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La science dissèque les Anonymous. L'anthropologue Gabriella Coleman, spécialiste reconnue des Anonymous, a été la première à suivre le phénomène. Dans cet article fleuve, elle dresse le portrait de ces nouveaux activistes. Dans cet article, initialement paru en anglais et que nous rééditons, l’anthropologue Gabriella Coleman synthétise ses découvertes et ses analyses sur le mouvement des Anonymous. Chercheuse en sciences humaines à l’Université de New York, elle est actuellement l’une des plus fines observatrices des activistes d’Occupy Wall Street. Pris dans son ensemble, le concept d’Anonymous désigne une réalité vaste et complexe ; ce nom prend actuellement tout son sens dans un monde dans lequel son rôle est de coordonner une série d’initiatives décousues, lesquelles vont du trolling aux revendications politiques.

Partant de là, la difficulté découle du fait que le concept d’Anonymous est délibérément nimbé d’un certain mystère. Hackers Genèse politique Cinq jours plus tard, une autre vidéo était mise en ligne. Consent of the Networked. Etude : Un tiers des tweets ne valent pas la peine d’être lus. Des chercheurs de trois prestigieuses universités américaines se sont penchés sur le phénomène Twitter et plus particulièrement sur le contenu et la pertinence des micro messages échangés sur le réseau social.

À travers un site baptisé « Who Gives a Tweet » (en français qu’est ce qu’on en a à Tweeter »), ils ont mis en place un principe de « Hit parade » des tweets : Les utilisateurs reçoivent une note sur leurs propres tweets s’ils acceptent de noter les tweets de leur followers et tout ceci de façon anonyme. Sur une période de 19 jours donc, ce ne sont pas moins de 1 443 visiteurs qui ont noté 48.738 tweets issus de 2014 comptes différents.

À l’heure des comptes le résultat est sans appel, les participants ont aimé 36% des tweets, n’en ont pas aimé 25% et ont placé le reste des tweets soit 39% dans la catégorie « neutre ». Selon Michael Bernstein, doctorant au MIT et ayant participé au projet, plusieurs éléments peuvent expliquer de tels résultats : Michel Bauwens : “Le P2P préfigure la société de demain” Le monde de demain fonctionnera-t-il en peer-to-peer ? Dénoncé par l’Hadopi et trop souvent réduit aux questions de téléchargement, le peer-to-peer (P2P) fait référence à une forme d’architecture d’un réseau informatique. Un modèle qui imprègne peu à peu nos mode de pensée et d’engagement, au point de dessiner les contours d’une alternative au modèle capitaliste. C’est en tout cas la thèse défendue par Michel Bauwens, théoricien reconnu des réseaux pair-à-pair et fondateur de le P2P Foundation.

Nous l’avons rencontré en décembre dernier à La Cantine, à l’occasion d’un séminaire organisé par le W2S et intitulé « From Collaborative Prosumer Capitalism to a Commons-based P2P Economy ». On parle généralement de peer-to-peer lorsqu’on évoque le téléchargement illégal. Lorsqu’on parle de peer-to-peer, on parle effectivement d’abord de la structure d’un réseau. Parmi les grands projets collaboratifs, on peut citer Libre office ou Wikipedia etc. Voilà. A lire également sur Silicon Maniacs : « Un futur sans humain » : Mais que raconte vraiment Bill Joy ? Pour accompagner notre réflexion autour de la question « Sommes-nous encore utiles ?

» et pour préparer la plénière de la troisième journée des TechDays, nous poursuivons la publication d’une série d’articles. Nous revenons sur l’idée d’un futur sans humain, issue d’un article de Bill Joy qui nous a inspiré notre thématique « agents intelligents ». Annoncer un futur sans humain ? C’est la prophétie de Bill Joy, l’inventeur du langage informatique Java et cofondateur de Sun Microsystems, dans l’article « Why the future doesn’t need us ?

» paru en 2000 dans le magazine Wired . Une chose est sûre : ce (très) long article a fait parler de lui ! Problème : on est un peu déçu . 1. Publier une mise en garde contre les méfaits des technologies dans un article de 70 000 signes , sans une seule sous-partie ou sans utilisation des intertitres n’est pas si courant. Rédiger une tribune sur le site de Wired pour mettre en garde contre le développement des nouvelles technologies était un pari osé . 2. Le peer-to-peer, clé de voûte pour les économies futures ? « Ce ne sera pas une conférence sur comment devenir riche avec des startup ? , » souriait Michel Bauwens au début du séminaire W2S à la Cantine de vendredi 16 décembre. Les deux heures et demi de présentation et de discussion qui ont suivi, ayant pour thème « From Collaborative Prosumer Capitalism to a Commons-based P2P Economy », ont pourtant mis en avant la possibilité d’un véritable modèle économique alternatif basé sur le peer-to-peer (P2P).

Loin d’être une utopie pour un futur lointain, il s’infiltre toujours plus dans nos pratiques quotidiennes et pourrait constituer la clé de la durabilité à moyen et long terme de nos économies et de nos sociétés. Les évolutions de la coopération Pour Michel Bauwens, le Peer-to-Peer est loin d’être exclusivement ancré dans l’immatériel et le virtuel. Les individus contribuent désormais à des projets communs qui dépassent le simple échange direct, sur la base d’une motivation intrinsèque (à l’image de Wikipédia, par exemple). Conclusions. As | Posted in #politics: