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Reflexions

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Theconversation. Fab labs, living labs, design labs, hackerspaces, makerspaces, coworking spaces… Les espaces d’innovation ouverte se sont multipliés ces dernières années et prennent des formes variées : lieux de prototypages rapides, d’incubation, d’accélération, de réflexion sur les usages.

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Ils partagent néanmoins des caractéristiques communes comme le souligne la définition proposée dans le livre blanc sur les open labs : « Un lieu et une démarche portés par des acteurs divers, en vue de renouveler les modalités d’innovation et de création par la mise en œuvre de processus collaboratifs et itératifs, ouverts et donnant lieu à une matérialisation physique ou virtuelle » Ainsi les processus d’innovation dans ce type d’espace sont marqués par des logiques communes d’ouverture, de décloisonnement, d’échanges au sein d’une communauté large. C’est dans ce cadre qu’apparaissent des espaces ouverts et collaboratifs dédiés à l’innovation et la créativité artistique et culturelle. Quatre dynamiques. La Culture doit-elle être libre et gratuite. Mardi soir, le magazine Usbek et Rica organisait une conférence à la Gaîté Lyrique sur le thème de « La Culture doit-elle être libre et gratuite ?

La Culture doit-elle être libre et gratuite

« . Il s’agissait de la cinquième édition du Tribunal pour les générations futures, dont voici le pitch : Parce que l’avenir n’est pas encore mort, nous avons plus que jamais besoin de l’explorer ! Chaque trimestre, accusé, procureur, avocat, témoins et jury populaire statuent sur un enjeu d’avenir… pour identifier les bouleversements d’aujourd’hui et les défis de demain.La culture doit-elle être libre et gratuite ? La philosophie hacker dessine une nouvelle société du partage, dans laquelle la culture doit trouver un modèle économique à la fois stable et ouvert.

Le principe de ces soirées est qu’un jury, composé de personnes choisies au hasard dans la salle, est invité à se prononcer sur une question à l’issue du réquisitoire d’un procureur, de la plaidoirie d’un avocat et de la déposition des témoins. Mesdames, messieurs les jurés. J'aime : L'Internet ne se régule pas. Il devient comique de voir à quel point l'Internet semble être le parangon maudit du secteur "du divertissement".

L'Internet ne se régule pas

Cela a commencé en 1994, avec le Web Louvre. Dix-sept ans après, quel chemin ! On aurait pu comprendre, anticiper et aujourd'hui être prêt. Mais non. A grands coups de "lois en i" (Dadvsi, Loppsi, Hadopi), on a tenté de faire entrer l'Internet dans le rang. La société, tout comme l'Internet, c'est nous, jusqu'à preuve du contraire et "refermement" du modèle au profit de quelques-uns. Quand l'Internet permet de repenser la logique d'intermédiation, de "distribution", on comprend que cela puisse entrer en résonance avec ceux qui ont fait le choix du "stock" : maisons de disques, sociétés de distribution et d'exploitation cinématographique... Pourquoi ? Surtout quand on voit les efforts qui ont été déployés pour écouter leurs doléances.