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Jankélévitch

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Cinq minutes de pause |  Un extrait intéressant dans la mesure où il... Vladimir Jankélévitch : L’ironie ← Aphoriste. Vladimir jankélévitch. Les sites de rencontre: cabinets de curiosité... - Seniors Dehors ! "L'intérêt que l'on porte à l'autre, notamment quand cet autre écrit n'est pas l'expression de la sympathie mais plutôt le fruit de la curiosité. La curiosité n'est friande que de détails biographiques, d'anecdotes plus ou moins piquantes, de potins, de souvenirs rares , de confidences. la curiosité est pointilliste, elle est à l'écoute des faits divers et compose une chronique criblée de notules,elle fonde ainsi une connaissance superficielle et dérisoire; la curiosité feuillette d'un doigt désinvolte le livre de la biographie. ce n'est pas l'amour, c'est le détective et c'ets l'inspecteur de police qui ont affaire à des suspects et qui accumulent à leur insu des renseignements.

En vérité,la sympathie commence là où il n'y a plus de place pour la curiosité. Et disons plus c'est la cusiosité qui barre la route à la sympathie. Si vous êtes curieux de moi, c'ets que vous n'avez pas de sympathie pour moi. . ( Vladimir Jankelevitch ) Getpart.php?id=lyon2.2011. Dans ce contexte de l’entre-deux-guerres et de la conception d’un monde ironique car absurde, il faut cependant évoquer l’analyse du concept d’ironie proposée en 1936 par Vladimir Jankélévitch dans la première version de l’Ironie 83, qui par sa tonalité optimiste, semble aller totalement à contre-courant.

Cette tonalité toute particulière s’explique par le fait que Jankélévitch ne part pas d’une analyse de son époque, mais se pose en héritier d’une longue réflexion philosophique sur l’ironie. L’espoir nietzschéen en une nouvelle forme de pensée associant ironie et naïveté n’est pas loin lorsque Jankélévitch considère l’ironie comme un extrême paradoxe par lequel les contraires successifs deviennent simultanés et lorsqu’il la compare (en se réfugiant certes derrière la pensée romantique) à l’innocence qui précède le péché c’est-à-dire le schisme entre le bien et le mal84.

Jankélévitch définit avant toute chose l’ironie comme un mouvement de conscience. Notes. Jankélévitch, l’absolu entrevu… • Grand angle, Jankélévitch, Lucien Jerphagnon, Métaphysique. Qu’aurait été Platon s’il n’avait rencontré Socrate ? De même Diogène de Sinope sans Antisthène ? Sans Épicure, qu’aurait pu dire Lucrèce de rerum natura ?

Pas d’Ennéades sans Ammonios Sakkas, grâce à qui Plotin a mieux connu Platon. Plotin ? « Platon ressuscité », dit Augustin. On trouverait bien d’autres exemples de ces rencontres. Si toute philosophie est unique, dès lors qu’elle émane d’une ipséité elle-même unique dans le temps comme dans l’éternité – et là, c’est du Jankélévitch que je cite –, elle n’est pas pour autant une génération spontanée surgie ex nihilo. Ainsi Vladimir Jankélévitch était-il de ceux dont la rencontre décide d’une vie ; à qui l’on doit d’être soi pour de bon et de se connaître, comme le voulait l’inscription de Delphes : « Connais-toi toi-même » . « Fini pour vous le temps des ontologies qui ont tout vu et rien entrevu » Lucien Jerphagnon À qui la découvre, cette philosophie apparaît comme une seule et même journée.

Jankélévitch le charme de l’instant • Grands auteurs, Jankélévitch, Instant, Temps, Nostalgie, Présent. Contempler la beauté du monde, profiter d’un moment de calme, s’abandonner à l’ivresse d’une rencontre… Autant d’instants à vivre pleinement, dans la douceur estivale par exemple. Jankélévitch met le cap sur le présent : métaphysicien et moraliste, professeur inoubliable et féru de musique, il nous apprend à saisir au vol les occasions qui font le sel de l’existence. Elles surgissent dans le temps, conçu sous l’angle du changement et du renouvellement permanents. La philosophe Cynthia Fleury nous initie à cette pensée et note que, pour Jankélévitch, vivre dans l’instant ne signifie pas l’attendre passivement. Plutôt que de le laisser venir, il faut aller à sa rencontre, ce qui suppose du courage, un engagement total de soi.

Dans le cahier central, l’écrivain et grand voyageur Sylvain Tesson rend hommage à celui qui l’a tant inspiré et dont les leçons lui ont servi de boussole dans ses pérégrinations à la surface du globe.