background preloader

Syria

Facebook Twitter

Le régime syrien libère les opposants torturés pour effrayer les manifestants. "Voyant que la simple répression des manifestations ne mène nulle part, le régime joue la carte de la peur" Nabil habite Damas. Nous sommes en contact avec lui depuis le début du mouvement de contestation. La semaine dernière à Al-Moadamiya, un quartier de l’ouest de Damas, la police a procédé à plusieurs arrestations. Quelques jours après, à la veille de la grande mobilisation du "Vendredi du défi", ils ont relâché un certain nombre de prisonniers qu’ils avaient torturés.

Les autorités espèrent que les marques de torture sur les corps des détenus libérés dissuaderont les habitants de continuer à manifester. [Le journaliste algérien khaled Sid Mohand, arrêté à Damas le 9 avril dernier et libéré le 3 mai, a également déclaré sur FRANCE 24 que les autorités syriennes relâchent des prisonniers torturés pour effrayer les autres manifestants]. Les détenus eux-mêmes sont d’ailleurs souvent terrorisés après leur libération et peu d’entre eux sont encore déterminés à renverser le régime.

Au moins 800 morts depuis le début des affrontements. Syria: Assad regime looks to bolster itself. 29 March 2011Last updated at 19:41 By Jim Muir BBC News, Beirut Large numbers of people have attended pro-Assad rallies As it faces its gravest internal challenge for nearly three decades, President Bashar al-Assad's Baathist regime has been shoring up its position with displays of domestic and outside support. As part of a carefully choreographed scenario to take the steam out of the protests that have shaken the country for more than 10 days, Prime Minister Muhammad Naji Otari also tendered the resignation of his government, which has been in place since 2003.

The step had been expected, and was seen as an effort to show that changes are being set in motion to meet demands that some Syrian officials have acknowledged as "legitimate". The new government will be in charge of implementing a reform programme aimed at defusing the crisis Emergency laws His Vice-President, Farouq al-Sharaa, has said Mr Assad's speech will "reassure all the sons of the people". 'Loyalty to the homeland' “Start Quote.

Le régime maintient la pression militaire, deux manifestants tués à Homs - SYRIE. Syrian Officer Killed, Soldiers Injured as Tanks Enter Oil Hub. A Syrian army officer was killed and several soldiers were injured when gunmen ambushed their vehicle in the coastal oil hub of Banias, where tanks were deployed to contain protests spreading across the country, state television reported, citing unidentified people.

Tanks had moved into the city, whose oil terminal is the nation’s main export point, according to Al Arabiya and Associated Press reports. Three people were killed and dozens were injured in Banias today, Syrian state television reported, citing a nurse in a hospital in the city. Syria, where President Bashar al-Assad’s Baath party has been in power since 1963, is the latest Middle Eastern country hit by a wave of uprisings that ousted longtime rulers in Egypt and Tunisia, and sparked armed conflict in Libya.

Assad has issued a number of decrees granting more freedoms amid ongoing protests demanding political change. To contact the editor responsible for this story: Inal Ersan at iersan@bloomberg.net. "Des snipers ont reçu l’ordre de viser la tête des manifestants" Traduction du témoignage d'Abou Hussein par France 24 : Je m’appelle Abou Hussein et je fais partie des Forces de sécurité syriennes, rattachées au ministère de la Défense. Je voudrais d’abord m’excuser de ne pas décliner ma véritable identité, ainsi que pour la qualité de l’enregistrement. Ces précautions ont été prises à cause du risque que je prends en livrant un tel témoignage.

Je voudrais, à travers ce message, m’adresser à tous les Syriens et notamment à mes camarades des Forces de sécurité, les appelés ainsi que les officiers de toute l’armée. Nous connaissons tous la nature des ordres que nous recevons et que nous appliquons sans penser une seule seconde à les remettre en question ou à discuter leur légitimité ainsi que les conséquences de leur application. Je vais vous parler de ce qui s’est passé le 29 avril 2011 et des ordres que nous avons reçus ce jour-là concernant la manière de réprimer les manifestations de Barzeh, au nord de Damas.

Mes étranges vacances en Syrie, où le sang coule en silence. Dans la mosquée des Omeyyades à Damas, le 12 avril 2011 (Sophie Verney-Caillat/Rue89). Drôle de période pour partir en vacances en Syrie. Ayant obtenu un visa de touriste, accordé distraitement par l’ambassade à Paris, j’ai fait quelques rencontres intéressantes dans ce pays où la tension est presque invisible et d’autant plus oppressante.

Inutile de réserver un restaurant, ils sont tous déserts Plus grand-monde ne va en Syrie. Depuis le 15 avril, le site du Quai d’Orsay a publié un message d’alerte : « Compte tenu du contexte régional et des événements violents survenus ces dernières semaines dans le pays, où plus d’une centaine de morts sont à déplorer, il est recommandé de différer tout voyage non-essentiel. » Les tours operators français ont au même moment suspendu leurs départs vers la Syrie.

Sur place, être touriste, du 13 au 20 avril, est aussi agréable qu’inquiétant : inutile de réserver un restaurant, ils sont tous déserts. A Damas aussi la tension est rentrée.