background preloader

Aspel

Facebook Twitter

Les Espagnols redeviennent des émigrants. ¿Hora de hacer las maletas? Un repaso a las oportunidades que hay fuera. Con una tasa de paro cercana al 25% y sin visos de mejorar, para muchos españoles nunca ha tenido más sentido que ahora la sentencia de Séneca “Mi patria es el mundo entero”.

¿Hora de hacer las maletas? Un repaso a las oportunidades que hay fuera

Forzados ante la imposibilidad de encontrar empleo, en el primer semestre del año 40.625 ciudadanos emigraron a otros países, un 44,2% más que en 2011, en una diáspora que parece que no ha hecho más que comenzar. Y cuyo primer destino es Europa por su cercanía, por la libre circulación de personas y porque hay países que ofrecen gran número de salidas profesionales. Si está desempleado y pensando en hacer las maletas, tenga en cuenta que las necesidades del mercado laboral ya no son las que eran en los años cincuenta. Hoy se necesita personal cualificado y con idiomas, al menos con inglés. Es el momento de los ingenieros, informáticos, profesionales de la salud y comerciales. Y muchos españoles van a coger este tren. ¿Países emergentes o los vecinos europeos? Margen para aprender el idioma. Les quatre visages de l’émigration espagnole. Très médiatisée, la fuite des cerveaux est anecdotique face au retour des migrants dans leur pays d’origine.

Les quatre visages de l’émigration espagnole

Il y a aussi les Espagnols qui auraient mieux fait de rester, sans compter ceux dont c’est l’argent qui n’aurait pas dû émigrer... «Je m’appelle Javier del Rey, j’ai 24 ans, j’ai étudié les télécommunications. J’ai cherché du travail mais je n’ai rien trouvé. Je vais devoir apprendre l’anglais et sortir du pays pour espérer trouver un emploi.» Les jeunes diplômés espagnols n’ont pas encore fini leurs devoirs: une fois leurs études bouclées, ils devront désormais partir tenter leur chance ailleurs pour ne pas finir sous le toit des parents à vivre de leurs allocations retraite, comme témoigne Javier del Rey dans une vidéo d’El Pais. Cette tendance au départ, conjuguée à la hausse persistante du taux de chômage et aux prévisions d’une récession économique sans fin, conforte un discours pessimiste sur la fuite des cerveaux. 1. «L’heure de faire ses valises?» Les vrais chiffres de l'immigration en France et en Europe.

L'Allemagne, est, loin devant la France ou la Grande Bretagne, le pays qui accueille le plus de migrants en Europe.

Les vrais chiffres de l'immigration en France et en Europe

C'est même le deuxième pays d'immigration au monde derrière les Etats-Unis avec 465 000 nouveaux arrivants l'année dernière, selon les chiffres qui viennent d'être publiés par l'OCDE. Dans le même temps, la France n'a accueilli que 258 900 personnes. C'est moins que la Grande Bretagne, deuxième pays d'accueil en Europe avec 291 000 nouveaux immigrés arrivés l'année dernière.

Enfin pour compléter ce panorama européen, l'Italie est au même niveau que la France avec 258 400 nouveaux immigrés ayant posé leurs valises en 2013, puis l'Espagne avec 209 800 personnes, devant la Suisse avec 136 200. Mais ce classement doit être mis en perspective avec le nombre d'habitants. Cette nouvelle vague d'émigrés, jeunes, qualifiés... et européens. Ici, un jeune chômeur irlandais poussé à accepter un job de chauffeur de bus à Malte payé une misère, mais avec l'assurance de vivre sous le climat méditerranéen.

Cette nouvelle vague d'émigrés, jeunes, qualifiés... et européens

Là, un chirurgien espagnol qui réclame à l'ordre des médecins une équivalence de son diplôme pour aller travailler ailleurs. Toujours au sud de l'Europe, un jeune italien diplômé d'une école de commerce en partance pour le quartier des affaires de Londres. Mais aussi un couple de retraités allemands installé dans une résidence médicalisée aux Baléares. Ou encore une sexagénaire française qui s'apprête à vendre sa résidence à Saint-Cloud pour un appartement bon marché dans le quartier classé de Baixa, à Lisbonne... Ça devait arriver. Un jeune Irlandais sur quatre est au chômage C'est l'Irlande qui a basculé en premier.

Entre 2008 et 2013, le nombre d'Irlandais candidats au départ a fait un bond spectaculaire de 289%, selon l'Office central des statistiques. Les Espagnols partent vers la Grande-Bretagne. Le chômage contraint les jeunes Espagnols à l'émigration vers l'Europe du Nord et l'Amérique latine. María soupire.

Le chômage contraint les jeunes Espagnols à l'émigration vers l'Europe du Nord et l'Amérique latine

Son fils de 33 ans, diplômé en économie, a du quitter l’Espagne pour pouvoir travailler. Certes il ne vit pas bien loin, à Londres. "Mais il n’a pas eu le choix. Il a travaillé trois ans, puis a traversé une période d'un an et demi au chômage. C’est à Madrid qu’il a trouvé un travail dans une entreprises de services, mais il y avait une condition: partir à Londres dans la filiale", raconte cette mère de famille. Difficile de chiffrer les départs. Selon une étude de Adecco, ce sont fondamentalement les jeunes, âgés entre 25 et 35 ans, sans responsabilités familiales, hautement qualifiés, qui décident d’émigrer.

Pour l’instant, la vague de jeunes Espagnols reste encore donc réduite en Allemagne, car d’autres pays restent attirants.