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La diffusion de musique sur Internet, un univers d’astuces et de compromis. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Guénaël Pépin La musique en ligne gagne en qualité… techniquement. Dans la dernière mise à jour de son logiciel de synchronisation iTunes, Apple a doublé la qualité maximale autorisée pour la musique diffusée sur les iPod, iPhone et iPad via son service de stockage iTunes Match. Ce mouvement met en lumière les contraintes techniques avec lesquelles doivent composer les services de streaming musical, comme Deezer ou Spotify, pour faire la balance entre coûts et qualité face à l'augmentation du nombre de leurs utilisateurs. Les services légaux comptent leurs abonnés en millions. Avec de tels volumes, les besoins de ces services ne cessent de croître, notamment en termes d'innovation technique.

Le service anglais de recommandation et de radios personnalisées Last.fm diffuse les morceaux en MP3 128 kbps (128 kilobits par seconde, soit 16 kilo-octets), le compromis "standard" entre poids et qualité de rendu. Internet renforce la domination des stars de la musique. Une étude parue la semaine dernière pointe les inégalités effarantes de l’industrie musicale, où une petite minorité d’artistes gagne la majorité des revenus du disque.

Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, Internet ne fait que renforcer cette tendance. A l’heure où l’industrie musicale vit de plus en plus sur la Toile, la chance de se faire entendre est donnée aux artistes émergents. Mais les indé tirent-ils vraiment leur épingle du jeu ? Non, bien au contraire. Les bénéfices liés à la production musicale sont passés de 3,8 milliards de dollars (plus de 2,7 milliards d’euros) en 2000 à 2,8 milliards de dollars (plus de 2 milliards d’euros) en 2013. Et pour cause : L’industrie musicale est une économie des superstars, c’est-à-dire qu’une très petite portion de tous les artistes et œuvres rassemble une part disproportionnellement grande de tous les revenus. Ce déséquilibre s’illustre par le graphique ci-dessous : La répartition des revenus de la musique en 2013.

Pollution digitale. Comment écouter de la musique légalement sur Internet ? Pouvoir écouter le dernier album de son groupe préféré gratuitement, sans même avoir à bouger de son canapé, c'est à la fois une révolution de notre temps, mais aussi la preuve de la disparition inévitable du support musical. De plus en plus de plateformes d'écoutes musicales voient le jour sur le Net, au grand bonheur des mélomanes. Strictement légales et gratuites, elles permettent en quelques clics d'accéder à une musicothèque impressionnante. > Deezer ou Spotify Voilà les classiques du genre. Deezer reste cependant l'une des grande gagnante de la musique en streaming, avec une bibliothèque musicale d'envion 20 millions de titres. Fonctionnant sur base d'un abonnement mensuel, Deezer propose 3 offres : une première offre gratuite, mais limité à 5 heures d'écoute par mois, soit environ 10 minutes par jour.

De plus, des publicités sont diffusées toutes les 15 minutes entre les morceaux. > Grooveshark C'est peut-être l'une des plateformes de streaming les moins connues en France. L’Internet et la crise de l’industrie musicale. L’industrie de la musique est en pleine mutation, mais pas nécessairement pour le mieux. Elle connaît depuis quelques années une crise majeure. Il ne s’agit pas d’une simple rupture technologique comme le passage de la cassette audio au support CD à la fin des années 1980, mais on parle aujourd’hui de la dématérialisation de la musique en la rendant numérique ce qui a entraîné de nouveaux usages, ainsi la musique est devenue portable et facilement échangeable via Internet.

En conséquence, les ventes de disques compacts chutent, les échanges de fichiers illégaux sont en pleine progression, les magasins de musique ferment, les profits et les emplois se volatilisent. D’après l’Association de l’industrie canadienne de l’enregistrement (AICE). «La situation ne pourrait pas être pire qu’elle l’est actuellement, affirme Graham Henderson, le président de l’AICE. Tous ces changements amenés par le développement de l’Internet ont des effets sur les forces de Porter dans l’industrie musicale. Rapport_Engagement8. Peut-on enfin devenir une star de la musique sans maison de disques?

Lily Allen, Lana del Rey, Odd Future... Depuis dix ans, on s'est habitués à voir rentrer dans le rang les musiciens qui avaient construit leur début de carrière sur une légende DIY. Les récentes sensations anglaise et américaine Alex Day et Hoodie Allen feront-ils mentir cette tradition? Il y a deux ans, lors d’une conférence à Seattle, Moby s'en prenait à l'industrie du disque: «Fut un temps où le business de la musique était incroyablement monolithique. Il n’y avait que deux façons de faire entendre sa musique: signer chez une grosse maison de disques et passer sur MTV ou sur une grosse station de radio. Heureusement, cette période est terminée... Signer chez une major, pour 99,9% des musiciens de la planète, est la pire des choses à faire...

Une rengaine devenue presque habituelle chez les musiciens. Plus besoin de concevoir sa musique dans des studios hors de prix, les ordinateurs personnels s’en chargent. Mythe moderne du DIY Ces expériences ont forgées ce mythe moderne du DIY. GRISOT_Paul_2008.pdf. Chiffres clés : le marché français de la musique sur Internet. Physique Laisse-moi streamer... - Le marché global de la musique en France a cessé de reculer depuis désormais trois ans. 2016 fut ainsi l'année de la rupture pour cette industrie. En 2018, la croissance (1,8%) a cependant marqué le pas par rapport aux deux années précédentes (+5.4 % en 2016 et +3,9% en 2017).

Le marché total de la musique atteint désormais 735 millions d’euros. « Si la hausse est modeste, ce résultat reste évidemment une bonne nouvelle pour le secteur de la production musicale. Il confirme la tendance positive constatée ces dernières années, après plus d’une décennie de baisse spectaculaire et traduit le fait que la musique enregistrée a assurément retrouvé un business model en s’adaptant aux nouveaux usages des consommateurs » commente le Snep. Et comme le relève le syndicat, le ressort de cette croissance est cette année encore le streaming, dont la progression (+26%) permet de compenser la baisse d’autres segments de marché. Télécha… Stream… Abos audio Téléchargement. CDI - Lycée agricole Auguste Loutreuil - Depuis la révolution Internet : comment vivre de la musique ? Le rôle d'Internet dans la révolution de la musique des dix dernières années. Plus que la littérature ou le cinéma, la musique subit depuis dix ans les effets de la numérisation, dans ses formes de production et ses modes de diffusion.

L’immatérialité de la musique, depuis l’apparition du MP3, ne signifie pas pour autant qu’elle a rendu son âme. En perdant son corps, elle a certes changé de peau au prix d’un chagrin, la mélancolie du disque-objet, mais elle a aussi renouvelé son écrin, plus large, plus riche, plus aventureux. “Plutôt qu’être diffusée, elle est diffuse ; plutôt qu’être éditée, elle est disponible ; plutôt que vendue, elle est donnée”, souligne le journaliste Joseph Ghosn (Obsession, après être passé par GQ et Les Inrocks) dans son essai Musiques numériques, récit à la fois très personnel et très documenté de la révolution numérique qui a secoué le paysage musical.

“Une révolution subreptice s’est imposée à la musique” Ces règles inédites produisent des effets de confusion, comme si dans l’immensité d’un océan musical, il était facile de se noyer.