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Belgique

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Les trois jours où Google a fait disparaître la presse belge - L'actu Médias / Net. Et si Google faisait sans Copiepresse. Le bras de fer continue entre Google et Copiepresse, la société de gestion des droits des éditeurs de presse quotidienne francophone et germanophone belge ; la SAJ, la Société de droit d’auteur des journalistes ; et Assucopie, société belge de gestion collective des droits de reprographie des auteurs scolaires, scientifiques et universitaire. La cour d’appel de Bruxelles a une nouvelle fois donné raison aux trois associations dans le litige qui les oppose à la société américaine concernant le paiement de droits d’auteurs.

“David a une nouvelle fois terrassé Goliath ! En l’occurrence, les “p’tits Belges” de Copiepresse ont pris le dessus sur le géant américain de Google” écrivait samedi Pierre-François Lovens, rédacteur en chef adjoint à La Libre. Et si tout le monde se trompait ? Voilà où on en est au jour d’aujourd’hui, comme on pouvait le lire sur le site du Soir vendredi : Les trois associations se sont évidemment félicitées de leur victoire. Mais voilà, Google n’est pas d’accord. Google vs Copiepresse : et si les éditeurs se trompaient de combat? Une partie de l'actualité en Belgique selon Google News. En mai dernier Google avait été condamné à retirer le contenu des sites des journaux francophones de ses pages actualité. Mais le géant américain dans une interprétation restrictive du jugement avait supprimé la totalité des pages, y compris dans son moteur de recherche généraliste. Après avoir reçu les garanties de la part de Copiepresse (Société de gestion de droits des éditeurs de presse quotidienne francophone et germanophone belge) que les astreintes dont il était menacé ne seraient pas appliquées, Google a donc décidé de faire marche arrière. « Nous ne visions que le service Google News et la mémoire cash du moteur de recherche, dans laquelle Google stockait les articles de presse sans autorisation.

Mais nous n'avons jamais attaqué le principe du référencement, bien au contraire, se défend Margaret Boribon, secrétaire générale de Copiepresse. Levif.be (V.G.) Société de gestion de droits des éditeurs de presse quotidienne francophone et germanophone belge. Google désindexe la presse belge. Depuis la fin de la semaine dernière, une partie de la presse belge francophone et germanophone n'apparaît plus dans le moteur de recherche le plus utilisé au monde.

Sont visés par ce déréférencement les éditeurs qui adhèrent à Copiepresse. Dans un communiqué, le géant du Web explique avoir supprimé de son indexation les éditeurs qui font partie de la société de gestion de droits des éditeurs de presse quotidienne francophone et germanophone belge. La mesure de Google ne concerne ainsi pas uniquement son service Google Actualités mais l'ensemble de son moteur de recherche. Ainsi, il n'est plus possible de trouver via Google des quotidiens comme La Libre Belgique, Le Soir, Sudpresse ou encore l'Avenir. La justice belge a condamné Google pour violation des droits d'auteur en diffusant sans accord préalable sur Google Actualités des titres et extraits de contenus d'éditeurs représentés par Copiepresse. Assurément, le coup porté à la presse belge concernée est rude. La Belgique confirme la condamnation de Google News.