background preloader

Podcasts autour du roman d'amour

Facebook Twitter

Ces romans qui font l'amour. 14 février : fête des Valentin, et, paraît-il, des amoureux !

Ces romans qui font l'amour

A cette occasion, nous vous proposons de revenir sur la place de l'amour au cœur de la littérature, et ce, même si cette fête n'y a pas (encore ?) Laissé de trace. Dans son Histoire des romans d'amour, Pierre Lepape, écrivain, journaliste et critique, a recensé et décrypté près de quatre-vingt-dix romans du genre, célèbres, ou moins fameux. Une démarche qui lui semblait importante, "précisément parce qu'il s'agit de l'amour. " : "c'est quand même les moments les plus intenses de la vie, quel que soit le pays où l'on se trouve, ou encore la culture à laquelle on appartient. On a besoin de romans pour figurer, rendre compte de cette intensité, s'exercer à une sorte de pédagogie de l'acte d'aimer.

>>> Vous pouvez savourer certains extraits de ces œuvres dans les Fictions/ Théâtre et Cie, de France Culture des 12 et 19 février (partie 1/ partie 2). Ils nous racontent quand l'amour se romance... Du côté de chez Pierre Lepape. La Révolution de l'amour. Un roman d’amour : Belle du seigneur d’Albert Cohen. Par Adèle Van Reeth Réalisation : Somany Na Lectures : Marianne Basler Pourquoi l’amour est-il un sujet romanesque par excellence ?

Un roman d’amour : Belle du seigneur d’Albert Cohen

Dans les Fragments d’un discours amoureux, Barthes propose cette réponse : Si je suis amoureux, je peux rechercher lire, estimer tous ceux qui ont essayé d’éclairer l’être de l’amour ; mais en moi quelque chose d’intraitable finit toujours par dire : qu’est-il pour moi (ce moi n’étant pas ma personne, mais le type auquel me pousse une certaine force) ? Carole Auroy MC © Radio France Références musicales: - JC Bach, Prélude et fugue en ut Maj BWV 846 - Erik Satie, Les trois valses distinguées du précieux dégouté. Un roman d’amour : Anna Karénine de Leon Tolstoï. Par Adèle Van Reeth Réalisation : Somany Na Lectures : Marianne Basler Trois romans d’amour, c’est ce que vous offrent les nouveaux chemins pour cette deuxième semaine de mai, après Aurélien, d’Aragon, hier, et avant Belle du Seigneur, d’Albert Cohen, c’est aujourd’hui du conflit entre famille et passion, beauté morale et beauté du corps, mari et amant que nous allons parler en compagnie de Michel Aucouturier qui vient nous proposer sa lecture d’Anna Karénine de Tolstoi.

Un roman d’amour : Anna Karénine de Leon Tolstoï

Michel Aucouturier MC © Radio France. Un roman d’amour : Aurélien de Louis Aragon. Par Adèle Van Reeth Réalisation : Somany Na Lectures : Marianne Basler Pourquoi les histoires d’amour sont-elles romanesques ?

Un roman d’amour : Aurélien de Louis Aragon

Et bien parce qu’elles finissent mal, en général, mais qu’entre le début et la fin, il y a l’histoire, les histoires, dont les péripéties et retournements forment le romanesque par excellence– car si les histoires d’amour finissaient bien, la littérature ne s’y serait pas attardée au-delà d’un recueil de nouvelles – ou d’une collection de romans de gare. Demain, Michel Aucouturier nous fera voyager dans la Russie de Tolstoï aux côtés de Vronsky, Levine et Anna Karénine, mercredi, Carole Auroy assumera l’autodestruction de la passion amoureuse dans Belle du Seigneur et jeudi, et bien jeudi, l’amour cédera le pas à la religion, ou plutôt se sacrifiera sur l’autel des cérémonies religieuses du jeudi de l’Ascension. Daniel Bougnoux MC © Radio France. Ecrire l'amour. Collection Témoignages Un documentaire de Julie Berthier et Julie Beressi Prise de son : Clémence Bonfils La mécanique des couples © Gilbert Garcin (courtesy of Galerie Camera Obscura) Avez-vous le souvenir d'avoir écrit ou reçu un jour un mot doux, une lettre d'amour ou de rupture ?

Ecrire l'amour

Replongez dans cet état si étrange, d'être seul face à une page blanche, seul face au fantasme que l'on se fait de l'autre, si loin et si proche. Il nous faut, bien souvent, tout un rituel pour entrer en transe : des lieux fétiches, des musiques singulières ; l'écriture devient alors viscérale, salvatrice, jouissive. La correspondance est intime, destinée à soi et surtout à lui, à elle. Suivent une petite carte dans une cour d'école, un billet de banque griffonné dans un train, une lettre et son enveloppe timbrée en guise de réponse, un échange de courriels digne d’un roman épistolaire, une série de textos archivés dans un téléphone portable…