Qu'est-ce-que le retour ou la restitution des biens culturels. Entre réclamations et restitutions — Orgueil et Patrimoine. Depuis les années soixante-dix, de nombreux pays anciennement colonisés réclament la restitution de leur patrimoine culturel « pillé », ceci en raison de son importance dans la construction identitaire des nouveaux États.
Ainsi, la question des objets « d’art premier », Africains par exemple, qui ont quitté leurs pays d’origine légalement ou illégalement, est parfois devenue la source de contentieux entre les États détenteurs et les États d’origines. L’ampleur de ces réclamations est telle que l’UNESCO a mis en place un instrument de lutte contre le trafic illicite de biens culturels et souhaite favoriser les restitutions.
Dans cette étude, nous présenterons dans un premier temps cette convention, ainsi que ses limites, puis dans un second temps nous présenterons deux exemples de restitutions avant de nous intéresser en dernier lieu aux réclamations de restitution non abouties à l’instar des marbres du Parthénon. I – La convention de 1970 : une volonté limitée ? II – Exemples de retour. L'aliénation des collections publiques. Disponible au format Acrobat (91 Koctets) Le principe d'inaliénabilité du domaine public, qui existe depuis l'Ancien Régime, s'applique en particulier aux collections des musées publics et a été consacré par la loi n° 2002-5 du 4 janvier 2002 relative aux musées de France.
Plusieurs articles de cette loi ont été codifiés, de sorte que ce principe figure désormais à l'article L. 451-5 du code du patrimoine : « Les biens constituant les collections des musées de France appartenant à une personne publique font partie de leur domaine public et sont, à ce titre, inaliénables. » L'article L. 451-8 du même code précise toutefois qu'« une personne publique peut transférer, à titre gratuit, la propriété de tout ou partie de ses collections à une autre personne publique si cette dernière s'engage à maintenir l'affectation à un musée de France. » En novembre 2006, le rapport sur l'économie de l'immatériel, remis par MM. Article TV5 Monde: « Frises du Parthénon: la médiation d’abord, les tribunaux ensuite, prône la Grèce. » — Orgueil et Patrimoine.
L’effervescence entourant la présence depuis lundi à Athènes de l’avocate, toute nouvelle épouse de l’acteur George Clooney, a culminé pour son rendez-vous mercredi avec le Premier ministre Antonis Samaras et sa visite du musée de l’Acropole.
Accompagnée des deux figures du barreau londonien chargées de faire des « propositions » à la Grèce, Me Clooney a interprété sa partition d’avocate: « il est temps que la Grande-Bretagne rende ces pièces à la Grèce » pour corriger « une injustice qui a duré trop longtemps », a-t-elle plaidé. Son confrère Geoffrey Robertson, du cabinet Doughty Street Chambers, s’est pâmé devant ces 75 mètres de plaques sculptées en marbre remontant au Ve siècle avant notre ère: « un instantané des débuts de la civilisation », a affirmé l’avocat, qui fait de leur « réunification » un enjeu « mondial ». Le musée de l’Acropole à Athènes : un musée dans l'attente - Ép. 2/4 - Les objets de la discorde : comment restituer les trésors culturels spoliés ?
Au début du XIXe siècle, la crainte de voir disparaître les racines de la civilisation européenne provoque l’apparition d’aventuriers qui se lancent dans le rapt d’œuvres de l’Antiquité grecque.
Lord Elgin se voit en « sauveur » des marbres du Parthénon, postulant que le pays qu’il pille n’est pas capable de prendre la mesure de leur valeur. Ce discours de « s’approprier pour sauver » appartient-il au passé ? Benoît de l’Estoile : On pourrait croire que le rapt des frises est de l’histoire ancienne mais en fait les termes du débat n’ont pas beaucoup évolué depuis 1801. L'idée selon laquelle les objets seront mieux préservés dans les musées occidentaux court des débats sur les antiquités égyptiennes jusqu’à celui sur la restitution des œuvres d’art africain à leurs pays d’origine aujourd’hui. François Queyrel : Mais même à l’époque, il ne faut pas penser que le geste de Lord Elgin n’a suscité que de l’exaltation face à un héros venu sauver des œuvres en péril.
Liens. Special issues. Axcerpt of interview from Mr.
Konstantinos Karamanlis, Prime Minister "Culture is a social investment because the world needs values and humanity" Journalist: Is it meaningful to continue the campaign for the return of the Parthenon Marbles with the same passion, when the British appear negative toward our request, or would it be wiser to change our tactics and start negotiations in a different manner? La Grèce réclame à nouveau à Londres de rendre les marbres du Parthénon. Fermé pour cause d'épidémie de coronavirus, le Parthénon à Athènes en Grèce a rouvert lundi 18 mai.
Seulement voilà, celui-ci est toujours orphelin de ses frises de marbre, exposés au British Museum de Londres. Samedi, la Grèce a donc pressé le Royaume-Uni de les lui restituer. Ces sculptures antiques ont été détachées du Parthénon et expédiées au Royaume-Uni au début du XIXe siècle par le diplomate britannique Lord Elgin. Elles sont désormais l'une des pièces maîtresses du British Museum.Londres a toujours refusé de restituer ces frises, également connues sous le nom de marbres d'Elgin, arguant qu'elles avaient été emportées avec l'autorisation des dirigeants ottomans d'Athènes de l'époque.
Parthenon. Lorsque j'ai appris qu'un de mes collègues à la Chambre des Communes, Richard Allan, archéologue de formation comme moi, avait pris l'initiative d'une vaste campagne pour la restitution des frises du Parthénon à la Grèce, j'ai aussitôt pris contact avec lui pour l'appuyer depuis la Belgique.
En effet, la triste histoire de ces hauts-reliefs arrachés littéralement de leur contexte au début du XIXe siècle par Lord Elgin constitue sans doute un épisode peu glorieux de l'histoire britannique ; mais elle est surtout représentative de l'état d'esprit s'assimilant au pillage des biens culturels par les pays occidentaux, qui a sévi de façon endémique tout au long du XIXe siècle et une partie du XXe siècle. Le débat sur la restitution des frises du Parthénon a eu lieu depuis que Melina Mercouri, ministre de la culture de Grèce en a réclamé le retour en 1982. C'est la raison pour laquelle la campagne que nous entamons, au Royaume-Uni, en Belgique, et dans d'autres pays, est nécessaire. Enjeu Liens. Rendre les marbres grecs. Analyse Ce samedi, plus de 200 personnalités internationales seront présentes à l’inauguration du nouveau musée de l’Acropole (lire les deux pages précédentes) et pourront juger cet écrin que certains surnomment déjà "le meilleur musée du monde".
Mais le directeur du British museum a décliné l’invitation (comme celui du Louvre qui possède aussi quelques pièces). Ils sont en effet, mal pris car ce musée est le point d’orgue d’une vaste campagne lancée en 1982 déjà, pour obtenir la restitution des marbres du Parthenon, appelés en Angleterre, les "marbres d’Elgin". Malgré les protestations, les campagnes politiques, les pétitions, malgré ce nouveau musée, Londres est resté inflexible et, aujourd’hui, à l’étage supérieur consacré à la frise de Phidias, avec sa vue magnifique sur le rocher de l’Acropole, une bonne partie de la frise est faite de moulages, faute d’accord avec les Anglais !
13 La Libert Rendre a Athenes ce qui etait a Athena marbres. Athènes vs le British Museum : les négociations du Brexit relancent le débat autour de la restitution des marbres du Parthénon. Le dernier projet de mandat de négociation de l’Union européenne fait mention d’une clause relative au retour dans leur pays d’origine des biens culturels volés.
La Grèce tente un nouveau coup de poker dans son face-à-face avec le British Museum pour récupérer les « marbres du Parthénon ». La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’est pas sans risque. Outre de nombreuses négociations commerciales, elle vient de relancer les discussions autour de la restitution des marbres du Parthénon qui opposent depuis près de 200 ans la Grèce au British Museum. Frise du Parthénon au British Museum : la Grèce s’impatiente.
À la suite de 200 ans d’échecs des négociations, la Grèce pourrait recourir à l’aide internationale pour demander la restitution des frises du Parthénon.
Alors que le British Muséum s’apprête à fêter les 200 ans de l’installation de la frise du Parthénon en son sein, les célébrations risquent bien de tourner court. En effet, ce que les détracteurs du musée surnomment le « Black anniversary » pourrait voir une première avancée dans les négociations entre la Grèce et le Royaume-Uni au sujet de la restitution de la frise.
Ramenés en 1801 par Lord Elgin, alors ambassadeur auprès de l’Empire Ottoman, sous prétexte de « permettre au goût anglais de s’affiner », les marbres furent installés dans une dépendance de sa résidence de Park Lane. En juin 1816, criblé de dettes et mis sous pression populaire, Elgin est contraint de revendre la frise à l’État anglais, pour un prix deux fois moindre que ce qu’elle lui a coûté. Pékin souhaite le retour à Athènes des frises du Parthénon exposée à Londres. Pour récupérer les marbres du Parthénon, la Grèce propose à l’Angleterre de faire du troc. Londres craint que la restitution des frises du Parthénon s’invite dans les négociations du Brexit. Les marbres du Parthénon emportés loin du Parthénon, un « acte créatif »? Imaginez que j’emporte ce Thermos, le votre Guillaume, pour le mettre chez moi.
Imaginez ensuite que vous me le réclamiez et que je vous réponde que sortir ce Thermos de son environnement habituel, ce studio de radio, pour le mettre sur une de mes étagères, constitue avant tout un « acte créatif ». C’est ce qui vient de se passer, entre la Grèce (vous dans cette parabole) et le Royaume-Uni (moi). Quant au Thermos ce sont les marbres du Parthénon (frise, fronton et plaques sculptées) qui ont été saisis dans l’acropole athénienne par Lord Elgin au début du 19ème siècle, puis vendus par le même Lord au British Museum. Ces marbres, dont le patrimoine grec est privé voir amputé, font l’objet d’une bataille diplomatique depuis des années. Une tribune pour la restitution des marbres du Parthénon accuse le British Museum.
La frise du Parthénon, 160 m de marbre sculpté au Ve siècle avant notre ère parait la partie intérieure du monument jusqu’au début du XIXe siècle quand Thomas Bruce, plus connu sous son titre de Lord Elgin, l’a méthodiquement démontée et transportée à Londres où elle se trouve toujours. C’est une des pièces maîtresses, elles y sont pourtant nombreuses, du British Museum. Renommée alors Marbres d’Elgin, ce chef d’oeuvre fait l’objet d’une demande de restitution par les autorités grecques depuis deux siècles, sans succès. C’est donc une controverse qui dure entre la Grèce et le Royaume Uni. Mélina Mercouri, alors Ministre de la Culture, avait fait une campagne poignante au milieu des années 1980 pour en obtenir la restitution. Greece looks to international justice to regain Parthenon marbles from UK. Greece has not abandoned the idea of resorting to international justice to repatriate the Parthenon marbles and is investigating new ways in which it might bring a claim against the British Museum.
As campaigners prepare to mark the 200th anniversary of the antiquities’ “captivity” in London, Athens is working at forging alliances that would further empower its longstanding battle to retrieve the sculptures. “We are trying to develop alliances which we hope would eventually lead to an international body like the United Nations to come with us against the British Museum,” the country’s culture minister, Aristides Baltas, revealed in an interview. “If the UN represents all nations of the world and all nations of the world say ‘the marbles should be returned’ then we’ll go to court because the British Museum would be against humanity,” he said. “We do not regard the Parthenon as exclusively Greek but rather as a heritage of humanity.” Frise du Parthénon : l’effet de crise grecque - KPMG France. L'Unesco demande le retour des frises du Parthénon. Soutenue par l'organisation internationale, la Grèce demande le retour de son patrimoine à Athènes, conservé aujourd'hui par le British Museum de Londres.
Cela dure depuis plus de trente ans. En 1983, l'actrice Melina Mercouri, alors ministre de la Culture, avait demandé officiellement le retour à Athènes des frises orientales du Parthénon, conservées par le British Museum de Londres. Cette requête qui pouvait à première vue sembler légitime est pourtant restée lettre morte. Aujourd'hui, c'est sous l'égide de l'Unesco qu'une nouvelle campagne de mobilisation voit le jour. Pékin soutient Athènes dans son combat pour récupérer les frises du Parthénon.
Cet article date de plus d'un an. Le président chinois Xi Jinping, en visite à Athènes, a déclaré soutenir la Grèce pour le retour des fameuses frises du Parthénon, conservées au British Museum à Londres. Article rédigé par France Télévisions Rédaction Culture Publié le 12/11/2019 17:07 Mis à jour le 12/11/2019 17:07 Temps de lecture : 1 min. Marbres du Parthénon : un trésor... géostratégique. L'affaire des marbres du Parthénon provoque des rapprochements parfois inattendus. La Turquie vient de se ranger aux côtés de la Grèce après l'annonce par le British Museum du prêt d'une sculpture au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. "Nous soutenons la Grèce dans ses efforts de retour du dieu Illisos au musée de l'Acropole", a déclaré le chef du gouvernement turc Ahmet Davutoglu, lors du "Conseil de coopération bilatérale" entre les deux pays longtemps ennemis, qui s'est tenu à Athènes le 6 décembre dernier.
La veille, le Premier ministre grec Antonis Samaras avait fait part de sa colère à l'annonce du prêt de cette statue. C'est "une provocation à l'égard du peuple grec", avait-il dénoncé dans un communiqué. L'art et la diplomatie Si, selon Clausewitz, la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens, l'art en est un très symbolique. Elles n'avaient jamais quitté Londres. Comité Suisse pour le Retour des Marbres du Parthénon - Publications. Le Parthénon symbole de l'UE To Vima 17.11.19 révisé par DS 11. La restitution des oeuvres d’art : le début d’une nouvelle politique culturelle ? – Classe Internationale.
Les imposantes statues moaï vont-elles bientôt quitter les musées européens et retourner sur l’île de Pâques ? Les frises du Parthénon d’Athènes conservées par le British Museum vont-elles enfin retrouver le sol grec ? Statue Moaï conservée au Musée du Quai Branly, elle représente l’esprit d’un ancien membre de l’île Ce sont des questions posées suite aux revendications de nombreux peuples qui se sentent spoliés de leur patrimoine. Restitution des biens culturels mal acquis : à qui appartient l’art ?
Ces dernières années, les demandes de restitution d’œuvres conservées dans les musées européens et acquises irrégulièrement et souvent dans le cadre des conquêtes coloniales se sont multipliées. Vol57n1,2004. Le directeur du Grand musée égyptien souhaite le retour de la pierre de Rosette dans son pays. Entrée au British Museum en 1802, la stèle qui a permis à Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes, est réclamée depuis des années, sans succès, par l'Égypte. Aujourd'hui, Tarek Tawfik, le directeur du nouveau Grand musée égyptien, situé au pied des pyramides de Guizeh, émet le souhait de revoir ce chef-d'œuvre dans son pays.
Une pomme de discorde inscrite dans le temps. A qui appartient la culture ? 1 - Les biens culturels dans la géopolitique mondiale - Géopolitique, le débat. Publié le : 21/04/2013 - 13:40Modifié le : 19/04/2013 - 16:42 Depuis quinze ans, les demandes de restitution d’œuvres d’art se multiplient. La Turquie est, dans ce domaine, particulièrement active. Regard sur les enjeux internationaux liés au retour des œuvres d’art et, plus généralement, sur la protection du patrimoine historique, artistique et culturel à la lecture de ce qui se passe en Syrie, au Mali, en Irak, en Afghanistan, comme hier au Cambodge. Invités : - Jean Marcou, directeur des Relations internationales à l’Institut d’Etudes politiques de Grenoble. 2 - Les biens culturels dans la géopolitique mondiale - Géopolitique, le débat.