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Philosophie

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Jean-Claude Michéa. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean-Claude Michéa

Pour les articles homonymes, voir Michéa. Jean-Claude Michéa lors d'une réunion du MAUSS à Paris en janvier 2008. Jean-Claude Michéa (né en 1950) est un professeur de philosophie (aujourd'hui à la retraite) et philosophe français, auteur de plusieurs essais consacrés notamment à la pensée et à l'œuvre de George Orwell. Il est connu pour ses positions engagées contre les courants dominants de la gauche qui, selon lui, a perdu tout esprit de lutte anticapitaliste pour laisser place à la « religion du progrès[1] ». Parcours[modifier | modifier le code] Fils d'Abel Michéa, résistant communiste pendant la Seconde Guerre mondiale, Jean-Claude Michéa passe l'agrégation de philosophie en 1972.

Idées[modifier | modifier le code] Philosophes classiques. Logique. Sophisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sophisme

Un sophisme est une argumentation à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui cherche à paraître rigoureux mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique (quand bien même sa conclusion serait pourtant la « vraie »). À l'inverse du paralogisme, qui est une erreur dans un raisonnement, le sophisme est fallacieux : il est prononcé avec l'intention de tromper l'auditoire afin, par exemple, de prendre l'avantage dans une discussion. Souvent, les sophismes prennent l'apparence d'un syllogisme (qui repose sur des prémisses insuffisantes ou non-pertinentes ou qui procède par enthymème, etc.).

Contradiction performative. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Contradiction performative

Cercle vicieux. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cercle vicieux

On peut distinguer trois types de cercle vicieux : Cercle vicieux évolutif[modifier | modifier le code] Dans son sens le plus courant, un cercle vicieux (ou enchaînement diabolique, effet boule de neige ou encore spirale vicieuse) est un ensemble de causes et d'effets qui forment une boucle dégradant la situation, parce que l'effet négatif nourrit et amplifie les causes qui lui donnent naissance. À l'inverse, on parle de cercle vertueux ou de spirale vertueuse, lorsqu'un même mécanisme de rétroaction amplificatrice entraîne des effets positifs ou bénéfiques. L'effet boule de neige est le meilleur exemple de cercle vicieux. Exemples de cercles vicieux évolutifs : dans l'agriculture sur brûlis, les assolements. Paradoxe de Hempel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Paradoxe de Hempel

Énoncé[modifier | modifier le code] Lorsqu'on dit « Tous les corbeaux sont noirs », cette phrase est logiquement équivalente à « Tous les objets non-noirs sont des non-corbeaux », conformément à la loi de contraposition : Paradoxe de Russell. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Paradoxe de Russell

Le paradoxe de Russell, ou antinomie de Russell, est un paradoxe très simple de la théorie des ensembles (Russell lui-même parle de théorie des classes, en un sens équivalent), qui a joué un rôle important dans la formalisation de celle-ci. Il fut découvert par Bertrand Russell vers 1901 et publié en 1903. Il était en fait déjà connu à Göttingen, où il avait été découvert indépendamment par Ernst Zermelo, à la même époque[1], mais ce dernier ne l'a pas publié.

Énoncé du paradoxe[modifier | modifier le code] On peut formuler le paradoxe ainsi : l'ensemble des ensembles n'appartenant pas à eux-mêmes appartient-il à lui-même ? On a immédiatement que y ∈ y ⇔ y ∉ y, donc chacune des deux possibilités, y ∈ y et y ∉ y, mène a une contradiction. Pourquoi les choses ne sont-elles pas aussi simples en théorie des ensembles ? ∃y ∀x (x ∈ y ⇔ x ∉ x) Les solutions du paradoxe[modifier | modifier le code] Origines du paradoxe[modifier | modifier le code] Constructivisme (mathématiques) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Constructivisme (mathématiques)

En philosophie des mathématiques, le constructivisme est une position vis-à-vis des mathématiques qui considère que l'on ne peut effectivement démontrer l'existence d'objets mathématiques qu'en donnant une construction de ceux-ci, une suite d'opérations mentales qui conduit à l'évidence de l'existence de ces objets. En particulier, les constructivistes ne considèrent pas que le raisonnement par l'absurde est universellement valide, une preuve d'existence par l'absurde (c-à-d une preuve où la non-existence entraîne une contradiction) ne conduit pas en soi à une construction de l'objet.

Le constructivisme a conduit au développement de mathématiques constructives qui suivent ces préceptes. Ainsi l'analyse constructive, développée par Errett Bishop (en), n'admet pas la propriété de la borne supérieure, car pour un constructiviste, un nombre réel est forcément engendré par une loi permettant de le calculer avec une précision arbitraire. tel que et. Déduction naturelle. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Déduction naturelle

La déduction naturelle est un système formel proposé par Gerhard Gentzen en 1934[1] pour représenter les preuves en logique du premier ordre de manière aussi proche que possible des façons naturelles de raisonner. L'introduction de la déduction naturelle motivée par l'aspect peu canonique des systèmes à la Hilbert est une étape importante de l'histoire de la théorie de la démonstration pour plusieurs raisons : contrairement aux systèmes à la Hilbert basés sur des listes d'axiomes logiques plus ou moins ad hoc, la déduction naturelle repose sur un principe systématique de symétrie : chaque connecteur est défini par une paire de règles duales (introduction/élimination) ;elle a conduit Gentzen à inventer un autre formalisme très important en théorie de la démonstration, le calcul des séquents ;elle a permis dans les années 1960 d'identifier la première instance [réf. souhaitée] de l'isomorphisme de Curry-Howard.

Possibilité et impossibilité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Possibilité et impossibilité

La possibilité et l'impossibilité sont des catégories modales, tout comme la nécessité ou la contingence. Il y a plusieurs conceptions philosophiques de ce que signifient possibilité et impossibilité. Les interrogations sur celles-ci ont eu lieu dès l'Antiquité grecque, avec par exemple le problème des futurs contingents. Nécessité et contingence. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Nécessité et contingence

La nécessité et la contingence sont des catégories modales, tout comme la possibilité et l'impossibilité. Modus ponens. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Modus. Formalisation[modifier | modifier le code] La règle du modus ponens ou de détachement est une règle primitive du raisonnement. Syllogisme.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Étymologie[modifier | modifier le code] Syllogisme est emprunté au grec συλλογισμός, composé de σύν (syn, « avec ») et λόγος (logos, « parole », « discours », « fable », « bruit », « lettres »)[2]. Le sens de logos à utiliser est tout simplement parole (désignant ici une proposition). Validité (logique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En logique, la forme d'une argumentation déductive est valide si et seulement si elle utilise des règles d’inférence par lesquelles il est impossible d’obtenir une conclusion fausse à partir de prémisses vrais[1].

En science, un test valide est un test qui mesure efficacement ce qu'il est censé mesurer. Prédicat (logique mathématique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir prédicat. Sur les autres projets Wikimedia : prédicat, sur le Wiktionnaire. Marc Aurèle (121-180) - Les chemins de la sagesse. Marc Aurèle naît dans une famille de patriciens romains en 121 après J.C. Il est adopté par l'empereur Antonin pour lui succéder et devient empereur à 40 ans. Venu de bonne heure à la philosophie à travers la lecture d'Epictète, amoureux des arts, il doit vivre 20 ans sous la tente, consacrant son existence à la guerre contre les barbares, à la tête de ses armées, sur le Danube et en Syrie, afin d'assurer la paix de l'Empire. Ses Pensées pour moi-même (douze livres écrits en grec), ont été notées au jour le jour, pendant ses campagnes.

Il meurt sur le front du Danube, en 180, probablement à Vienne. Marc Aurèle.