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CORÉES • Le dernier lien entre Nord et Sud définitivement rompu ? La zone industrielle spéciale de Kaesong [située en Corée du Nord], le dernier point de contact intercoréen, vient d'entrer dans un état d'hibernation dont on ne voit pas l'issue. 126 ressortissants sud-coréens sont rentrés le 27 avril et les cinquante autres devaient suivre le 29, désertant le site dix ans après son inauguration [suite à la limitation d'accès imposée par Pyongyang le 3 avril et au retrait des ouvriers nord-coréens le 8 avril]. Nul ne sait s'ils pourront y retourner travailler. La fermeture définitive du site ne semble pas être à l'ordre du jour [sept cadres sud-coréens sont restés sur place pour régler des détails administratifs], malgré la tension extrême qui marque les relations intercoréennes depuis le lancement par Pyongyang d'une fusée à longue portée [12 décembre 2012], son essai nucléaire [12 février 2013], les sanctions onusiennes [7 mars 2013] et les récentes manœuvres militaires conjointes des Sud-Coréens et des Américains.

Retour de flamme pour Pékin. La difficile évaluation des capacités nucléaires de Pyongyang. Les capacités balistiques de la Corée du Nord. Pour les Etats-Unis, Pyongyang "n'a pas démontré" sa capacité nucléaire. Corée du Sud : actualité, informations. Suivez-nous Lundi 21 Avril 2014 Se connecter rubmonde Un site du groupe Dossiers Escalade de la rhétorique guerrièreArticles (37) La vague coréenneArticles (21) Le naufrage du "Cheonan" provoque une crise diplomatiqueArticles (20) Le G20Articles (24) La réforme de l'ONUArticles (14) Cartoons Course à l'armementMix & Remix Plus de cartoons Sur le web Naver - Moteur de recherche spécifique Blue House - La Maison-Bleue, siège de la présidence de la République sud-coréenne (coréen, japonais, chinois et anglais) Assembly - Site officiel de l'Assemblée nationale (coréen et anglais) Nis - Services secrets sud-coréens, intéressant pour les informations sur les relations avec la Corée du Nord GNP - Parti conservateur, Hannara Dang, né de la fusion en 1997 du Parti de la Nouvelle Corée et du Parti démocrate (coréen et anglais) Minjoo - Parti démocrate du millénaire (centre gauche, coréen et anglais) DLP - Parti travailliste-démocrate The Bank of Korea - Banque de Corée (coréen et anglais) Corée du Sud Région Asie Séoul.

Corée du Nord : actualité, informations. CORÉE DU NORD • Escalade de la rhétorique guerrière. La Corée du Sud s’est placée le 10 avril en état d’alerte contre une "menace vitale", alors que le Nord est prêt à lancer un missile à moyenne portée, selon Séoul et Washington. Le 9, le Japon a déployé sa défense anti-missiles dans le centre de Tokyo. Pyongyang a déplacé deux missiles Musudan vers la côte est, et préparerait un tir imminent qui concrétiserait les menaces d’attaques contre le Sud, les Etats-Unis ou le Japon émises de manière continue depuis plusieurs semaines. Le trafic commercial semble toujours en place entre les deux Corées. Néanmoins, le 9 avril, les ouvriers nord-coréens de la zone industrielle de Kaesong ne se sont pas présentés au travail. La Corée du Nord a conseillé aux ambassades étrangères d’évacuer leur personnel en poste à Pyongyang, et aux étrangers présents en Corée du Sud de quitter le pays.

Les voyages de tourisme en Corée du Nord au départ de la Chine ont été suspendus. Les tensions entre les deux Corées s'exacerbent chaque jour un peu plus. "Pyongyang utilise la provocation pour tenter de faire peur" ENTRETIEN. En multipliant les menaces à l'encontre de son voisin sud-coréen et des Etats-Unis, la Corée du Nord semble vouloir affirmer sa détermination à tenir tête à la communauté internationale dans le bras-de-fer qui s'est engagé sur son programme nucléaire. L'Etat communiste savait pourtant qu'il s'exposait à de nouvelles sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies, lorsqu'il a procédé, le 12 février, à son troisième essai nucléaire depuis 2006.

Le vote de ces sanctions, vendredi 8 mars, a été accompagné d'une escalade rhétorique dangereuse, aux accents belliqueux, entre Pyongyang, Séoul et Washington. Après avoir rompu les pactes de non-agression signés en 1991 avec Séoul, le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, a désigné, mardi 12 mars, une petite île sud-coréenne proche de la frontière maritime entre le Sud et le Nord comme première cible en cas de conflit. Lire : "La dangereuse escalade autour du nucléaire nord-coréen" Valérie Niquet. Propos recueillis par Hélène Sallon. CORÉE DU NORD • L’équilibre de la terreur. Les trois objectifs du programme nucléaire de Pyongyang, sont "dissuasion", "prestige international" et "diplomatie coercitive".

C'est ce qu'a expliqué le 12 mars dernier, lors d'une audition au Sénat, James Clapper, le directeur du renseignement national, chargé de coordonner et de superviser les principales agences américaines de renseignements dont la CIA, à propos de la crise dans la péninsule coréenne. Lorsqu'un pays se dote du nucléaire, c'est en général pour sa sécurité et sa cohésion interne. Si le régime nord-coréen met en place une diplomatie coercitive sur la base d'une force nucléaire de dissuasion, c'est sans doute en partie pour sa propre sécurité.

Le prestige international que lui confère le fait de compter parmi les dix nations possédant du nucléaire et des fusées à longue portée est aussi lié à l'objectif de cohésion interne. Et en ce printemps 2013, la tension militaire dans la péninsule est digne de celle qui a précédé la guerre de Corée [1950-1953]. Joutes oratoires. La Corée du Nord secoue l'équilibre de la terreur. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Alain Frachon International | Chronique Avec son bon gros visage de poupon nourri au gâteau de riz, Kim Jong-un défie les Etats-Unis et inquiète ses voisins. Troisième membre de la dynastie des Kim à diriger - martyriser serait plus exact - la Corée du Nord, il vient d'annoncer le retour à l'état de guerre avec la Corée du Sud. Le 30 mars, vareuse Mao sanglée jusqu'au double menton, Kim a ordonné à ses troupes de préparer une frappe de missiles stratégiques contre les Etats-Unis et les bases américaines dans le Pacifique. Rodomontades ? A Washington, Tokyo et Séoul, on est habitué aux provocations du régime national-communiste de Pyongyang.

On les tient pour ce qu'elles seraient : du chantage pour assurer la survie d'une dictature sinistre. Année après année, les éructations guerrières nord-coréennes prennent cependant une tournure plus intimidante. Le cas nord-coréen dépasse la question de la stabilité en Asie. A cette date, rien ne prouve, poursuit M. VU DE CHINE • Corée du Nord : petit frère bien encombrant. A l'image des autorités, la presse chinoise reste prudente à propos de la tension dans la péninsule coréenne. A l'étranger, les experts se demandent si la Chine ne devrait pas revoir à la baisse le soutien qu'elle apporte à son voisin. La presse chinoise est d'une prudence extrême à propos de la crise dans la péninsule coréenne. Toujours porteuse de la voix officielle dans les moments de crise diplomatique, elle présente cette fois des avis d'experts qui concèdent l'irritation de Pékin face à Pyongyang, pointent plus ou moins clairement du doigt vers des responsabilités américaines, mais évitent surtout de donner un avis sur les intentions chinoises.

Parmi les experts conviés à donner leur opinion dans les médias officiels, on relève celui de Wang Fan, assistant du directeur de l'Institut de la diplomatie, dans le quotidien Huanqiu Shibao. Wang insiste sur la nécessité d'une coopération sino-américaine pour régler le conflit. Abandonner Pyongyang ? VU DE RUSSIE • Apprivoiser et non isoler la Corée du Nord. Voilà que résonnent de nouvelles déclarations belliqueuses en provenance de la péninsule coréenne. Certes, la rhétorique particulière de Pyongyang, qui menace régulièrement de transformer le territoire des "pantins" qui l'entourent en un "océan de feu", ne surprend plus grand monde. Mais cette fois, les menaces adressées à Séoul se sont accompagnées de promesses de frappes sur des cibles américaines, ce qui a conféré à la "discussion" un degré de tension supérieur.

Toutefois, Washington se rend bien compte qu'avec ses déclarations, la Corée du Nord ne cherche pas tant à effrayer qu'à dissuader. Contrairement à l'Iran, qui affiche de grandes ambitions, la Corée du Nord est en permanence sur la défensive en usant d'agressivité. Le juche [nom de l'idéologie nord-coréenne] a un seul objectif, véritablement vital, qui est de s'assurer que personne ne le touche. Pyongyang exaspère même ses partenaires On a vu avec Saddam Hussein que bluffer ne menait pas loin. Apprivoiser ce pays. Doit-on prendre la Corée du Nord au sérieux ? Pyongyang déplace ses missiles pour tromper la surveillance. Les Etats-Unis montrent leurs muscles à la Corée du Nord.

Washington somme Pyongyang d'arrêter de "jouer avec le feu" Corée du Nord : Séoul et Washington relèvent leur niveau de surveillance militaire. Obama : "Personne ne souhaite voir un conflit" en Corée. Trois questions pour comprendre les provocations de la Corée du Nord.