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Axe 1Les différentes intensités du bonheur

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Hubert Reeves : ces petits bonheurs qui font une grande vie. Pourquoi les petits bonheurs quotidiens rendent plus heureux que plusieurs grands bonheurs. Qu'est-ce qui rend le plus heureux? Doit-on chercher l'aboutissement de soi dans les évènements grandioses ou préférer les petits gestes et plaisirs quotidiens? C'est la question sur laquelle s'est penchée l'équipe composée de Nelson et Meyvis, lorsqu'en 2008, ils proposent 3 minutes de massage aux participants de leur expérience*. Comment opérationaliser la question des petits et grands bonheurs?

Simple : pour un groupe de participant, le massage leur était offert d'une traite : 3 minutes d'un plaisir que chacun a apprécié, à les en croire, à sa juste valeur. Avec une telle cassure dans le rythme, les gens interrogés prédisaient que l'arrêt enlèverait beaucoup du plaisir accompagnant le massage, et qu'il valait donc mieux un massage continu de 3 minutes. Le bonheur routinier n'existe pas. Et il s'agit pourtant d'une constatation partagée : le plus grand ennemi du bonheur, c'est l'habitude, la routine (en termes psychologiques, c'est l'adaptation, parfois également notée habituation).

Les quatre niveaux de bonheur | Nicomaque II. Par le père Robert Spitzer, jésuite, ancien professeur de philosophie à Gonzaga University, état de Washington. Cette théorie des quatre niveaux apparaît en philosophie comme en psychologie ou en théologie. On la trouve entièrement ou partiellement développée chez des penseurs aussi différents que Platon et Kierkegaard, Aristote et Jaspers, St Augustin ou Buber, Viktor Frankl et Abraham Maslow, Thomas d’Aquin et Laurence Kohllberg. On la trouve également dans les textes chrétiens, judaïques, islamiques, hindouistes et bouddhistes. Au cours des siècles, cette théorie refait périodiquement surface dans toutes les cultures, d’où qu’elles soient. Beaucoup d’entre nous la considèrent comme du simple bon sens et après en avoir pris connaissance sont tentés de dire : « C’est évident !

Les êtres humains sont animés de quatre sortes de désirs. Niveau 1 : le désir de plaisirs physiques ou le désir de possessions, venu de l’extérieur (ex : un plat de spaghetti ou une Mercedes classe-e). WordPress: Comment le bonheur influence-t-il nos décisions. Le bonheur, un moteur "Est-ce que j'accepte ce travail ? Est-ce que je dois boire un verre avec Julien ? Comment vais-je m'habiller ce matin ?

Qu'est-ce que je cuisine demain à midi ? " Au quotidien, une multitude de questions plus ou moins importantes se bouscule dans votre esprit. Le bonheur constitue un facteur déterminant dans vos choix. Intrépide et sûre de vous, vous avez tendance à minimiser les aspects négatifs. Le bonheur, un guide vers la confiance en soi Qu'est-ce que vous désirez vraiment au fond de vous ? Le bonheur, il ne faut pas le rechercher dans l’intensité – Be Institute. Dans notre société ultra compétitive, nous avons l’habitude de penser qu’il en faut toujours plus… Être le premier partout, gagner à tout prix et « posséder le plus possible » sont des attitudes profondément inscrites dans notre psyché comme synonyme de réussite.

Cette approche qui consiste à toujours viser le maximum est souvent appliquée par erreur à notre propre compréhension du bonheur. Les gens pensent, à tort, qu’un plaisir intense est le signe que leur tentative d’être véritablement heureux fonctionne bien. Cependant, en essayant de chercher les indicateurs du bonheur véritable, nous négligeons un principe plutôt fondamental : le fait de placer la barre très haute en termes d’intensité va tout simplement à l’encontre même du bien-être. Bien qu’il soit bénéfique de faire des expériences agréables lorsqu’elles surviennent, ça ne fait pas de doute: comparer ces moments-là au niveau moyen où l’on se sent « à peu près bien » peut conduire à penser que « ce n’est pas suffisant ».