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Veille Cinéma

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Comment fonctionne Hollywood. Quand les frontières entre cinéma et télévision s'estompent. La chronologie des médias à la croisée des chemins. Suite à une réunion organisée fin janvier par le CNC, il apparaît que la chronologie des médias ne devrait pas évoluer dans un futur proche. Les opérateurs de la filière cinématographique ont émis le vœu que rien ne change. Pourtant, plusieurs voix prônant une évolution se sont fait entendre. Parmi les signataires de l’accord, dont la renégociation était le sujet de la réunion du CNC, Arte et Orange se sont prononcés pour des assouplissements. Dans le même sens, l’ARP (Société civile des auteurs-réalisateurs-producteurs) et la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques), qui ne sont pas signataires de l’accord, ont publiquement émis le souhait de voir apparaître des dérogations et expérimentations en matière de chronologie des médias. . [4].

Il serait préférable de prévoir une réduction supérieure. On peut également imaginer étendre cette possibilité à un nombre plus large de films. . [5]. Quand le cinéma quitte la salle. L’avenir des festivals de cinéma est-il online. Dès lors, l’alliance du festival et du web se révèle à première vue contre nature, puisque le web est un espace ouvert, illimité et non exclusif.

Comme outil de communication, il sert généralement à toucher le public le plus large possible selon différents canaux. Pour l’industrie du cinéma, il est encore largement associé au piratage ou à de faibles revenus (la vidéo à la demande). Pour autant, les festivals commencent à s’appuyer sur le web pour développer une stratégie digitale adaptée à leurs ambitions. Il faut à ce titre rappeler que les enjeux sont bien différents pour les festivals « professionnels » et les festivals ouverts au grand public. Le web a été rapidement mis à profit par les festivals pour simplifier la relation à leur public cible. Certains services se sont développés autour des opportunités permises par le web, en particulier pour le public professionnel. Financement du cinéma français : changement de modèle. Michel Gomez[+] NoteDélégué général de la mission Cinéma de la Mairie de Paris. [1], s’est vu confier comme mission par le CNC de consulter les professionnels du secteur pour analyser les pratiques concernant le calcul de l’amortissement des frais engagés par les distributeurs.

Dans son rapport, il explique que la numérisation des salles et la dématérialisation de la vidéo sont source d’opacité dans les pratiques et les calculs d’amortissement – notamment sur le paiement des contributions à l’équipement numérique des salles (Virtual Print Fees), sur les frais d’achats publicitaires[+] NoteAffichage, radio, Internet, presse, cinéma, TV. [2] et de communication[+] NoteÉvénements, attachés de presse, avant-premières… [3], en particulier sur Internet, et sur les offres d’exclusivité proposées par certains éditeurs de VàD (ou VOD) . [4] . [5] assez conséquent au producteur). La Cour des Comptes a critiqué quant à elle la mauvaise gestion du CNC. Le financement participatif gagne le cinéma. Le 17 mai dernier, le pavillon Next du marché du film du festival de Cannes organisait une table ronde modérée par le site Cineuropa et réunissant plusieurs plateformes de crowdfunding françaises et américaines.

Ulule et Touscoprod représentaient la France. Le panel américain rassemblait des responsables des sites généralistes Kickstarter et Indiegogo, créés respectivement en 2010 et 2008, ainsi que Colin Brown, de la plateforme spécialisée dans le cinéma Slated, qui pratique l’ « equity funding » avec retours sur recettes pour ses investisseurs. Le cinéma américain indépendant, totalement rodé aux fonds privés du marché, a vite saisi cette opportunité. Plusieurs collectes ont dépassé le million de dollars Les chiffres américains ont de quoi faire rêver les Français : Indiegogo annonce 40 000 projets de films lancés (dont sans doute environ seule la moitié a réussi sa collecte).

Repenser l’industrie du cinéma à l’ère numérique. Internet contribue à la désintermédiation du secteur, c'est-à-dire à l’affaiblissement des intermédiaires traditionnels entre producteurs et consommateurs (distributeurs, voire exploitants), au profit d’une relation directe entre ceux-ci. La chronologie traditionnelle des médias, qui garantie plusieurs fenêtres d’exploitation aux producteur du film, permettait de segmenter les rentrées de revenus : d’abord une exploitation classique au cinéma, puis une sortie DVD, et enfin un passage à la télévision payante puis gratuite.

Aujourd’hui, le développement d’offres de vidéo à la demande, de plus en plus proches de la sortie cinéma (parfois moins de deux mois après), conduit au rétrécissement de chaque fenêtre. De même, les contenus tendent à être disponible simultanément sur plusieurs plateformes. « Le cinéma français entre disruption juridique et paupérisation de sa production »

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Olivier Alexandre (Sociologue, université de Stanford) Olivier Alexandre, sociologue (université de Stanford) En ce mois de mai, la Provence fait l’actualité du grand et du petit écran avec une ironie que n’aurait pas boudée Marcel Pagnol. En marges de la croisette, Netflix invite Marseille dans les pages critiques et les professionnels du cinéma s’inquiètent d’un retrait de Canal+ dans le financement des films. À raison, puisque c’est l’avenir du modèle français qui se trouve ici engagé. Ce modèle repose sur trois principes : la sanctuarisation des droits d’auteur, la chronologie des médias, et des relations de solidarités entre filières. Ce système a démontré au cours des années son efficacité : ni le DVD, la VoD, la TNT ou le piratage n’ont ébranlé ses fondements.

Décalage culturel Les menaces se présentent sur deux versants. La concurrence resserrée des années 1990 a cédé la place à un espace ouvert, cumulant offres légales et illégales. Etude CNC Consommation video et internet des jeunes. Bilan du CNC 2015. CNC Principaux chiffres du cinema 2015.