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Analyses politiques

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La crise risque de faire ressortir la stratégie des bouc-émissaires. Suite à un début de discussion sous un billet publié par H16, je voudrais signaler un danger qui risque de traverser le débat politique dans les prochaines semaines, voire dans l'année électorale à venir. Nous entrons, cher lecteur, dans une nouvelle phase de la crise financière débutée en 2008. A l'époque, les banques ont connu des difficultés et les Etats leurs sont venus en aide. Aujourd'hui, on atteint le stade suivant, qui est une crise générale de la dette publique, à laquelle s'ajoute, même si ce n'est que très peu évoqué, une crise de la dette privée qui se poursuit depuis 2008.

Très rapidement, tous les courants politiques vont mettre en avant leurs habituels bouc-émissaires pour faire passer leurs programmes. De notre côté, à gauche, nous allons nous mettre à taper sur les riches et sur les entreprises, ce qui est notre habitude, il faut quand même l'admettre. Les autres courants vont pousser leurs idées. Personnellement, je trouve que c'est un beau moment.

DOM-COM

Seine Saint-Denis - Les Lilas - Le Raincy. Nettoyons la. Réponses à de. Ségolène et N. Même les priv. Bon, Nicolas m'ayant un peu disputé sur mon absence de réactions sur HADOPI, je vais en dire quelque chose. Personnellement, le téléchargement, je m'en fous. Je ne télécharge quasiment pas. Internet me sert à écrire des mails, à gérer mes blogs et à travailler. Cependant, je trouve extrêmement dangereux qu'on puisse autoriser la coupure intempestive des abonnements en ligne, sans responsabilité individuelle et pour satisfaire les transnationales des médias. Je trouve qu'on a vraiment loupé quelque chose lorsque le Parlement avait discuté de la licence globale. Je ne sais pas si cette loi va passer, mais ça crisse même à droite.

En attendant, un bon billet plein d'exemples de Boris, relayé par Nicolas. Manipuler le. Tiens, les hi. Tu as peut-être entendu, cher lecteur, qu'un rapport va être remis mercredi au président de la République par André Kaspi, concernant les commémorations nationales. Actuellement, douze cérémonies nationales se déroulent et couvrent des thèmes divers (abolition de l'esclavage, déportation des juifs, fin des guerres mondiales...) mais seulement trois sont fériées : le 11 novembre, le 8 mai et le 14 juillet.

Le rapport, apparemment, préconise qu'on ne maintienne que trois cérémonies nationales (les trois précédemment citées) et de faire des cérémonies de moins grande ampleur pour les autres. Bizarrement, c'est à des historiens qu'on demande de se positionner pour dire ce qu'ils en pensent. Ce matin, sur France Inter, Pierre Nora a d'ailleurs sorti une énormité, disant qu'à part ces trois cérémonies, les autres concernent plutôt des portions de la communauté nationale. La raison en est simple : cette question ne concerne pas les historiens. Maintenir le. L'an dernier , nous avions eu un rapport d'une commission dirigée par André Kaspi, nous proposant de réduire le nombre de commémorations officielles, rapport rapidement enterré sous la pile de la multitude de rapports produits par nos institutions.

Aujourd'hui, le président remet en cause la célébration de la fin de la première guerre mondiale, en voulant transformer cette journée en un symbole de la réconciliation franco-allemande. Un prétexte fut trouvé : il n'y a plus de poilu en vie, et donc plus de besoin de commémorer la fin de ce carnage. Pourtant, le 11 novembre est l'une des commémorations les plus importantes.

Il ne s'agit pas de célébrer la gloire de la nation victorieuse ni la victoire contre les boches . Le 11 novembre marque la fin de la plus grande boucherie militaire de notre histoire (la 2 ème a fait moins de morts en France, même en y incluant les victimes civiles). Quand le bâti. Aujourd'hui, cher lecteur, je dois te dire que j'ai éprouvé un moment de satisfaction intense.

Lorsque je suis sorti de mon établissement scolaire dit difficile, remontant dans mon automobile, j'ai pu entendre la nouvelle suivante : Christine Boutin venait de subir un camouflet au Sénat, les retraités de la République retoquant l'un des articles de sa loi sur le logement visant à permettre aux communes d'inclure les logements en accession sociale à la propriété dans les 20% de la loi SRU.

Cet événement (il est quand même rare que le Parlement crache sur un ministre issu de la majorité) m'amène à te proposer quelques réflexions sur cette loi. A l'époque, je faisais partie de ces gens plutôt sceptiques devant cette nouvelle tentative de réforme de Lionel Jospin. Son principe était a priori très clair. Pourtant, j'étais sceptique car cette loi me semblait l'illustration même de la politique jospinienne : une mesure forte dans le principe mais tout à fait évitable dans les faits.

Ah, la Marsei. Depuis hier soir, les sifflets contre la Marseillaise chantée par Lâam occupe largement la blogosphère de droite, qui exprime son mécontentement. Les blogueurs de gauche sont plus passionnés par la crise financière, mais se laissent quand même tenter. Mon camarade Manuel est tombé dans le piège de ce sujet d'actualité qui n'a dans le fond aucune importance réelle. La preuve de cette affirmation : le gouvernement s'est immédiatement saisi de l'événement et a annoncé des mesures débiles comme d'habitude. Voilà que maintenant, les stades devront être vidés si des sifflets sont entendus durant un hymne.

J'espère que le ministère de l'intérieur prévoira des cars bien remplis de CRS lorsqu'il faudra vider 20 000 jeunes du 93 du Stade de France. Parmi ces billets, j'ai découvert aujourd'hui celui de Criticus. Tu as déjà pu voir que nous avions avec ce blogueur, membre du politburo du réseau LHC, de nombreux désaccords. Mais il y a une phrase qui m'a fait sursauter. Et Pascal Lam.

Environnement

Immigration. L'armée aména. Ce matin, en émergeant de ma nuit douce et réparatrice, j'ai décidé d'allumer mon poste de radio et de me brancher sur France Inter. Je tombe sur une interview d'Hervé Morin, ministre de la défense, qui défendait sa nouvelle carte militaire. Bon, je sais ce que tu vas me dire, lecteur auditeur : "quoi, tu te réveilles à 8h20 ??? " Ben oui, en ce moment, je suis dans mes longues vacances de privilégié. Tu aurais plutôt dû me dire, avec un air surpris et amusé : "Oh, 8h20, mais tu étais déjà debout ?

" Ah, c'est cela que tu as pensé, d'accord... Hervé Morin fut assez attaqué par Thierry Steiner (le journaliste présent) sur les choix de la disposition des régiments. Mon sang de professeur de géographie n'a fait qu'un tour. Ensuite, la présence des militaires entraîne des créations d'emplois (restauration, loisirs, cinémas, services divers, banques, assurances, petits commerces) et oblige à l'installation de services publics (poste, réseaux de télécommunication, système éducatif...).

Institutions

Islamisme. Droite. Gauche. Elections.