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Identité numérique

Facebook Twitter

2 millions de logins volés chez Facebook, Twitter et d’autres. Un hacker a réussi à mettre la main sur plus de 2 millions d’identifiants et de mots de passe provenant de multiples plateformes largement utilisées. On citera notamment Facebook, Twitter, Google (Gmail, Google + et Youtube) ou encore Linkedin rapporte la société Trustwave. Le hacker n’a pas pénétré les réseaux à proprement parler, mais a simplement utilisé un Keylogger, afin de récupérer les précieuses données. Au total, environ 93000 sites web seraient concernés. Les plus touchés sont Facebook (318 000 comptes), la nébuleuse Google (70 000), Yahoo! (60 000) et Twitter (22 000). Les chiffres peuvent paraître énormes, mais c’est finalement assez peu comparé aux nombres d’utilisateurs des plateformes.

En réaction, les mots de passe des comptes compromis ont été réinitialisés par les plateformes citées, les utilisateurs ont également été avertis. Usurpation d’identité sur le Net : bientôt 7 ans de prison et 45 000 € d’amende ? Le responsable d’un délit d’usurpation d’identité numérique sera-t-il bientôt passible d’une peine maximale de sept ans de prison et de 45 000 euros d’amende (contre un an de prison et 15 000 euros d’amende aujourd’hui) ? C’est en tout cas le souhait d’une soixantaine de députés de l’opposition, qui viennent de déposer une proposition de loi en ce sens. Actuellement, l’article 226-4-1 du Code pénal punit d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende « le fait d'usurper l'identité d'un tiers (...) en vue de troubler sa tranquillité ou celle d'autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération ».

Depuis le vote de la LOPPSI 2 du 14 mars 2011, ce même article précise que le responsable d’un tel délit encourt des peines identiques dès lors que son infraction « est commise sur un réseau de communication au public en ligne », dont Internet. L'usurpation des plaques d'immatriculation comme source de légitimation Le député Le Fur saisit sa chance Xavier Berne. Cas Omar Sy. Un bug de Google transmet des messages à de mauvais destinataires. Des messages instantanés envoyés à un destinataire peuvent parvenir à une ou plusieurs autres personnes.

La faille a été corrigée, mais Google en cherche les causes. La messagerie de Google s'emmêle les pinceaux. Ces dernières heures, plusieurs utilisateurs ont remarqué que des messages instantanés envoyés à un destinataire pouvaient parvenir à une autre personne, voire à plusieurs destinataires en même temps. my gchats are going to multiple people when i try to gchat one person.

THIS IS A TERRIFYING SITUATION.— laura royden (@roydraging) September 26, 2013 À l'inverse, des messages paraissent ne jamais arriver, comme le signale un utilisateur sur les forums de Google. Un porte-parole de Google a expliqué qu'une enquête avait été ouverte sur le sujet. Les causes de cette perturbation ne sont pas encore clairement connues. Hangouts apporte une synchronisation complète des conversations sur le Web et dans les applications mobiles (Android et iOS). Défendre son identité numérique contre la délinquance va devenir compliqué. Atlantico : Vous intervenez lundi au Forum TAC (Technology Against Crime) sur la problématique de l'identité numérique. Notre identité numérique serait-elle en danger ? Jean-Paul Pinte : Il y a déjà bien longtemps que notre identité numérique s'est mise en danger pour celles et ceux qui n'ont pas suivi les évolutions de l'Internet et qui y sont arrivés, par exemple, directement par les réseaux sociaux.

Nos vies sont aujourd'hui et depuis près d'une dizaine d'années en grande partie numériques. Pour y être depuis l'arrivée de l'Internet en France en 1993, cela s'expliquerait principalement par le fait que nous sommes passés d'un Web statique d'images (1.0) des années 1990-2000 à un Web social (2.0) qui a donné du pouvoir aux internautes avec l'avènement des blogs dans les années 2000-2010. N'est-ce pas trop tard étant donné que, en pleine affaire Prism, les États eux-mêmes s'emparent impunément de toutes les données disponibles, y compris, bien sûr, des données personnelles ? Le retard français sur l'identité numérique est-il préjudiciable pour notre économie. Le e-commerce qui s’étend maintenant aux échanges entre les entreprises devrait devenir à terme le mode de distribution dominant sur la planète. À travers Internet, le transport, la finance, l’économie du savoir et de la connaissance, la culture, les loisirs et bien d’autres services, gagnent en impact, en productivité et se développent.

La formation et l’enseignement s’y inscrivent désormais. Très bientôt, la délivrance de diplômes en fera partie. Internet s’installe ainsi dans tous les actes de la vie courante. Toutes ces activités reposent néanmoins sur une clé : la confiance entre les parties prenantes de l’échange. La Toile stocke aujourd’hui une masse considérable de données personnelles par l’intermédiaire des sites consultés, des réseaux sociaux, des moteurs de recherche, des jeux et des achats en ligne, des sauvegardes dans le Cloud. Certes, le paiement implique l’identification formelle du payeur. Ce retard est-il rédhibitoire pour notre économie ?