’un montage astucieux et vertueux : un « autofinancement » du secteur par le biais d’une taxe sur les entrées en salle, complétée par une taxe sur les chaînes de télévision et aujourd’hui sur les fournisseurs d’accès Internet. Hommage au cinéaste Jean-Henri Roger après sa disparition. Jean-Henri Roger nous a brutalement quittés dans la nuit de la Saint-Sylvestre, à l'âge de soixante-trois ans, à Saint-Cast-Le-Guildo, en Bretagne.

Hommage au cinéaste Jean-Henri Roger après sa disparition

À l'heure où l'on fête la nouvelle année, son cœur s'est arrêté, nous laissant abasourdis, et tristes… Nous avons perdu un confrère, un cinéaste, mais aussi un ami et un camarade de lutte comme il y en a peu. Lire la nécrologie : Jean-Henri Roger, cinéaste intransigeant Militant infatigable, jamais avare de son temps, de son énergie et de son intelligence lorsqu'il s'agissait de défendre une cause qu'il trouvait juste, il incarnait ce que la gauche française a de meilleur : la générosité, l'insolence, la révolte devant les injustices, la résistance aux pouvoirs établis, le soutien aux plus démunis, la constance dans l'engagement, le goût du collectif et de la démocratie, la certitude "qu'à plusieurs, c'est mieux que tout seul…".

Son engagement politique était exemplaire et nous voudrions ici faire partager ce qu'il nous a appris. César et Techniques - Académie des Arts et Techniques du Cinéma. Le cinéma est une création collective.

César et Techniques - Académie des Arts et Techniques du Cinéma

C’est peut-être ce qui différencie le mieux une œuvre cinématographique au sein de la galaxie des objets audiovisuels : il n’est pas de grand film qui ne soit l’aboutissement d’une alchimie complexe dans laquelle une grande variété de personnes ont donné le meilleur d’eux-mêmes. C’est le rôle premier de l’Académie d’honorer, année après année, toutes celles et ceux qui ont fait le cinéma de l’année. Au sein de l’ensemble des actions engagées par l’Académie, le projet César & Techniques veut plus particulièrement mettre à l'honneur l'ensemble de la filière technique du cinéma. Il est dédié aux métiers distingués par les César: directeurs de la photographie, monteurs, ingénieurs du son, décorateurs, costumiers, qui apportent tous au film un savoir-faire indispensable et unique, et aux prestataires techniques capables de comprendre et d’accompagner le déploiement de leur talent.

Cinéma : vive les petits budgets ! >> DIAPORAMA Rentabilité des films français: les tops et les flops de 2012 Choisir une tête d'affiche dans le rôle principal ne garantit pas au producteur un retour sur investissement.

Cinéma : vive les petits budgets !

Les acteurs français sont trop payés ? C'est un peu plus compliqué que ça... - Cinéma. « Les acteurs français sont trop payés !

Les acteurs français sont trop payés ? C'est un peu plus compliqué que ça... - Cinéma

» Depuis sa publication en « une » du Monde, vendredi 28 décembre, le pamphlet du producteur-distributeur-exportateur Vincent Maraval au titre percutant agite le milieu du cinéma, suscite des réponses d’observateurs (ici, la contribution de Jean-Michel Frodon) ou de professionnels (là, le plaidoyer du réalisateur et comédien Sam Karmann). Que dit ce texte ? Le cinéma français est une pompe à finances publiques qui ne gagne pas d'argent. Cinéma : TF1 veut payer moins cher. Fatalement, TF1 tire les marrons du feu des polémiques récentes sur les gros cachets des acteurs.

Cinéma : TF1 veut payer moins cher

Dans un entretien au Figaro, Nonce Paolini, P-DG de TF1, saute sur l'occasion pour demander à ce que la réglementation évolue et le soulage des obligations de préachat de films. Les chaînes privées ont été prises à partie par un producteur-distributeur, Vincent Maraval, comme étant l'une des causes de l'inflation des salaires des stars. "Si certains estiment que c'est notre contribution qui est à l'origine de l'inflation des coûts, on est d'accord pour réduite notre obligation", répond Paolini non sans une certaine ironie. Pour TF1, la course au "gros casting" est le fait de tous les intervenants de la chaîne commerciale, à savoir les producteurs, les distributeurs en salle et en vidéo ou les détenteurs des mandats internationaux. Maraval, Depardieu et les licences libres. Pour un cinéma promouvant le droit au partage Notre mémoire collective contribue à forger une morale commune fait de références similaires.

Cette mémoire collective repose essentiellement sur « des œuvres de l’esprit ». L’incapacité des politiques à préserver les biens communs dont ceux issus des œuvres de l’esprit annonce la fin du contrat social de notre société. Comme pour la presse, la subvention a massacré le cinéma français. Catastrophe dans le milieu très feutré du cinéma : un producteur, Vincent Maraval, a vendu la mèche ! Dany Boon dit sa vérité sur son salaire. Christine Gozlan: Le cinéma français est-il devenu masochiste? Je ne connais pas une seule personne de mon entourage professionnel qui n'ait pas lu avec un intérêt très particulier le pavé que Vincent Maraval a jeté dans la mare du cinéma français, avec l'élan et la fulgurance à laquelle nous habitue depuis des années le fondateur de Wild Bunch.

Un homme de talent qui défend un cinéma international pointu et participe pour beaucoup à la révélation des talents des autres et à l'exception culturelle. Mais l'analyse du producteur-distributeur qu'est Vincent Maraval pèche certainement par sa spontanéité et c'est à se demander à qui profite une analyse stigmatisant un soi-disant star system livré ainsi à la vindicte publique. Surtout lorsque ladite analyse n'est pas exempte de nombreux amalgames. Non, Vincent Maraval, je ne suis ni un parvenu, ni un assisté du cinéma, par Philippe Lioret. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Lioret (réalisateur de "Welcome", scénariste) Je viens de lire la tribune de Vincent Maraval (Le Monde du 29 décembre), et avoue avoir dû la relire plusieurs fois pour me rendre à l'évidence : je suis riche.

J'y apprends que je gagne le double de Steven Soderbergh [Ocean's 13] et sept fois plus que James Gray ou Darren Aronofsky. Les pauvres. Quand ils vont savoir ça, ils vont vite relire leurs contrats et appeler dare-dare leurs agents. J'avais pourtant commencé à la lire avec intérêt en me disant qu'il y allait fort, son analyse étant plutôt pertinente : les films français sont trop chers car certains acteurs – faut-il entendre par là les têtes d'affiche, car les autres crèvent souvent de faim – touchent des cachets bien supérieurs à ce qu'ils rapportent aux films.

Mais il y a de quoi être choqué, voire énervé, d'apprendre que Marilou Berry toucherait trois fois plus que Joaquin Phoenix... "Il faut réformer le système de financement du cinéma" Les entrées en salle sont restées excellentes en 2012. Eric Garandeau répond à Vincent Maraval. Le gouvernement veut améliorer le financement du cinéma. Le président du CNC défend le cinéma français et son financement.

Eric Garandeau, président du CNC, a défendu, jeudi 3 janvier, le cinéma français et son mode de financement, en assurant que ce système permettait "de faire émerger de nouveaux talents" et que l'année 2012 avait été un bon cru. Cinéma et littérature : des échanges souvent gagnants. Le cinéma français en pleine crise de nerfs. Finis les mamours, les récits mièvres de tournages idylliques "entre copains", le miel des promos télé où tout le monde s'adore, la "grande famille" du cinéma a sorti les couteaux, et enfin on se dit les choses sérieusement.

C'est du moins le mérite de la tribune dans Le Monde du distributeur Vincent Maraval, patron de Wild Bunch, malheureux et consterné d'avoir pris un bouillon formidable avec la distribution d'Astérix chez les Bretons (1). Dany Boon, qui ne voulait pas faire le film, s'est laissé convaincre en contrepartie d'un cachet très élevé rapporté à sa petite participation. Paysage cinématographique après tribune libre. Rarement aura-t-on entendu fourmis aussi loquaces après un coup de pied dans leur habitat collectif. Cinéma : «Trop de gens interviennent sur le scénario d'un film»

INTERVIEW - Avec son franc-parler coutumier, Pascal Thomas, le réalisateur des Maris, les femmes, les amants, analyse les faiblesses du cinéma français. Les Français sont moins allés au cinéma l'an passé. Cinéma français : "Vive l'exception culturelle !" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jérôme Clément, ancien président du Centre national de la cinématographie et d'Arte. Aurélie Filippetti va se pencher sur le financement du cinéma. Exception culturelle : la France bataille contre Bruxelles sur les aides au cinéma. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, défend les aides d’Etat au cinéma lors du conseil des ministres de l'Union Européenne « Education, Jeunesse, Culture et Sport » / Communiqués / Espace Presse.

Cinéma : le crédit d'impôt dopé. La «chronologie des médias» à l'heure du désordre. Aurélie Filippetti prend le parti des producteurs contre Rémy Pflimlin. BNP PARIBAS : partenaire du 16ème Festival cinéma Télérama du 16 au 22 janvier 2013. Cinéma - Note de lecture - Repenser l’industrie du cinéma à l’ère numérique.