background preloader

La situation en France ou la création d'une taxe google ?

Facebook Twitter

La stratégie de la presse française pour faire plier Google. Le Bien public veut casser du lien. Le Bien public, quotidien couvrant Dijon, fait un procès à un concurrent, le site dijONscOpe.

Le Bien public veut casser du lien

Il lui reproche de reproduire dans sa « revue de presse » des extraits d’articles et de faire des liens dits profonds. Inquiétant. Le Bien public, journal publié à Dijon, et un autre journal du même groupe, font un procès au site dijONscOpe, à qui il est reproché de reproduire dans sa « revue de presse » des extraits d’articles (ses premières lignes) et de faire des liens dits profonds [1].

Les mentions légales du Bien public sont effectivement très restrictives. Ses responsables « ne concèdent qu’une autorisation de visualisation de son contenu, à titre personnel et privé », « la création d’un lien hypertexte vers la page de d’accueil (…) » et interdisent « d’utiliser ou d’extraire en tout ou en partie les bases de données utilisées par le Site Web ».

"Sur le Net, rien n'est éditorialisé" : Aurélie Filipetti s'explique. Les journaux français souhaitent une "lex Google" Le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), qui représente les éditeurs de quotidiens nationaux, est vivement intéressé par l'adoption en cours, en Allemagne, d'une loi visant à faire payer des droits d'auteurs aux agrégateurs d'information sur Internet.

Les journaux français souhaitent une "lex Google"

Ce texte vise principalement le moteur de recherche Google et son service Google Actualités, si bien qu'il a été surnommé "lex Google" par ses détracteurs. Le projet a été adopté en conseil des ministres le 29 août et doit maintenant passer devant le Bundestag. Cette loi est réclamée par les grands groupes de presse allemands, principalement Axel Springer et Bertelsman. Le SPQN a invité Christoph Keese, responsable des affaires publiques du groupe Axel Springer, à Paris pour une rencontre en forme de "partage d'expérience" qui aura lieu le 19 septembre. M. L'autre préconise la création d'une taxe sur les ordinateurs, tablettes et outils informatique. Les éditeurs proposent leur « Lex Google » au gouvernement. Comment la presse française veut faire payer Google.

La presse allemande n'est pas la seule à vouloir faire payer Google.

Comment la presse française veut faire payer Google

Les éditeurs de presse français, très dépendants du moteur de recherche pour leur audience, sont déterminés à se faire rétribuer pour l'utilisation de leurs contenus en ligne. L'association IPG (Information Politique et Générale), créée en mai 2012, a transmis pour cela un projet de loi au ministère de la Culture. Il vise à créer "un nouveau droit voisin du droit d'auteur", un peu comme en Allemagne, qui instaurerait par la loi une une "rémunération équitable" forfaitaire pour les entreprises de presse et les agences de presse dont les contenus sont référencés par Google.

Tous les types de contenus seraient concernés, y compris les contenus payants. En contrepartie de ce nouveau droit, les éditeurs ne pourraient pas s'opposer à l'indexation de leurs contenus, qu'il soient gratuits ou payants - cela arrive : Le Canard Enchaîné, notamment, a refusé d'être indexé sur Google Actualités. La presse en ligne veut que Google paye pour leur apporter du trafic. Rendons hommage à nos confrères.

La presse en ligne veut que Google paye pour leur apporter du trafic

Chez Numerama, nous avons un énorme défaut : nous sommes vaniteux. Nous avons l'audace et l'indécence de croire que vous, nos très chers lecteurs, venez sur Numerama pour lire ce que nous écrivons et pour la manière dont nous tentons de décrypter l'actualité des loisirs numériques. Nous estimons que notre métier n'est pas de fournir l'information, mais d'y porter un éclairage unique. C'est notre truc. Mais nos confrères - certains d'entre eux, sont beaucoup moins prétentieux que nous. Et c'est l'étrange message qu'ils envoient implicitement lorsque le Groupement des éditeurs en ligne (GESTE) explique dans Les Echos que Google devra reverser à la presse une part des revenus publicitaires générés sur le portail Google News, le jour où la firme de Mountain View décidera, comme sur la version américaine, d'y mettre ses publicités Google Adsense.

Gratuitement. Faire payer Google pour l'indexation de contenus de presse. Philippe Jannet : la presse française doit "obliger Google à négocier" Faire payer Google.

Philippe Jannet : la presse française doit "obliger Google à négocier"

Ce serpent de mer du quinquennat de Nicolas Sarkozy – avec la très controversée "taxe Google", va-t-il refaire surface sous l’ère François Hollande ? A l’époque, il s’agissait de faire participer les géants du web au "financement de la création, ainsi qu’à celui des investissements dans les réseaux", comme l’avait déclaré l’ancien chef de l’Etat au magazine Le Point.

Aujourd’hui, la donne est différente. Contre Google, des éditeurs de presse ressortent les livres de cuisine de l'industrie musicale. Faire payer Google par le biais des droits voisins.

Contre Google, des éditeurs de presse ressortent les livres de cuisine de l'industrie musicale

C'est la nouvelle proposition formulée par l'association d'éditeurs de presse IPG (Information politique et générale). Fondée en mai dernier, elle a compris l'avantage pour elle de ne pas passer par la fiscalité, et entend donc faire modifier le code de propriété intellectuelle. Le "projet de proposition de loi" a été transmis au gouvernement (ne s'agit-il donc pas plutôt d'une proposition de projet de loi ?) , et Télérama a pu en récupérer une copie. Go loot, noob ! Vers la création d'une taxe Google ?

Les acteurs IPG et les éditeurs de presse

Septembre 2012, l'actualité de la taxe google. Votée, retardée, supprimée... Petite histoire de la "taxe Google"