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2747 de M. Guillaume Larrivé (UMP - Yonne) Loi officiellement promulguée. “Le blocage de sites est inefficace et dangereux” La sénatrice Virginie Klès demande la suppression de l'article de la Loppsi sur le blocage des contenus pédo-pornographiques en ligne.

“Le blocage de sites est inefficace et dangereux”

Owni l'a interrogé sur les motifs de son amendement. Cette semaine, le Sénat va examiner l’article 4 du projet de loi Loppsi (loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure). Ce dernier contraint les Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) à empêcher “sans délai” l’accès à des contenus à caractère pédo-pornographique aux internautes français.

La liste noire des “adresses électroniques” à bloquer leur sera notifiée par une autorité administrative. En février, l’Assemblée nationale a adopté un sous-amendement [PDF] du député Lionel Tardy (UMP) demandant l’accord préalable de l’autorité judiciaire. De son côté, la sénatrice Virginie Klès, apparentée au groupe socialiste, réclame la suppression totale de l’article. Pourquoi avoir déposé cet amendement ? En quoi le blocage est-il, selon vous, inefficace et dangereux ? Le blocage des sites est adopté. Mercredi soir, les députés ont finalement adopté en seconde lecture le très controversé article 4 du projet de loi Loppsi.

Le blocage des sites est adopté

Celui-ci permet à l'exécutif de désigner les sites Internet et les contenus pédo-pornographiques afin d'en obtenir le filtrage au niveau des fournisseurs d'accès à Internet. Les blogueurs au ban de l'Assemblée. Bloguer en direct est-il proscrit à l'Assemblée nationale?

Les blogueurs au ban de l'Assemblée

Alors qu'était débattu mardi 9 février, le texte sur la Loppsi 2, deux blogueurs de NosDeputes.fr ont voulu rendre compte via Twitter des débats. Associés pour l'occasion avec le site d'information participatif Le Post, ils se sont vus refusés l'accès de la tribune de presse. Si Le Post a fait équipe avec Tangui Morlier et Benjamin Ooghe-Tabanou, membres du collectif Regards Citoyens, c'est " parce qu'ils connaissent très bien la complexe loi Loppsi (...) Et surtout, ils connaissent très bien l'Assemblée", justifie le site. Le site NosDéputés.fr avait mis en lumière le projet de redécoupage électoral très avantageux pour la majorité et l'absence de sanction financière pour les députés absents. Leur tort: ce sont des 'blogueurs' Après plusieurs appels téléphoniques et e-mails échangés entre Le Post et l'Assemblé nationale, la décision tombe. Le PS "oublie" l'article 2 dans son recours.

Comme nous le rapportions plus tôt ce mardi, les députés et sénateurs de l'opposition ont déposé aujourd'hui leur recours devant le Conseil constitutionnel contre le projet de loi Loppsi.

Le PS "oublie" l'article 2 dans son recours

Mais s'ils ont bien développé les griefs à l'encontre de l'article 4 sur le filtrage du net, les élus du Parti Socialiste ont pas consacré un mot à l'article 2, pourtant sujet à énormément de réserves ! Celui-ci, qui vise officiellement l'usurpation d'identité, se lit en trois temps : Le PS soumet la LOI au contrôle du Conseil constitutionnel. Le PS a révélé hier sur son site le contenu de sa saisine du Conseil constitutionnel au regard de la loi LOPPSI 2.

Le PS soumet la LOI au contrôle du Conseil constitutionnel

Le document, 38 pages, met en cause la constitutionnalité de plusieurs articles du texte de loi. Tous ne visent pas le monde du numérique, mais dans le lot, on retrouve évidemment l’article 4 de la loi fraichement votée. L’article 4 organise en France le blocage des sites pédopornographiques sur la seule décision d’une autorité administrative. Les auteurs de la saisine y voient deux principaux écueils. D’un, le dispositif serait « inapproprié (…) au regard de l’objectif poursuivi ». L'étude d'impact de la FFT Des "bugs" qu'on retrouverait dans l’article 4 : les auteurs rappellent en effet les nombreux rapports qui concluent d’une même voix que ce blocage aura surtout pour effet de rendre davantage complexe la lutte contre la pédopornographie.

Or qu’en est-il ici ? LOPPSI : La Censure du Net adoptée à l'Assemblée. Paris, le 11 février 2010 - Durant l'examen de la LOPPSI, le gouvernement s'est opposé à tous les amendements visant à minimiser les risques de dérives dans la mise en œuvre de la censure du Net.

LOPPSI : La Censure du Net adoptée à l'Assemblée

Le refus de rendre ce dispositif expérimental et temporaire montre que l'exécutif se moque de sa prétendue efficacité pour lutter contre la pédopornographie ainsi que de ses conséquences néfastes. Il s'agit donc bel et bien de permettre au gouvernement de contrôler Internet, la porte étant désormais ouverte à l'élargissement du dispositif. (CC) BySa La Quadrature du Net. La Commission nationale des droits de l'Homme fustige la LOPPSI. Examinée le 9 février à l'Assemblée. C’est par le programme de travail des prochaines semaines qu’on l’apprend : le projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI) entrera en discussion à l’Assemblée nationale le 9 février prochain.

Examinée le 9 février à l'Assemblée

Nous reproduisons le point d’étape déjà publié dans nos colonnes, mis à jour avec les derniers développements sur ce dossier. Quand ? Le projet de loi LOPPSI est d’une urgence relative, malgré la description apocalyptique d’Internet par le ministre Hortefeux. La LOPPSI 2 devait être adoptée au premier semestre 2008. Elle entame donc ses deux années de retard. Ministre de l'Intérieur en juin 2008, Michèle Alliot-Marie expliquait : « nous nous sommes mis d'accord : l'accès aux sites à caractère pédopornographique sera bloqué en France. Aujourd’hui, Hortefeux nous explique que « ce sera une première ». Pourquoi une loi et pas une charte ? Explication du ministère de l'Intérieur : « la délinquance évolue vite.

Mais pourquoi une loi ? Article 4 Mal.