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La Toile échange ses bons procédés. Grâce à Internet, vous avez déjà covoituré – via, par exemple, Covoiturage.fr. Vous avez aussi échangé votre maison pour les vacances – Homelink.fr –, voire, pour les plus sociables, testé le prêt de canapé (Couchsurfing.org). Et depuis peu, vous vendez vos bons petits plats à vos voisins sur Super-marmite.com. Dites-vous bien que ça n’est que le début. Toutes ces initiatives font partie de la famille de la consommation collaborative. Une famille qui pond des bébés à une vitesse phénoménale.

Chaque jour naissent de nouveaux sites nous permettant de dépenser et gaspiller moins, tout en multipliant les expériences de vie et les relations avec notre réseau. L’équation est tout bénef. Pretersonjardin.com Le concept ? Lamachineduvoisin.fr Et si la France devenait une laverie automatique géante ? Livop.fr De la location de voiture entre particuliers, ça ne vous rassure pas ? Goodgym.org Ce concept mixe parcours de santé et tournée de scouts ! Sejourning.com Impact du projet. Pouvoir d’achat : des propositions qui changent la vie. La vie share - Usbek et Rica - Mai 2012 La Fondation Terra Nova, proche du Parti Socialiste, a publié samedi 15 septembre un rapport plaidant pour une "politique des consommations" - ou comment développer une société de services, sobre pour l'environnement et réconciliée avec l'humain.

Au total, 85 propositions pour "modifier les usages", "réinventer l’abondance", changer de logiciel et vraiment entrer dans le XXIème siècle. Oui oui. De la vie chère à la vie share L’ambition est affichée dès l’introduction : "Notre société produit toujours plus de désirs relatifs et répond de moins en moins aux besoins absolus", peut-on lire dans les premiers paragraphes, qui se poursuivent en invitant à "politiser la consommation, la pluraliser, la démonétariser en partie", à "découpler consommations, bonheur, prospérité" et "se rendre moins dépendants de la croissance pour assurer la redistribution".

Changement de pouvoirs ++ Lire le rapport de la Fondation Terra Nova Anne-Sophie Novel / @SoAnn. « Crise et Web ont généré une très large économie de la débrouille » L’économie collaborative à l’ère de la société fluide. En ce temps de crise globale mais aussi ce moment de remise en question profonde de nos valeurs, des initiatives émergent pour faire face. À cette image, le mouvement de l’économie collaborative se met en place.

C’est une nouvelle forme de gestion des ressources, des biens mais aussi des connaissances basée sur le partage et l’échange. Elle trouve ses valeurs et toute sa puissance à l’heure d’une « société fluide », selon l’expression empruntée à Joël de Rosnay. Qui sont les acteurs de ce mouvement ? À l’aube du XXIème siècle, le constat est flagrant. Bref c’est la « crise » que la plupart des médias nous rappellent à longueur de temps, créant une ambiance générale de peur et de pessimisme, bien souvent amplifiée par la passivité ou l’incapacité des gouvernements à se mettre d’accord. Or, face à cette situation, des initiatives émergent ; ces actions prennent souvent racine au-travers d’individus souhaitant réagir face à cette situation et trouver des solutions.

Joël de Rosnay. Le supermarché collaboratif débarque à Paris. Depuis 40 ans, des coopératives alimentaires se développent à New York et Londres. Un modèle transposable à Paris? C’est en tout cas l’opinion de Tom Boothe et Brian Horihan, les co-fondateurs de La Louve, la coopérative parisienne basée sur l’auto-gestion entre particuliers. Rencontre. Park Slope Food Coop (PSFC) est une coopérative alimentaire située dans le quartier Park Slope de Brooklyn à New York. Elle est l’une des plus anciennes et importantes coopératives active aux États-Unis.

Le modèle économique PSFC exige de chacun de ses membres adultes de contribuer 2 heures et 45 minutes de travail toutes les quatre semaines. En échange, les membres actifs peuvent s’approvisionner à la boutique. Le magasin vend une variété d’aliments et d’articles ménagers respectueux de l’environnement (mais pas que: ils respectent également une éthique et un cahier des charges définit par les membres). On a découvert la PSFC il y a 5 ans. Cela fait quatre ans que nous avons débarqué à Paris. 1. Le phénomène du co-partage. Is Swapping the New Shopping for Canadians? It’s not often that a metropolitan city gets to experience Collaborative Consumption in the epicentre of its most famous intersection. Yet, for the last three years, Torontonians have been able to take part in a massive community swap at Yonge-Dundas Square—equivalent to New York’s Times Square—where they can “shop” without spending a dime. The swap meets are inspired by the vision of making barter accessible to Canadians and showing there is value beyond money.

“A brilliant and fun idea that helps the planet and the wallets.” commented a participant as she left the Swap Zone. “Got enough new-to-me books to last me and my family for months – for free” tweeted another swapper. These highly popular events are organized by Toronto-based Swapsity.ca, a social enterprise that champions the swapping movement in Canada, both online and offline. The stats of these swapathons are impressive, to say the least. In the words of veteran swapper, Meka Jones, “It’s so empowering! Des meubles open-source pour concurrencer Ikea. Le mois dernier, nous expliquions que la véritable révolution des imprimantes 3D était moins dans le matériel et la technologie que dans le logiciel et ses usages.

Pour la première fois dans le domaine créatif, le partage des oeuvres et autres objets se base en effet beaucoup moins sur la reproduction de créations pré-existantes (le piratage) que sur le partage d'objets créés par la communauté. Grâce à des sites comme Thingiverse ou GrabCAD, les possesseurs d'imprimantes 3D trouvent facilement des objets librement imprimables et modifiables, dont les créateurs n'ont pas souhaité conserver l'exclusivité. Mais cette révolution culturelle peut-elle s'étendre à d'autres domaines que les objets plastiques ? Sans doute. C'est en tout cas le pari du site américain OpenDesk, qui propose en quelques sortes de devenir une plateforme de partage de meubles Ikea, à partir de créations originales placées sous licence libre. Jättebra.