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FRANCE

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Immigrer au Canada: les Français doivent faire preuve d'humilité. Multiculturalisme, identité, immigration, intégration... Autant d'enjeux qui fascinent Sabine Choquet, détentrice d'un doctorat à la Sorbonne et d'un PhD en Sciences humaines obtenu à l'Université Laval à Québec. Pendant près de douze ans, cette chercheuse, auteure et consultante s'est immergée au Canada et y a observé les pratiques. En quoi le Canada a-t-il une approche de l'immigration différente de la France ? La France était un pays d'immigration, mais ne l'est plus. LIRE AUSSI >> Le Canada veut accueillir plus de francophones... hors Québec Le système d'intégration est aussi différent ?

La France et le Canada possèdent un mode d'intégration des immigrants très différent et le terme d'intégration ne signifie pas la même chose sur les deux continents. Le Canada est l'un des seuls pays au monde, avec l'Australie, à avoir mis en place une Loi sur le multiculturalisme. Est-il plus facile d'immigrer au Canada qu'en France? Il n'est facile d'immigrer nulle part. Liberte Egalite Fraternite – le film » Un voyage pour comprendre le bonheur des nations. Prévenir et lutter contre le « décrochage citoyen », l’autre urgence. Il y a dix ans, nous alertions l’opinion publique sur le décrochage scolaire (qui touchait alors plus de 150 000 jeunes par an) ; aujourd’hui, dans les débats nés des attentats que la France a vécus en 2015 et face à la nécessité d’y apporter aussi des réponses en matière sociale et éducative, il nous semble indispensable de prendre la mesure de l’émergence d’un phénomène nouveau, celui que l’on pourrait nommer « le décrochage citoyen ».

Des préadolescents, des adolescents, des jeunes, se révèlent en rupture avec le sentiment d’appartenance citoyen, entendu comme se sentir membre d’une cité ayant un projet commun auquel on souhaite prendre une part active…. À partir du collège, progressivement, ou de façon plus brutale, ouvertement ou pour beaucoup en silence, ces jeunes ne se vivent plus comme liés à la société à laquelle ils appartiennent, à ses convictions, à ses valeurs, à ce qui fait socle commun. Ce que nous dénommons « décrochage citoyen » est plus grave car c’est une rupture. Renouer avec la ferveur républicaine. France. If we explore French culture through the lens of the 6-D Model©, we can get a good overview of the deep drivers of France’s culture relative to other world cultures. Power Distance This dimension deals with the fact that all individuals in societies are not equal – it expresses the attitude of the culture towards these inequalities amongst us.

Power Distance is defined as the extent to which the less powerful members of institutions and organisations within a country expect and accept that power is distributed unequally. With a score of 68, France scores fairly high on Power Distance. Children are raised to be emotionally dependent, to a degree, on their parents. This dependency will be transferred to teachers and later on to superiors. It is, therefore, a society in which a fair degree of inequality is accepted. Power is not only centralised in companies and government, but also geographically. France, with a score of 71, is shown to be an individualist society.

Long Term Orientation. OPUS09. Conjoncture : Pour en finir avec la défiance, ce mal qui ronge les Français. L'absence de confiance mutuelle, sans équivalent dans les pays étrangers, plombe notre économie et la société. Comment la reconstruire? Astronomique. «Jusqu'à 240 smics annuels!» S'indigne notre confrère L'Humanité à propos des rémunérations 2010 des patrons du CAC 40. Il n'est pourtant pas sûr que ces grands écarts soient ce qui torture le plus les esprits. Yann Algan, Pierre Cahuc et André Zylberberg le soulignent avec force dans leur nouvel ouvrage sur le «mal français». «Psychologie collective» dépressive Les auteurs partent du constat, devenu classique, selon lequel la France est la championne mondiale de la sinistrose, comme l'attestent tous les sondages internationaux. Ils citent l'expression grinçante de l'écrivain Jules Renard, bien connu des écoliers: «Il ne suffit pas d'être heureux, encore faut-il que les autres ne le soient pas.»

C'est dire si le diagnostic sur notre «psychologie collective» dépressive n'est pas nouveau. «Société bloquée» Liberté, Egalité, Fraternité. Héritage du siècle des Lumières, la devise " Liberté, Egalité, Fraternité " est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française.

Souvent remise en cause, elle finit par s'imposer sous la IIIème République. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd'hui partie de notre patrimoine national. Estampe du XVIIIème siècle, représentantla devise de la République française ©Rmn Associées par Fénelon à la fin du XVIIème siècle, les notions de liberté, d'égalité et de fraternité sont plus largement répandues au siècle des Lumières. Lors de la Révolution française, " Liberté, Egalité, Fraternité " fait partie des nombreuses devises invoquées. A partir de 1793, les Parisiens, rapidement imités par les habitants des autres villes, peignent sur la façade de leurs maisons les mots suivants : "unité, indivisibilité de la République; liberté égalité ou la mort" mais ils sont bientôt invités à effacer la dernière partie de la formule trop associée à la Terreur.

Sacrés français ! - Courrier international. Fin d’année scolaire oblige, la France se met à l’heure du baccalauréat. “Le candidat a quatre heures pour surmonter l’angoisse de la page blanche, avec, à l’arrivée, la possibilité d’accéder à l’enseignement supérieur”, note, fin juin, dans le quotidien madrilène El Confidencial, une journaliste espagnole installée en France. Non sans une certaine admiration, elle constate à quel point les sujets de l’épreuve de philosophie passionnent en France, "le pays place cette discipline au cœur de l’enseignement secondaire”, et, ajoute-t-elle,"il n’est pas rare, quand on monte dans le métro à Paris, de voir des jeunes qui lisent des livres de philosophie, encore de nos jours.

Camus, Sartre, Derrida. " Elle explique que cette épreuve est considérée “quasiment [comme] un rite de passage à la vie adulte". Rien à voir avec l’Espagne, où “la matière est en chute libre, discréditée", juge un professeur de philosophie espagnol qu’elle a interviewé. Plus sur le sujet. Liberté, égalité, morosité. LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Anne Chemin C'est une énigme aussi vieille que les classements internationaux sur le bonheur : si l'on en croit les enquêtes, les Français sont un peuple d'incorrigibles grincheux. Un sondage du réseau Gallup mené en 2013 dans 51 pays les sacre ainsi champions du monde du pessimisme, loin devant les Afghans ou même les Irakiens. Ils se disent inquiets pour leur avenir, mécontents de leurs élites, déçus par leur école : à les entendre, leur pays va à vau-l'eau, leurs élus sont des incapables, leur économie est en lambeaux. "Ce qui fait aujourd'hui défaut, en France, c'est la capacité à se projeter dans des lendemains qui chantent", résume en souriant l'historien Christophe Prochasson, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales.

>> Lire aussi : En France, le malheur n'attend pas le nombre des années Cette mélancolie persistante intrigue depuis des années sociologues, historiens, politologues et économistes. Pour M.

Economie francaise

De plus en plus de jeunes quittent la France. La France perd-elle ses forces vives ? La chambre de commerce et d'industrie de Paris-Ile-de-France (CCIP), qui représente 800 000 entreprises, commence à s'inquiéter de voir de plus en plus de jeunes cadres faire leurs valises. Formés dans un pays où la morosité est quasiment devenue un art de vivre, ils se laissent aspirer par une course aux talents devenue mondiale. « Depuis quelques mois, constate la CCIP, ces questions majeures font la ‘‘« une » des médias, en particulier étrangers.

Devant d'évidents signes d'une mobilité accrue des jeunes, des cadres dirigeants de grands groupes, des grandes fortunes ou d'entrepreneurs, des observateurs français s'inquiètent de ce qui pourrait s'apparenter à une hémorragie. » Pour y voir plus clair sur la réalité du phénomène, la CCIP a analysé les informations disponibles. Un document, que Le Monde a pu consulter, sera rendu public le 12 mars à l'occasion de deux tables rondes organisées à Paris. D'ailleurs, M. Benoît Floc'h.