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Grèce

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Varoufakis: symptôme, exemple et martyr? Interview réalisée le 11 août 2015 par Ségolène de Larquier pour le journal Le Point et publié sur le site internet du dit journal ce jeudi 20 août.

Varoufakis: symptôme, exemple et martyr?

Ce texte est légèrement différent en raison de l’ajout de certaines références et de modifications réalisées entre le 11 et le 20 août. En quoi, selon vous, Yanis Varoufakis peut-il être un exemple pour la gauche en France ? Yanis Varoufakis est incontestablement devenu une figure marquante pour la gauche critique de l’Euro, et il y a de bonnes raisons à cela. Il représente le cas d’un économiste qui a été nettement pro-européen (et pro-Euro), mais qui est aujourd’hui critique quant à la gouvernance de l’Union européenne mais aussi quant au comportement des dirigeants européens. Il est un économiste qui s’est donc prononcé en faveur de l’Euro, et ce pour des raisons essentiellement théoriques, mais qui aujourd’hui envisage calmement la possibilité d’une sortie de son pays de la zone Euro.

Texte de O. Costas Lapavitsas : "La voie de la sagesse, c’est celle de la sortie de l’euro et du changement social" Costas Lapavitsas au colloque « Democracy Rising », Athènes, le 17 juillet 2015 (image issue de la vidéo) Ce texte est la transcription traduite de l’intervention de Costas Lapavitsas au colloque « Democracy Rising », tenu à Athènes le 17 juillet 2015.

Costas Lapavitsas : "La voie de la sagesse, c’est celle de la sortie de l’euro et du changement social"

Les intertitres sont de la responsabilité de contretemps.eu. Costas Lapavitsas est député élu au Parlement grec, membre de la Plateforme de gauche de Syriza, et professeur d’économie à SOAS (School of Oriental and African Studies, Londres). Exclusif : Comment un faucon belge anti-grec a caché son intérêt financier dans les privatisations de l’énergie en Grèce. C’est un type assez désagréable et sarcastiquement vindicatif qui veut plus que tout autre le changement de régime en Grèce.

Exclusif : Comment un faucon belge anti-grec a caché son intérêt financier dans les privatisations de l’énergie en Grèce.

Mais le mélange d’acrimonie et d’incitation fielleuses de Verhofstadt tient à l’écart un élément plutôt important : une déclaration de sa grandiloquence corrompue qu’il ait un intérêt financier personnel à chasser Syriza de sa mission publique. Vous voyez, le sieur Veryhighstink [4] est membre du conseil d’une compagnie d’énergie appelée Sofina. Sofina est cotée en bourse à Bruxelles — ainsi très pratique pour Guy — et oui, en effet, il est listé par Bloomberg ici : Si le programme de privatisation grec exigé par Verhofshit [5] et consorts avance, quand le ciel des parts monte en flèche avec la hausse des bénéfices par action, alors les actionnaires de Sofina s’apprêtent à faire beaucoup d’argent. Soyons prêts à sortir de l’euro. Les véritables motifs derrière la « crise perpétuelle » de l’Europe et la mort de la Grèce.

“Hier, Richard Koo de Nomura a présenté l’une des meilleures évaluations de la situation en Grèce, quand il a déclaré que le « FMI commence lentement à comprendre l’économie grecque », ce qui explique son revirement stratégique, à propos de celle qui exige désormais des réductions de sa dette bien plus importantes que ce que l’Europe, et l’Allemagne tout particulièrement, sont prêts à concéder.

Les véritables motifs derrière la « crise perpétuelle » de l’Europe et la mort de la Grèce

Koo note en outre que « la raison qui explique le plongeon du PIB de la Grèce provient de ce que la consolidation budgétaire a été réalisée en plein bilan de récession, résultant d’une spirale déflationniste destructive qui a complètement dévasté la vie des Grecs ordinaires. Alors même que la nation peut donner l’impression de faire des progrès si nous prenons en considération les données en pourcentage du PIB, les données brutes nous montrent à contrario une économie en plein effondrement. Ce ne fut pas vraiment le cas, comme les événements du 5 Juillet l’ont démontré. Egalite et Réconciliation. Le secret des banques derrière la tragédie grecque. Un réquisitoire important, sur le méga-scandale des « dettes publiques », publié sur (l’indispensable) Mediapart.

Le secret des banques derrière la tragédie grecque

Costas Lapavitsas : "La voie de la sagesse, c’est celle de la sortie de l’euro et du changement social" Yanis Varoufakis met en lumière les appétits des liquidateurs de la Grèce. Ce que la Grèce nous a appris (revue de presse) «Si décevante qu’en soit l’issue, la séquence politique aura tout de même eu des vertus inestimables.

Ce que la Grèce nous a appris (revue de presse)

Ces longs mois de “négociation” auront été pour les peuples européens une formidable pédagogie de l’Union européenne. Le voile se lève sur le fonctionnement des institutions, sur le rôle de chacun de ses acteurs. […] L’échec de la stratégie Tsipras est une formidable démonstration du caractère irréformable de l’UE et, partant, de l’impossibilité d’une voie réformiste.»

Clumsy, En finir avec l’espoir européen, Babordages, 13/07/2015. La défaite de la Grèce, la défaite de l'Europe. Jamais, dans le jargon européen, le terme de « compromis » n'aura semblé si peu adapté. « L'accord » atteint au petit matin du 13 juillet entre la Grèce et le reste de la zone euro a désormais des allures de déroute pour le gouvernement grec.

La défaite de la Grèce, la défaite de l'Europe

Une déroute qui a un sens pour le reste de l'avenir de la zone euro. Erreur stratégique Avant d'en venir aux conséquences, il faut expliquer cette défaite d'Athènes. La Russie va livrer des matières premières à la Grèce. Un nouvel accord entre la Grèce et la zone euro enfin arraché. Après dix-sept heures de négociations ardues, les dirigeants de la zone euro ont conclu lundi matin un accord "unanime" pour négocier un troisième plan d'aide à la Grèce et éviter in extremis une sortie du pays de l'union monétaire.

Un nouvel accord entre la Grèce et la zone euro enfin arraché

« Des milliers de Grecs se sont suicidés plutôt que de subir la crise » Cet étrange faisceau d’indices qui peut laisser penser que les Grecs seraient en fait en train de tout mettre en oeuvre pour sortir à terme de la zone euro. Plusieurs indices portent à croire que la Grèce aurait organisé sa banqueroute.

Cet étrange faisceau d’indices qui peut laisser penser que les Grecs seraient en fait en train de tout mettre en oeuvre pour sortir à terme de la zone euro

À défaut de pouvoir se sortir d'une crise dans laquelle elle s'est empêtrée, la Grèce a beaucoup à gagner (quelques 300 milliards d'euros...) à sortir de la zone euro, sitôt qu'elle aura fait défaut. Analyse de cette sortie de théâtre par Charles Gave. Double jeu Ajouter au classeurSuivre ce contributeurLecture zen Intéressé par cet auteur ? Pour retrouvez facilement ses articles dans votre compte et recevoir une alerte à chacune de ses contributions : Goldman Sachs a camouflé la dette de la Grèce, puis parié sur sa faillite ! Goldman Sachs a camouflé la dette de la Grèce, puis parié sur sa faillite !

Goldman Sachs a camouflé la dette de la Grèce, puis parié sur sa faillite !

Faîtes touner à tous les grecs. De nouvelles révélations accablent la banque d'affaires américaine, qui semble avoir joué sur tous les tableaux, mettant Athènes à genoux. Et l'euro en danger. Quel cynisme! Si l'on en croit le New York Times et l'hebdomadaire allemand Spiegel, ce sont les banques de Wall Street, comme Goldman Sachs, qui ont permis à la Grèce de s'endetter en cachette, bien au-delà des limites fixées par Bruxelles. Mais reprenons. Leaving Facebook... » “Ingérences grossières” : Déclaration de la Présidente du Parlement Grec, Zoe Kostantopoulou. Déclarations de la Présidente du Parlement au sujet des ingérences grossières dans le processus du référendum et la tentative d’en changer la question. « Ces derniers jours et ces dernières heures on a enregistré un déluge d’ingérences grossières dans le processus démocratique du référendum, proclamé pour la première fois en 41 ans depuis la fin de la dictature des colonels, à l’instigation du Premier ministre, puis sur proposition du gouvernement et décision du Parlement.

Les représentants d’hier, les co-responsables de la destruction du pays et du peuple, et leurs partenaires nationaux et étrangers, ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour empêcher l’expression de la volonté populaire. Pour empêcher ou annuler le référendum. Et maintenant, puisqu’ils ont échoué dans cette tentative, Grèce : les économistes jugent déraisonnables les exigences des créanciers. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud C’est peu dire que les dernières propositions des créanciers de la Grèce, mises en ligne dimanche 28 juin sur le site Internet de la Commission européenne, suscitent les critiques.

Patrick Artus, le chef économiste de Natixis, qu’on ne peut soupçonner d’être proche de Syriza – le parti grec de la la gauche radicale, au pouvoir à Athènes – résume assez bien la pensée dominante : « Aucun économiste sérieux ne peut avaliser ce plan mal fichu et très déraisonnable », a-t-il déclaré, lundi 29 juin, au Monde. Lire aussi : « Grexit » : personne ne veut porter le chapeau « Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a des raisons d’appeler à voter “non” au référendum du 5 juillet. Le programme des créanciers n’est pas acceptable. Qui doit payer l’austérité? Quand la Grèce maîtrise mieux les règles du FMI que le FMI lui-même. Actualité C'est un mystère que le FMI n'a pas réussi à percer: dans sa tentative désespérée d'éviter un défaut de paiement, la Grèce a su dénicher dans les textes du Fonds des clauses dont l'institution elle-même avait oublié l'existence.

Ces astuces de dernière minute n'ont pas empêché la Grèce de faire défaut mardi sur sa dette vis-à-vis du Fonds mais elles montrent qu'Athènes scrute avec soin une institution qu'elle honnit et accuse de "comportements criminels". Le premier coup d'éclat grec s'est noué début juin: à court de liquidités, Athènes doit alors rembourser quelque 300 millions d'euros et entretient le flou sur sa volonté et sa capacité à le faire. A la veille de la date-limite, fixée au 5 juin, la directrice générale du FMI Christine Lagarde se dit pourtant "confiante" que la Grèce va payer en temps et en heure. L'effet de surprise est total. La Corée, la Grèce et l’Europe, par Serge Boucher. Billet invité. On trouve parfois au bas d’un article sur Internet, perdu au milieu de centaines d’autres commentaires, l’expression parfaite d’un sentiment largement partagé, mais rarement exprimé de façon concise et élégante.

Scandale

Allocution du premier ministre A. Tsipras au peuple grec. La choix au peuple souverain .#Référendum. Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédecesseurs. Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité. L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique.

Pourquoi la Grèce doit quitter la zone euro. Par Luc Watrin. Crise grecque : la démocratie contre les Traités, par Jean-Michel Naulot. Billet invité. Également sur son propre blog. Aléxis Tsipras refuse de diminuer les retraites, de réduire les salaires, d’augmenter la TVA… Aurait-il l’idée saugrenue d’appliquer le programme sur lequel il a été élu ? Greece enters fateful week as Brussels talks end fruitlessly. Greece enters fateful week as Brussels talks end fruitlessly.

Grèce: vers le défaut? L’Eurogroupe serait-il en train de se faire à l’idée de la possibilité d’un défaut grec ? Des informations, en provenance de Reuters[1], semblent le confirmer. IMF has betrayed its mission in Greece, captive to EMU creditors. Syriza’s leaders are letting it be known that they are so angry, and so driven by a sense of injustice, that they may indeed default to the IMF on June 30 and in so doing place the institution in the invidious position of explaining to its 188 member countries why it has lost their money so carelessly, and why it has made such a colossal hash of its affairs.

The Greeks accuse the IMF of colluding in an EMU-imposed austerity regime that breaches the Fund’s own rules and is in open contradiction with five years of analysis by its own excellent research department and chief economist, Olivier Blanchard. Greece’s public debt is 180pc of GDP. The loans are in a currency that the country does not control. It is therefore foreign currency debt. The IMF knows that Greece cannot possibly pay this down by draconian austerity – the policy already implemented for five years with such self-defeating effects – and the longer it pretends otherwise, the more its authority drains away.

Leadership failed. À qui la Grèce doit rembourser ses 284 milliards d'euros de dette ? La Grèce bientôt reine du pétrole? La Grèce va-t-elle bientôt pouvoir faire rentrer 150 milliards de pétro-euros dans ses caisses grâce aux rentrées fiscales ? GATSBYMagazine. "Je suis un assassin financier"...Il y est décrit comment les USA, au travers de la CIA, ont mis à genoux toute une série de pays pour leur voler leur argent, leurs ressources et leurs voix aux Nations-Unies. Les USA prospectent, sont informés des ressources cachées... et se les approprient, par le biais d'un plan machiavélique qui se résume en ceci : "J'endette les pays amis en leur vendant de l'armement en quantité, après avoir créé un climat de peur via des attentats terroristes dont je suis l'organisateur...

Lorsque mes amis vivent des difficultés financières insoutenables, sous prétexte de les rétablir via des opérations spéculatives..., je leur vends des produits toxiques, comme les subprimes et autres dérivés... Greece, creditors seek breakthrough as clock runs down. Greece, creditors seek breakthrough as clock runs down. Greece, The EU And The IMF Are Dancing With Death. Varoufakis fuels confusion over reforms as Juncker questions his role. Varoufakis fuels confusion over reforms as Juncker questions his role As Greece’s negotiations with its creditors enter the most critical phase, the country’s finance minister created fresh confusion on Tuesday with statements regarding possible tax reforms which were almost immediately revoked. Meanwhile, fuelling speculation about how much longer Varoufakis can stay in the crucial post of finance minister, European Commission President Jean-Claude Juncker declared that he was “not helping the process.”

“Mr Varoufakis is the finance minister of a country that has to confront huge problems and he doesn’t give the feeling that he knows that,” Juncker told the MNI news agency. Le Monde montre à la Grèce la voie de la réforme. The Greek debt writedown and Merkel's role in it.