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La perle de la dette grecque.

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Proposition de politique pour casser la crise financière : déval. Le débat sur la dette grecque est vraiment pénible à suivre, autant sur les médias que sur le net. Depuis le début de cette crise, tous les pires qualificatifs courent sur les Grecs et leurs systèmes sociaux si avantageux, oubliant que la Grèce est un pays où la corruption est massive et que 40% de l'activité économique est informelle, au grand bénéfice des salariés et des employeurs. Bien au-delà de la crise financière, la Grèce a besoin de réformes de fond que personne n'évoque. La seule chose qui revient, c'est que les Grecs, ces privilégiés, vont devoir se serrer la ceinture. Qu'ils continuent à frauder le fisc, tout le monde s'en moque, mais enfin...

Et puis, bien évidemment, la dette ressurgit chez tous les pays européens, puisque nous aurions refusé de faire les économies qui s'imposent. Je suis profondément contre cette interprétation, et je suis étonné de l'atonie de la blogosphère de gauche sur ce sujet. Personnellement, je suis pour une dévaluation de l'euro. Et si on laissait filer l'inflation... Mathieu n’a pas peur de sortir des énormités !

Et il a raison… Tout débat mérite d’être lancé. « Proposition de politique pour casser la crise financière : dévaluons l'euro ! » dit-il ! J’ai moi-même beaucoup parlé d’inflation, dans ce blog, à une époque où j’étais très intéressé par le Nairu (c’est le principe selon lequel le chômage est maintenu à un certains niveau pour éviter l’inflation). Ma position, à l’époque, était à peu près la suivante : l’inflation correspond à une perte de valeur de la monnaie. D’ailleurs, ils vont bien, merci. Je suis donc d’accord avec Mathieu. Depuis cette époque du Nairu, je suis néanmoins beaucoup moins tranché. Zeus n’y est pour rien ! - Humeurs de vaches.

Les peuples paient cash... : L'Hérétique (Démocratie et hérésie. Tout comme Nicolas et ses humeurs de vaches, je tends à penser que Zeus n'est pas comptable de l'addition que doivent payer les Grecs, désormais. Il y a toutefois une chose qui m'étonne dans les décisions prises par les pouvoirs grecs : plutôt que de s'attaquer frontalement à la fraude fiscale qui représente un manque à gagner délirant, ils ont préféré taper sur les retraites, les fonctionnaires, et cetera...

Je demeure perplexe. La Grèce va matraquer sa croissance, risque de faire partir ses jeunes, et si elle rassure temporairement ses prêteurs, elle risque de faire fuir les investisseurs. A mon avis, il eût été (mais c'est encore possible) préférable de décréter certes des mesures exceptionnelles pour l'année en cours, mais surtout, de prévoir des investissements massifs dans la justice et le contrôle fiscal. Responsabilités des élites, démocratie et spéculation. : Le Vill.

Salut les vilains petits canards ! L'autre jour, j'entendais un représentant des libéraux déclarer que les Grecs, responsables de la déroute financière à cause de leur mauvaise gestion, de leur train de vie supposé et des mensonges éhontés livrés aux instances internationnales méritaient largement les mesures sacrificielles que l'Europe leur faisait subir. Certes. Ce même intervenant d'ajouter que le peuple était responsable par la délégation démocratique et les mandats électoraux qu'il avait accordés à ses hommes politiques pour gérer le pays.

Et là, amis du Village, mon sang de canari n'a fait qu'un tour ! Des dents acérées ont poussé en quelques secondes dans mon bec délicat! Ainsi le vote des citoyens impliquerait-il une délégation du pouvoir économique à ceux qu'on met au pouvoir démocratiquement ? Lorsqu'on doit choisir entre un Strauss-Kahn et un Sarkozy ? Donc, votre choix se résume simplement à voter pour du blanc-bleu ciel ou du rose pâle ! De notre beau Pays ? Foutaises ! Mondialisation #2 – La tête de Turc : La Grèce « Piratage(s) Expérimentation in vivo sur un corps social de la théorie du choc. N. Klein décrivait avec justesse les avancées néo-libérales successives, faites au profit des crises. Dans la situation de tension extrême, recroquevillé sur l’anxiété qui entrave toute tentative de contester des décisions drastiques, le modèle orthodoxe d’économie mondialisée gagne du terrain. Contrairement à une idée reçue, les masses ne contestent pas lorsqu’il y a souffrance.

Les mesures infligées par "le concert des nations" à la Grèce dénotent une volonté manifeste de voir jusqu’où on peut aller trop loin. Attaque massive Il existe dans les relations internationales des limites au cynisme. Les bourreaux à l’œuvre Le lynchage en règle s’opère à tous les niveaux, experts, journalistes, politiciens. Le grec n’est plus un autre "moi", il est une autre chose. Vogelsong – 4 mai 2010 – Paris Like this: J'aime chargement… Grèce, corruption à tous les étages. Pourquoi eux ? Parce qu’ils ont la réputation de mener grand train. Le fisc n’a pas pu lui fournir de liste précise. Il a fallu passer par l’annuaire pour mettre la main sur les 150 médecins de Kolonaki. Papaconstantinou a ensuite envoyé ses contrôleurs visiter les cabinets. Surprise : les médecins ne déclaraient que 10 000 à 15 000 euros de revenus annuels.

En réalité, ils gagnaient de trois à dix fois plus. Mais c’est toute la Grèce qu’il faudrait redresser : «Désigner ces seuls médecins à la vindicte, c’est du populisme, tout le monde fait la même chose», s’emporte Spyros, chef de clinique dans un hôpital public. «En Grèce, payer ses impôts, c’est être un con», confirme Pedros, patron d’une PME de cosmétiques. «Un système féodal, dénonce le journaliste Athanase Papandropoulos, une magouillocratie». Cela explique-t-il la corruption généralisée ? Les inspecteurs du fisc n’échappent pas à la pratique, bien au contraire. N.B.: Ce reportage est paru ce matin dans Libération. Photos: J.Q. L'euro n'a pas d'odeur. Il y a quelque temps, interviewé au cours d'un séjour à Athènes au sujet de la crise grecque, Daniel Cohn-Bendit avait critiqué le plan de rigueur imposé à la Grèce.

Pour lui, la majeure partie des efforts de ce pays aurait dû porter sur le budget militaire, avec une réduction drastique de celui-ci. Aujourd'hui, Libération nous dit que D. Cohn-Bendit est revenu à la charge ce vendredi, accusant dans une conférence de presse, MM Sarkozy et Fillon d'avoir obligé les dirigeants grecs à faire passer le militaire avant le peuple. Marchands de canons, nos gouvernants ont conditionné l'aide de la France à la poursuite des contrats d'armement.

La même accusation devrait s'appliquer à Mme Merkel, puisque à côté des frégates et autres jouets français, destinés aux Grecs, on trouverait notamment des sous-marins allemands… La Grèce est dans la zone Euro, comment l'ignorer? Emotion à Athènes après la mort de trois personnes - Coulisses d. Quand la Grèce brûle, gare au re. Je prends le prétexte d’un billet chez l’excellent Vogelsong pour revenir sur la Grèce, sujet qui avait été abordé ici même il y a 3 mois… Oui, parce que la Grèce, c’est un sujet.

Ce n’est plus un pays. Ce n’est plus un peuple. C’est un sujet d’expérience. Un nouveau cobaye. Un laboratoire grandeur nature qui permet de tester le point de rupture (ou son absence) de ce que les peuples sont prêts à encaisser. Tout ce que j’imaginais lorsque j’ai commencé à suivre ce compte d’effets en décembre s’est réalisé. Et pourtant, « ils » ont osé (c’est même à ça qu’on les reconnait). Une première « cure » d’austérité a été prescrite en février afin de tenter de rassurer lémarché. Les grecs se voient alors prescrits une seconde cure d’austérité qui vient se rajouter à la première. Mais si ! Bref, là encore, l’Europe fait preuve de sa grande cohésion, de sa solidarité sans faille, de son unité et accepte la main généreusement tendue par le FMI à la Grèce.

Diantre. A suivre… La crise grecque menace de d. C’est une vague de peur qui enfle, et que rien ne semble pouvoir endiguer. La Banque centrale européenne, dernière voix autorisée pour la zone euro, n’a pas réussi à calmer les appréhensions: en refusant, jeudi 6 mai, de passer outre l’interdiction qui lui est faite par traité et de «monétiser» la dette grecque, c’est-à-dire d’acheter directement la dette publique grecque, elle s’est privée de la seule arme susceptible de calmer la spéculation, aux yeux de nombreux experts y compris de banquiers. Car le plan de sauvegarde de la Grèce, adopté par l’Union européenne et le FMI, n’a pas convaincu.

De plus en plus de voix s’élèvent pour dire même qu’il est mort-né, avant même que les pays de la zone euro, réunis vendredi 7 mai, ne l’ait approuvé. Dès lors, la crainte de voir la Grèce faire défaut est de plus en plus palpable. Sa dette est devenue un subprime: tout le monde cherche à s’en débarrasser. Les banques, premières détentrices d’obligations d’Etats, se retrouvent en première ligne. Solidarité avec le peuple grec! La Grèce est le laboratoire du démantèlement social, de ce qui nous attend toutes et tous demain. Cette politique est menée par tous les partis institutionnels, des bourgeois pur sucre au sociaux-libéraux, par tous les gouvernements, par toutes les institutions du capitalisme globalisé. Il n’y a qu’une voie pour faire reculer cette politique de barbarie capitaliste : l’action directe populaire, la généralisation du mouvement de grève et les manifestation d’un bout à l’autre de l’Europe. [Ελληνικά] [العربية] [Italiano] [English] [Castellano] Le peuple grec est en colère, et il a bien raison : alors qu’on essaye de lui mettre sur le dos la responsabilité de la faillite de l’État grec, nous affirmons au contraire que la responsabilité revient aux institutions financières internationales et à l’Union Européenne.

Nous devons également dénoncer l’attitude de l’Union Européenne. La Grèce est le laboratoire du démantèlement social, de ce qui nous attend toutes et tous demain. Nous sommes tous des escroqués g. Soudain je pense à un petit livre que j’ai lu il y a longtemps, écoute petit homme, de Wilhelm Reich. Sous le vernis, la grosse couche. On gratte. On décape. Wilhelm Reich est un homme consciencieux, il fait le boulot. Devant lui, l’homme est nu, tel qu’en lui-même. Ni bon ni mauvais, mais sans le masque on découvre le petit animal qu’il a toujours été. C’est toujours bon à savoir. Ce livre, comme certains autres, fait partie d’un petit lot de « petits » bouquins que je rachète régulièrement. Dans ce petit livre de Wilhelm Reich, il y a des illustrations qui font mouche.

Alors que les médias interrogent « faut-il brûler l’euro ?» Prise en otage, la Grèce bouillonne. L’aide arrive, claironnent les instances européennes. Devant la fureur de la rue -ils sont si mal élevés ces grecs ! Vous pensez bien que dans cette histoire, nous ne croiserons pas un riche en guenilles fredonnant : Comme toujours, les politiques s’arrangent pour nous fourguer le rossignol. De la politique-fiction ? Ils n'épargneront personne. - Donc l’ennemi c’est la banque ? Mets-toi bien ça dans la tête, rien ne les arrêtera : si nécessaire pour leur profit, elles te posteront des prospectus t'expliquant comment tu être un vrai winner si tu sautes par la fenêtre.

Regarde ce que j’ai reçu le matin du "sauvetage" : (avec un tract pareil pour ton auto-entreprise, tu finirais probablement en taule pour incitation à la pédophilie.) - Donc l'ennemi ce sont les états au service des banques ? C'est convenu : le politique a baissé son froc face à la finance. . (2010 l'année du cash. . - Bon d'accord on la connait la chanson... mais L'Europe là-dedans ? Cette union a tué l'Europe : Niant les peuples, les cultures, les langues, en imaginant que la monnaie commune et le rêve américain unique suffiraient à cadencer réalités et ambitions sous le signe d'une croissance sans fin.

Résultat des bourses : - Une super Allemagne qui fait payer au reste de l'Europe son attitude depuis un demi-siècle. - La vache, c'est quoi alors la prochaine étape ?

La Commission européenne saute sur les dettes publiques.

L'euro baisse : tant mieux, non ? : L'Hérétique (Démocratie et h. Je constate que l'euro baisse par rapport au dollar depuis quelque temps. Les analystes semblent s'en inquiéter tant cette baisse traduit une réelle défiance envers la zone euro. Sans sous-estimer la signification du phénomène, je n'en tends pas moins à penser que nous y gagnons aussi un bien pour un mal. Si l'euro baisse, cela veut aussi dire que nos exportations deviennent plus compétitives, et que donc, nous avons un espoir d'améliorer notre solde commercial avec tous les pays qui utilisent le dollar comme monnaie de paiement. Pour ce que j'ai pu voir, les taux d'emprunt de la dette grecque n'ont pas monté dans le même temps sur les marchés obligataires.

Je subodore donc que les deux phénomènes (fluctuation de l'euro et dette grecque) ne sont plus immédiatement corrélés. Je pense que je ne suis pas le seul à me faire ce raisonnement : le journal algérien El Watan du 09 mai fait exactement le même calcul que moi. La Grèce invente le pilori fiscal. Jeudi, le ministère des finances grec a publié les noms de 57 médecins de Kolonaki, le quartier chic d’Athènes, ayant fraudé le fisc. Une première, le gouvernement ayant manifestement décidé de frapper les esprits afin de montrer que les temps ont changé (lire mon enquête sur le sujet).

On imagine la bonne ambiance dans les cabinets en question... Dans un communiqué, le ministère annonce par ailleurs que 11 médecins, sur les 57 dont le nom est cloué au pilori, ont été sanctionnés par une amende de 4,5 millions d’euros en sus du redressement fiscal et que les enquêtes continuent. En particulier, une investigation portant sur 12 orthopédistes est en cours : alors qu’ils ont déclaré 12 millions d’euros de revenus sur la période 2001-2008, soit 125.000 par foyer fiscal et par an, le fisc a déjà mis la main sur plus de 30 millions de revenus pour la même période !

Le ministère des Finances a admis vendredi que 178.000 salariés avaient menti sur leurs revenus en 2011 2009. La Grèce et les retraites du PS : les mots pour ne pas dire TINA. Ouf, la crise est terminée, enfin presque grâce aux 370 milliards d'euros du plan "d'aide" de l'Union européenne... Un plan que les parlementaires de l'UMP, du Nouveau centre et du Parti socialiste ont voté comme un-e seul-e élu-e...

Attention, n'en tirez pas de conclusion(s) trop hâtive(s) sur la démocratie, le pluralisme ou les subtiles différences entre néo-libéralisme et social-libéralisme. C'est Benoît Hamon, le porte-parole du P"S" qui apporte la précision suivante : «Le Parti socialiste votera ce plan d'aide, mais ne vote pas pour le plan d'austérité" demandé à la Grèce» (Source : Le Nouvel Observateur ) N'en déduisez pas que le leader de l'aile gauche du parti "socialiste" ne retient que ce qui l'arrange... "mais"... D'ailleurs, le Président (PS) de la commission des finances de l’Assemblée nationale en France, Jérôme Cahuzac justifie également la position du P"S" : «On pense qu'entre punir un pays et l'aider, il faut choisir (...).

Pourquoi ? - taxation des entreprises. Vu de Berlin : leçons grecques. Grèce: l'Eglise priée de payer l'écot - Coulisses de Bruxelles,