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Spécifications fonctionnelles des notices bibliographiques. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Spécifications fonctionnelles des notices bibliographiques

Les Spécifications fonctionnelles des notices bibliographiques (en anglais Functional Requirements for Bibliographic Records, FRBR) sont une modélisation conceptuelle des informations contenues dans les notices bibliographiques des bibliothèques. Elles ont été développées par un groupe d'experts de l'IFLA de 1991 à 1997, et approuvées en 1997 par le Comité permanent de la Section de catalogage de l’IFLA et publiées en 1998[1]. Les FRBR ne sont pas une norme de notice bibliographique, comme les normes ISBD ou Unimarc, mais décrivent les informations d'une notice bibliographique d'un point de vue logique[2] en utilisant le modèle entité-association. Objectifs et méthode[modifier | modifier le code] Objectifs[modifier | modifier le code] Méthodes[modifier | modifier le code] Les opérations de l'utilisateur[modifier | modifier le code] Les FRBR, qu'est-ce que c'est ? Dans le contexte de la société de l'information, beaucoup de gens, et notamment les geeks, pensent qu'ils ont des choses à apprendre des bibliothécaires, car ces derniers ont une certaine expérience dans des domaines devenus clef : le catalogage, la classification, l'indexation.

Les FRBR, qu'est-ce que c'est ?

Pour faire ouvert, dites : les métadonnées, le Web sémantique, les ontologies. Ah, je vois une lueur d'intérêt dans votre oeil... Or, pour gérer des données, ces gens-là (les geeks) travaillent de la manière suivante : ils font de la modélisation, puis des spécifications, et enfin ils implémentent. Nous, pauvres bibliothécaires et catalogueurs, le nez dans le guidon trop souvent, nous avons commencé par créer un format d'implémentation (MARC), s'appuyant quand même sur une norme (l'ISBD).

Mais mieux vaut tard que jamais, nous avons fini par faire la modélisation et les spécifications de nos données bibliographiques : ce sont les FRBR. Comment ça marche ? A quoi ça sert ? FRBR, FRBRer. Recontextualisation Je me suis retrouvé à creuser le modèle FRBR (pour une formation Médial où j’ai croisé Manue au milieu de son tour de France), et j’ai découvert que ça a quand même un peu bougé depuis la toute première présentation qui m’en a été faite à l’Enssib en 2004.

FRBR, FRBRer

Le modèle de base lui-même n’a pas changé (on a toujour des oeuvres/expressions/manifestations/items, reliées à des autorités/sujets) mais d’autres termes ont fait leur apparition, que j’ai eu du mal à situer l’un par rapport à l’autre : FRBRER et FRBROO. Précision utile : je ne participe pas aux instances décisionnelles et autres groupes techniques qui développent les différents modèles de données évoqués ici. Ma compréhension s’en trouve forcément limitée. Si vous avez des éclairages complémentaires, voire des critiques face à mes erreurs d’interprétations et mes ignorances, n’hésitez pas !

FRBR (tout court) Le modèle FRBR est né d’un groupe de travail de l’IFLA dans les années 1990. Groupe technique sur l'adoption de RDA en France. Comment appliquer le modèle FRBR aux documents qui font l'objet d'une seule et unique publication ?

Groupe technique sur l'adoption de RDA en France

Comment traiter les unica (par ex. "Les demoiselles d'Avignon") ? Les quatre entités du Groupe 1 du modèle FRBR (Œuvre, Expression, Manifestation, Item) sont présentes dans toute ressource (qu’elle soit publiée et donc représentée par plusieurs exemplaires ou qu’il s’agisse d’un document unique par nature : manuscrit d’écrivain, tableau, etc.). Dans le cas du tableau « Les demoiselles d’Avignon », l’ Œuvre correspond aux concepts qui ont présidé à la création de ce tableau par Picasso, l’Expression à l’agencement de formes et de couleurs utilisées par Picasso pour réaliser ces concepts, la Manifestation est la définition abstraite des caractéristiques physiques (support, dimensions, etc.) de l’ensemble des exemplaires qui matérialisent l’Expression et l’Item correspond au seul et unique exemplaire.

Groupe technique sur l'adoption de RDA en France. - Les catalogueurs conserveront-ils la maîtrise des données qu'ils récupéreront ?

Groupe technique sur l'adoption de RDA en France

Comment garantir la pérennité des données ? Il n’y aura pas de changement tant qu’on restera dans la structure actuelle des catalogues et les processus de récupération de notices. Lorsqu’on passera à une structuration des données fondée sur RDF et qu’on se tournera vers les technologies du Web sémantique, on n’effectuera plus de récupération de notices, mais on mettra en œuvre des liens vers des données. Se posera alors la question de la source des données : au catalogueur d’identifier les sources fiables qui s'engagent à assurer la pérennité de leurs données (en particulier, les agences bibliographiques nationales). - Quel sera le rôle des agences nationales (BnF, ABES) ? - Est-ce qu'on récupérera des données RDA en provenance de la Library of Congress dès 2013 ? Oui, mais l’impact sera mineur tant que ce seront des notices MARC.

Définition. Groupe technique sur l'adoption de RDA en France.