background preloader

Mariloup

Facebook Twitter

Le bonheur est-il le but de la vie?

?d=//www.edenlivres.fr/flipbook/publications/33691. Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ? Les nouvelles technologies ont largement contribué à installer ce système technicien qui récuse la démocratie, et favorise la marchandisation du vivant. Ces transformations sociales et culturelles ont considérablement accru les effets de violence de la quantification et de la marchandisation qui accompagnent la financiarisation du monde. Le déclin de la responsabilité, professionnelle autant que citoyenne, sont les conséquences de ce processus culturel qui, en nourrissant les illusions de la sécurité et en conjurant le risque, récolte les fruits de la dépendance et de l'aliénation.

Il est grand temps de retrouver la liberté de désirer. Une conférence enregistrée en septembre 2015. Roland Gori, professeur émérite de psychopathologie clinique à l'Université d'Aix Marseille, psychanalyste membre d'Espace analytique, a été avec Stefan Chedri l'initiateur de l'Appel des appels dont il est l'actuel président. "Faut il renoncer à la liberté pour être heureux ?" - Roland Gori. Aux Editions "Les Liens qui Libèrent" La promesse de bonheur faite aux peuples et aux individus constitue, à l’instar des religions et des idéologies, un opium qui les prive de leur liberté.

En les berçant avec la vieille chanson de l’abondance et du bien-être, en les insérant toujours plus dans des réseaux de surveillance et de contrôle au motif de les protéger des risques et des dangers, le pouvoir démocratique contraint les citoyens à abandonner leurs libertés publiques au profit de l’automatisme des procédures. Les nouvelles technologies installent et légitiment un système politique et culturel qui menace la démocratie et favorise l’impérialisme du marché. L’auteur montre comment jour après jour la quantité décide de la qualité. En politique comme en psychanalyse un sujet ne saurait exister sans parole, sans autrui. Peut-on être heureux sans être libre? • Copies de rêves, Bac, Bac philo, philo, philosophie, Baccalauréat, filière technologique, Bonheur, Liberté.

On pouvait ici traiter le sujet différemment en prenant "peut-on" dans un autre sens, celui de la légitimité. Pouvons-nous nous accorder le droit de renoncer à la liberté au nom de notre bonheur, si les deux sont incompatibles? La liberté n'a-t-elle pas plus de valeur que le bonheur ? Le bonheur semble en effet n'être qu'une fin égoïste, sensible, en mot qui ne soit pas digne de notre humanité. Accepter d'être heureux sans être libre, c'est se satisfaire d'une situation de satisfaction immédiate, sensible, individuelle, qui nous fait davantage tendre vers l'animal que vers l'homme. Dans L'utilitarisme, le philosophe John Stuart Mill a ainsi cette formule frappante : "Mieux vaut être Socrate insatisfait, qu'un porc satisfait.

" Il s'agit ici de montrer qu'il y a une forme de bonheur propre à l'homme, qui est sans doute difficile d'accès mais la seule digne de lui. Il en va de même en politique. Se sentir libre pour être heureux. Si être libre, c’est être soi, en cohérence avec sa « nature essentielle », comment se débarrasser des contraintes qui nous freinent ? La thérapie est un bon moyen, mais ce n’est pas le seul. Conquérir sa liberté intérieure est le travail de toute une vie. Christilla Pellé-Douël Sommaire L’être humain ressent cette nécessité intérieure, tout au long de sa vie : être « soi ». Depuis le « non » du petit enfant jusqu’aux plus grands choix des adultes, en passant par les révoltes adolescentes, « c’est le sentiment que nous devons, nous et nous seuls, répondre à nos besoins les plus profonds et les réaliser », expose Alain Braconnier.

Le psychiatre et psychanalyste ajoute : « Cette réalisation ne répond pas à une demande extérieure, mais bien à un besoin intérieur. La voie de l'action Comment procéder ? Exercice : Ouvrez la « porte des nuages » Cet exercice traditionnel de qi gong calme le coeur et amène une paix intérieure profonde en renforçant l’énergie des poumons, siège des émotions. Bonne Lecture. A en juger par l'état de mon bureau les livres tiennent dans ma vie une place "encombrante", semés, tels les petits cailloux du petit Poucet, ils se dispersent, se consultent, s'oublient et s'entassent dans une syllogomanie délirante à laquelle je m'abandonne frénétiquement.

La promesse de bonheur faite aux peuples et aux individus constitue, à l'instar des religions et des idéologies, un opium qui les prive de leur liberté. En les berçant avec la vieille chanson de l'abondance et du bien-être, en les insérant toujours plus dans des réseaux de surveillance et de contrôle au motif de les protéger des risques et des dangers, le pouvoir libéral contraint les citoyens à abandonner leurs libertés publiques au profit de l'automatisme des procédures.

Les nouvelles technologies installent et légitiment un système politique et culturel qui menace la démocratie et favorise l'impérialisme du marché. L'auteur montre comment jour après jour la quantité décide de la qualité. Le Texte Libre. Quelle question ne trouve pas de réponse ? Comment un peuple a-t-il pu adhérer au régime nazi et commettre ou se rendre complice d'une extermination de masse ? Quel mécanisme, quelle évolution institutionnelle a transformé un peuple en bourreau de ses semblables ?

Ici, maintenant, sommes-nous si différents et notre organisation sociale n'est-elle pas structurée par les mêmes forces ? Entre réflexions, discussions et lectures puis-je m'approcher de cette réponse ? Et dans la « Haine de la parole », chez le même éditeur, Claude Allione psychanalyste nous prévient : de la société de consommation, nous arrivons à la société de saturation, celle où le manque est comblé avant que d'exister et où la parole est inutile, vaine et détournée de sa fonction de constitution du sujet.