A perdre la raison. Le Blog de Gabale. Twitter, le remaniement, l'opinion et moi. Toute la journée d'hier, twitter a bruissé de mots de tout le monde sur le remaniement. Alors qu'il semblait que tout le monde disait s'en foutre. La composition du Gouvernement Fillon, en mode offensif pour les prochaines élections présidentielles, n'a pas été trouvé par les twittos. Il n'a été fait mention que de certains noms... et seulement au conditionnel. Le twittos ne se mouille pas. Mais à force de citer tous les noms possible, tout le monde avait raison. Quand à 20h15, le Secrétaire Général de l'Elysée, Claude Guéant a annoncé la nouvelle composition du Gouvernement, les twittos se sont tues. Y'a eu des "j'l'avais dit", des "j'en étais sur", des "c'était couru"... et puis des commentaires de tout un chacun sur tout et n'importe quoi...
Et l'opinion a retenté de faire l'information. Remaniement : et Fillon se fit avoir une seconde fois. C'est fait. Nicolas Sarkozy a consulté, rencontré, conspiré, et ... décidé. Il a pris de court son clan. François Fillon a démissionné dès samedi, Nicolas Sarkozy l'a reconduit dans ses fonctions le lendemain matin.
La France s'en fiche, mais la Sarkofrance était inquiète, presque fébrile. Les dernières heures...Samedi, le premier ministre est allé voir son patron, le matin, à l'Elysée, par une porte dérobée. L'après-midi, Fillon remit sa démission, évidemment acceptée. Sarkozy le raccompagna sur le perron pour se faire filmer lui serrant longuement la main. . « En application de l'article 8 de la Constitution, M. Fillon publia dans la foulée un communiqué de presse exagérément laudateur : « Je mesure l’honneur qui m’est fait de pouvoir continuer à servir la France. . « Le remaniement, c'est comme une mise à jour iTunes : tu vois pas la différence, mais tu as le sentiment de te faire baiser ».
Sur RTL, un autre (ancien) proche du président commente son propre sort. ... pour rien... 1. 2. Remaniement sans reniement... Le feuilleton du remaniement aura duré six mois pour adresser une fin de non recevoir aux français : même premier ministre, même équipe (Lagarde, Hortefeux, Chatel, Besson sont toujours là), encore plus droitière (Lefèbvre, Mariani,.. mais le motodidacte n'est plus là), clanique, entre soi et copinage avec des proches de Sarko comme le "débonnaire" Bertrand, des débauchés centristes, gaullistes et Villepiniste pour qui la soupe est bonne tels Baroin, Tron, Monchamp, Mercier ou Leroy et, une première, un couple au sein du gouvernement ! Le duo (infernal ?) Woerth enfin ex-filtré; mais non, il n'avait rien à se reprocher !
Allez, on passe à autre chose. Remaniement ou comment jouer avec les mots. Borloo remanié et déçu. Remaniement: JL Borloo et le grand ministère de l'écologie à la trappe ! Après cinq mois d'hésitation, le Président de la République s'est enfin décidé de ne plus mettre à mal les nerfs des ministres. Dans cette empoignade, Jean Louis Borloo, qui s'est dépensé sans compter pour l'écologie car, lui, y croyait, en ressort humilié par un Nicolas Sarkozy qui, après lui avait fait croire Matignon, l'a laissé tombé. Jean Louis Borloo était le numéro 2 du gouvernement et Ministre d'Etat. son ministère avait donc un vrai poids politique et malgré cela nous n'avons pas vu beaucoup d'avancée sur le terrain.
"l'écologie, ça commence à bien faire" prononcé par le Chef de l'Etat au Salon de l'Agriculture montre bien les difficultés qu'il devait rencontrer pour faire avancer le Grenelle. Son ministère est repris maintenant par Nathalie Kosciusko-Morizet. NKM, qui a de réelles compétences, hérite finalement d'un ministère "peau de chagrin" qui perd l'énergie et l'aménagement du territoire.
Bonjour la démocratie ! Un blogueur très zinfluent s'étonne que je ne suive pas le remaniement. Il ne devrait pas. Comme 87% des français je n'y accorde aucune importance et le patron de la Comète me le confirme : "C'est complètement con de faire un remaniement un dimanche, comme si on voulait que les Français ne le voient pas ! " Remaniement : une redistribution des cartes à droite « Pensées d'outre-politique. Le remaniement annoncé dimanche en début de soirée (liste complète ici) n’est pas en soi une surprise ni un événement important, mais il constitue un affichage symbolique et une étape sur la route vers 2012.
L’équipe dite "resserrée" (30 ministres contre 37 précédemment) fait un tout petit peu de place aux quelques rescapés de l’ouverture et aux centristes-villepinistes, mais fait avant tout la part belle aux anciens du RPR. Surtout, Morin et Borloo quittent le gouvernement amers et prennent déjà date pour la présidentielle.
Hormis François Fillon, si l’on additionne Brice Hortefeux, MAM, Thierry Mariani, Patrick Ollier, Xavier Bertrand, Alain Juppé, François Baroin, Roselyne Bachelot, Valérie Pécresse, Nadine Morano, Pierre Lellouche, Benoist Apparu, Georges Tron, Frédéric Lefebvre, 14 ministres sur les trente nommés ce soir sont donc issus du RPR, soit près de la moitié du gouvernement . N.B : on notera qu’il n’y a plus de ministère de la Famille. Partagez sur les internets Like this: SLOVAR les Nouvelles - Expressions libres. Pendant que dans le petit monde politique et des analystes de tous poils, on se perd en conjectures sur la qualité du remaniement ministériel opéré par Nicolas Sarkozy, le MEDEF continue à avancer ses pions et se propose de réformer, de la cave au grenier, le pacte social français Hier soir, Laurence Parisot était l'invitée d'Europe1.
Après s'être : " ... / ... réjouie du maintien de François Fillon, estimant qu'il était "un homme d’une grande rigueur, d’une grande solidité, qui sait faire face aux événements avec beaucoup de maîtrise" elle a annoncé qu'elle allait : " ... / ... rencontrer les leaders syndicaux pour des entretiens bilatéraux en vue d'établir un agenda social " - Le Point Et c'est quoi, l'agenda social vu par le MEDEF ?
Et, nul besoin d'être grand clerc pour imaginer la teneur des "adaptations" que le MEDEF entend apporter à ces institutions ... Car, il faut savoir que les accords régissant l'Arrco et l'Agirc expirent au 31 décembre 2010. C'est à dire ? Crédit photoFlepi. Courage fillon ! Bon, court bilan de ce remaniement dominical...Un nouveau premier ministre qui porte le même nom que le premier...Ah ? C'est le même ? D'accord...Donc le presque-nouveau premier ministre qui va mener une presque-nouvelle politique avec détermination, non, parce qu'avant il était pas déterminé, là maintenant c'est pas pareil, c'est un virage à 360 degrés nous annonce C.Lagarde, un gouvernement révolutionnaire ! Faudrait peut-être pas s'enflammer ! Révolutionnaire...C'est vrai que des têtes ont roulé...Borloo, Rama Yade, Woerth, Fadela Amara, Morin, Kouchner...peuchère !
Avec tous les sacrifices qu'ils ont fait , si c'est pas malheureux ! Mais qu'est-ce qu'ils vont devenir ?! Hein ?! Vont-ils rejoindre Bayrou ? Allez courage Fillon ! Nicolas Sarkozy, une main faible dans un gant de fer. Dans la mythologie élyséenne, le président de la République serait un grand réformateur qui aurait le courage de prendre les décisions que personne d’autres n’oserait assumer. Mais cette présentation ne résiste pas à une analyse un peu détaillée de son bilan. Un mauvais bilan Celui qui a été l’emblématique ministre de l’intérieur des années 2000 devrait rougir de son bilan sur les questions de sécurité. En effet, depuis huit ans, les violences aux personnes n’ont cessé de progresser, malgré les innombrables lois votées et les déclarations du gouvernement. Le « président du pouvoir d’achat » évite désormais soigneusement de parler de ce sujet. Si le gouvernement a pu fanfaronner quelques trimestres où la croissance était plus forte que celle de la zone euro, ce n’est pas le cas depuis six mois.
Une main faible Nicolas Sarkozy aimerait être vu comme un homme courageux capable de prendre des décisions difficiles. L’épisode du remaniement le montre bien d’ailleurs. Un gant de fer. La sortie des sortants. Après ceux qui restent, ceux qui partent. Premier groupe, les ministres d'ouverture. Exit Kouchner, Bockel et Amara. C'est logique, l'ouverture se faisant en début de mandat, pour essayer de déstabiliser l'opposition. Parfois ça marche, mais ça ne dure jamais longtemps. Deuxième groupe, les centristes. Troisième groupe, les affaiblis, les fatigués et fin de mission. Et il y a les virés.
Au final, ça donne effectivement un gouvernement de campagne : resserré autour de l'aile droite, avec des professionnels aguerris. Remaniement minsitériel : Tout ça pour ça ... Lundi 15 novembre 2010 1 15 /11 /Nov /2010 10:38 Tout ça pour ça ! Sarkozy a renommé Fillon, plus de 6 mois de "psychodrame" pour en arriver là ... On nous prend vraiment pour des gogos ! Bref, voici un petit résumé de remaniement du nouveau gouvernement Sarkozy Fillon. ► Pas de changement de Premier ministre François Fillon, qui a démissionné samedi soir, a été renommé dimanche matin et ainsi préféré à ses concurrents : Michèle Alliot-Marie, François Baroin et surtout Jean-Louis Borloo. ► Pas de changement dans tous les grands ministères Le statu quo observé à Matignon se retrouve aussi dans de nombreux grands ministères, tels l'Economie, le Budget, l'Intérieur, l'Education nationale, l'Enseignement supérieur, l'Agriculture, la Culture…. ► Pas de virage social ► Pas de faveur aux centristes Certes Michel Mercier arrive au ministère de la Justice et Maurice Leroy au ministère de la Ville, mais qui connaît le premier en congé du MoDem et le second en froid avec le Nouveau Centre ?
► Pas d'ouverture. Lyonnitude(s): La liste du nouveau gouvernement et mes observations en vrac. Ca y est, voici donc la liste des nouveaux ministres en lien. Voilà ce que tout cela m'inspire en vrac sur la refonte du gouvernement, qui en définitive a été plus de bruit médiatique que de fond: [...] 9 commentaires Ca y est, voici donc la liste des nouveaux ministres en lien. Voilà ce que tout cela m'inspire en vrac sur la refonte du gouvernement, qui en définitive a été plus de bruit médiatique que de fond: -Un départ de tous les centristes majeurs du gouvernement et une sorte de reconstruction du RPR. Majorité présidentielle apte à donner de l'élan et à constituer une réserve pour un second tour de la présidentielle ou non ? -Dans la même logique de bloc, Morano et Bachelot donnés sortantes, ont sauvé leur tête. -Une montée des lyonnais: Pourtant réguliérement épinglés pour leur manque d'envergure dans leurs fonctions, ils prennent tous deux du galons.
Le remaniement est politicien et c'est un coup de pouce déguisé aux centristes. Contrairement aux apparences, ce n'est pas le gouvernement qui vient d'être remanié, c'est l'UMP. On l'attendait depuis 6 mois et voilà qu'il vient d'arriver. Nicolas Sarkozy a fait procéder à l'annonce du remaniement. Mais à la lecture par Claude Guéant des noms des "nouveaux" ministres, deux sentiments s'imposent. Le premier, c'est la certitude que finalement rien ou presque n'a changé. Et le second, c'est que Président n'a en fait remanié que... l'UMP. D'abord il y a une part d'indécence à annoncer dans la même séquence le changement de gouvernement et l'arrivée de Jean-François Copé à la tête du parti présidentiel, donnant un peu plus le sentiment que ne sommes pas dirigés par le président de tous les français mais bel est bien par un chef de clan.
“Je dois avouer que la consternation gagne.” Oui, Madame, la nôtre… Le problème des interviews, à l’ère du 2.0, c’est qu’elles laissent des traces… Eh oui, grâce à Internet, les paroles ne s’envolent plus… On peut les retrouver, les goûter, et même les soumettre à celles et ceux qui les ont prononcées. Tenez, prenons madame Montchamp… Hier soir, Marie-Anne Montchamp a été nommée secrétaire d’État, auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot.
La députée UMP de la 7e circonscription avait déjà été secrétaire d’État aux Personnes handicapées, dans le gouvernement Raffarin, en 2004 et 2005. Ces derniers temps, elle était surtout la porte-parole de République solidaire, le mouvement politique fondé par Dominique de Villepin (comme rappelé ici). À ce titre, elle s’est montrée très critique sur le fameux discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy. Une interview dans laquelle Madame Montchamp parlait de la “consternation” qui gagne l’Europe (47″).
Écoutez-là bien… Bienvenue au gouvernement Madame… Nicolas Sarkozy lâche la diversité. Nous soutiendrons un candidat pour la diversité en 2012. MaBastille.Com.