La fin du zéro pointé « non mérité » en dictée. Rectifications orthographiques du français en 1990. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les rectifications orthographiques du français en 1990 proposent une nouvelle orthographe pour certains mots du français afin de la rendre plus simple ou en supprimer certaines incohérences. Ces rectifications ont pour origine un rapport du Conseil supérieur français de la langue française, approuvé par l'Académie française[1] et publié dans les « Documents administratifs » du Journal officiel de la République française du 6 décembre 1990. L'orthographe issue est qualifiée de nouvelle (NO), recommandée, rectifiée (OR), révisée, modernisée ou de 1990, par opposition à l'orthographe dite traditionnelle ou ancienne.
Le Conseil international de la langue française (CILF), où tous les pays francophones sont représentés, lui a donné un avis favorable. Néanmoins, l'Académie accepte les deux orthographes[1] : « Aucune des deux graphies ne peut être tenue pour fautive » (Journal officiel). Historique[modifier | modifier le code] — Prosper Mérimée. L’évaluation de l’orthographe constitue l’un des sujets les plus épineux et épidermiques dans le système éducatif français, et plus encore dans le champ social, qui accorde à cette difficulté assez spécifique de notre langue un attachement symbolique con. Evaluation positive - un barème graduel de correction de la dictée. L'évaluation de la dictée Actuellement, la dictée fait le plus souvent l'objet d'une évaluation descendante : par rapport au texte source, l'enseignant décompte, en négatif, les erreurs commises.
Cette pratique, décourageante pour l'élève, ne permet pas pour autant de bien cerner quelles sont ses difficultés orthographiques et quels remèdes y apporter. Dans le contexte d'une évolution des pratiques évaluatives prévue par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République (« privilégier une évaluation positive, simple et lisible, valorisant les progrès, encourageant les initiatives et compréhensible par les familles ») et à l'initiative de l'inspection générale des lettres relayée par la DGESCO, un barème graduel a été expérimenté lors de la correction de la dictée du DNB 2013. Un barème graduel Un tableur facilite sa mise en pratique.
École. Faut-il noter autrement les dictées ? Le ministère propose une démarche dite de « barème graduel ».
Explication. Heureux les enfants et adultes qui maîtrisent l'orthographe ! Ils n'imaginent pas les vexations, moqueries et humiliations que les élèves en délicatesse avec l'orthographe ont pu vivre, endurer, ressentir à l'école, lors de la remise de la copie et de ses zéros triplement soulignés de rouge... A la maison, quand les familles « visaient » le devoir... Au travail, quand un message à un collègue ou pire à un supérieur contient des mauvais accords, des consonnes redoublées alors qu'elles ne devraient pas l'être... Encourager plutôt que sanctionner D'ailleurs, pourquoi parle-t-on de fautes d'orthographe et d'erreur de calcul ? Changer la dictée pour mieux apprendre l'orthographe ? Peut-on faire évoluer un exercice qui traverse les niveaux et s'impose à tous ?
C'est ce que tente l'inspecteur général Olivier Barbarant. Il propose une nouvelle évaluation de la dictée basée sur un barème graduel qui facilite le repérage des erreurs pour mieux y remédier. Ce n'est pas la fin de la dictée mais son renouveau que cherche, avec lui, l'inspection. Alors que le niveau d'orthographe a chuté ces dix dernières années, il y a aussi la volonté d'une remobilisation des enseignants vers la remédiation et non l'évaluation et la sanction. Des évolutions profondes que le ministère veut pousser en avant doucement, en prenant garde de heurter les enseignants... Actuellement, "la dictée fait le plus souvent l'objet d'une évaluation descendante : par rapport au texte source, l'enseignant décompte, en négatif, les erreurs commises.
Dictée : comment éviter de décourager les élèves. Les notes en dictée pourraient bientôt remonter.
Le ministère de l’Education nationale a présenté jeudi, dans le cadre de la loi sur la refondation de l’école, un nouveau barème dit «graduel». Déjà testé lors de la correction de 1 500 copies du brevet 2013 à Poitiers, il est jugé moins «décourageant» que le système de notation actuel. Il permet notamment de prendre en compte les domaines dans lesquels les élèves réussissent afin de les encourager dans leur progression.
Pour l’heure, il ne s’agit encore que d’une piste. Mais des documents, notamment un exemple du logiciel à utiliser et un diaporama, sont déjà en ligne sur le site du ministère, afin d’expliquer aux professeurs comme aux parents en quoi consiste ce nouveau barème. Des dictées basées sur trois catégories de fautes Principale nouveauté de ce barème graduel : le choix des difficultés à évaluer. Une addition des points obtenus par catégorie On continuera d’enlever des points pour les fautes. Aude DERAEDT.