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Facs en crise

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L'université de Reims supprime sa licence de psychologie à distance et laisse 1 200 étudiants sur le carreau. "C'est du foutage de gueule, c'est un manque de respect total", s'énerve Caroline. Comme quelque 1 200 étudiants, elle a reçu un mail, lundi 29 août, dans la matinée, lui annonçant la fermeture de sa filière. Caroline travaille en Irlande et comptait s'inscrire en deuxième année de licence de psychologie au Service d’éducation permanente et à distance (Sepad) de l'université de Reims.

Mais la présidence et le conseil d'administration de l'université ont décidé de fermer cette branche pour des raisons budgétaires. Les étudiants n'ont pas vu arriver la mauvaise nouvelle. "Il y a quelques semaines, ils nous ont dit que les inscriptions étaient repoussées, puis que les frais allaient augmenter", reprend Caroline. Comme elle, Marianna, qui vit à Troyes et comptait s'inscrire en troisième année, trouve "scandaleux" de n'être avertie que fin août. A l'université, chacun rejette la faute sur l'autre. "Je leur ai laissé un mois de réflexion, c'est pourquoi les étudiants ont été avertis si tard.

SHS Brest. Rentrée sous tension. Thierry Dilasser, Brest. Rentrée sous tension à Segalen, Le Télégramme de Brest, 30 septembre 2016. Heures de cours non-assurées, qualité des enseignements altérée, difficulté grandissante à pouvoir libérer du temps pour effectuer leur mission de chercheurs… Pour beaucoup d’enseignants-chercheurs de l’UFR lettres et sciences humaines de l’Université de Bretagne Occidentale, la coupe est pleine.

Il y a quelques jours, ils ont fait voter une motion visant à mettre en lumière l’urgence de la situation. Une rencontre avec la présidence de l’UBO devrait être organisée la semaine prochaine. Cliquer sur les images pour les agrandir (photos de novembre 2012) Grogne chez les enseignants-chercheurs de l’UFR lettres et sciences humaines de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO). Une situation ingérable. . « On ne peut plus assurer notre travail, résume, laconiquement, une enseignante en psychologie. . * + 5 % en 2015 et en 2016 au sein de l’UFR lettres et sciences humaines de l’UBO. J'aime : L'université Toulouse 3 vote un plan d'économies de 16 millions d'euros. De notre correspondant à Toulouse, Frédéric Dessort | Publié le La pression s'accroît sur l'université de Toulouse 3-Paul-Sabatier. Après deux années de déficit, l'établissement, qui compte plus de 31.000 étudiants et 4.500 personnels, vient de voter à 17 voix pour, 10 contre et 8 abstentions un "pacte de développement".

Pour ainsi éviter la mise sous tutelle du rectorat. Objectif : économiser 16 millions d'euros sur deux ans et demi, à partir de la rentrée 2017, essentiellement en termes de masse salariale. Une partie de ce budget (3 millions d'euros) sera redéployée vers la rénovation et la maintenance des bâtiments, dont le financement avait été ponctionné pour réaliser de premières économies en 2015 et en 2016. In fine, 200 postes devraient être supprimés de 2017 à 2019 par le jeu de départs à la retraite non remplacés, de promotions ou de mutations, dont une bonne moitié d'enseignants-chercheurs.

Manifestation devant le rectorat Cette réduction de postes serait néanmoins atténuée. Edition Dijon Ville | Budget de l'université de Bourgogne : situation houleuse à la fac ce matin. Plusieurs centaines d'étudiants, de professeurs et de personnels de l'université de Bourgogne se sont rassemblés vers 9 heures ce jeudi matin sur le campus de Dijon pour protester contre les possibles coupes budgétaires qui pourraient toucher l'établissement. Cette manifestation intervenait alors qu'au même moment un conseil d'administration de l'Université avait lieu pour décider justement des orientations budgétaires. Peu après 10 heures, des étudiants ont fait irruption dans la salle où devait se tenir le conseil d'administration sous la présidence d'Alain Bonnin.

Après des dizaines de minutes de dialogue, a été décidé un repli de la discussion à l'amphithéâtre Galilée. Par ailleurs, le conseil d'administration est reporté à une date ultérieure. De son côté, la présidence parle d'une "prise d'otages". A 13 heures, l'assemblée générale dans l'amphi Galilée a pris fin. Le mouvement est vivement critiqué sur les réseaux sociaux par l'UNI Bourgogne, Budget : l'université d'Orléans dans le rouge. "Tous les indicateurs sont au rouge. " C'est ainsi que l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) qualifie la situation financière de l'université d'Orléans, dans une note d'étape remise au président Ary Bruand il y a quelques jours.

Cette mission, réalisée cet été et à la rentrée, intervient à la demande du président récemment élu à la tête de l'université. "L'université présente, pour la première fois depuis son accession aux RCE (Responsabilités et compétences élargies), un déficit de 402.660 euros à l'issue de l'exercice 2015, une situation qui n'est pas conjoncturelle," écrit l'IGAENR. "Une analyse, même rapide, des conditions de l'équilibre des comptes depuis 2011, aurait permis de s'apercevoir que la situation positive, présentée à l'issue des exercices 2011,2012 et 2014 n'avait été obtenue que grâce à la prise en charge de recettes exceptionnelles pour des montants tout à fait significatifs. " encore de la trésorerie.