background preloader

Sur Marianne2

Facebook Twitter

Les bien-pensants flinguent Aubry? C'est bon signe. Aubry: virage ou mirage républicain? Sécurité : décidément, ça bouge à gauche. Joly, Mélenchon: qu’en pensent les socialistes? (dessin: Louison) «Attends lundi. Ne fous pas le bordel. Attends lundi... » Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections, vient d’attraper au vol Antonio Duarte. Entre quatre yeux, ce lieutenant de Dominique Strauss-Kahn recadre cet empêcheur de préparer la candidature de son « patron » en rond. Du même auteur La Rochelle dans sa version 2010, c’est clair, se doit d’être le lieu où s’est signé une paix des braves entre socialistes.

Mais qu’en est-il des candidatures extérieures au Parti socialiste, des candidatures de leurs alliés potentiels à gauche ? Reste Jean-Luc Mélenchon. Royal: moi d'abord le PS après! A La Rochelle, les socialistes sourient et les journalistes dépriment. (dessin: Louison) Du même auteur «Si j’ai bien compris le message : les socialistes sont unis, l’heure n’est pas aux chamailleries, les Français souffrent. C’est bien. C’est beau. Les journalistes sont pourtant nombreux à les chasser, le lendemain, à l’entrée de l’Espace Encan, ces petites saillies verbales. Ségolène Royal arrive à son tour. A leur entrée dans la salle plénière où Royal doit prononcer le discours d’ouverture, une partie des militants scande : « Ségolène, Ségolène ». A en désespérer les journalistes obligés de se raconter à l’entrée de la salle de presse les petites piques prononcés par les écolos à Nantes le week-end dernier.

Plus inquiétant, voilà que les responsables socialistes d’habitude si dissonants sont tous ou presque sur la même ligne : le silence. « Personne ne veut se positionner sur rien, explique un journaliste « rubricard » du PS, ils craignent tous pour leurs futurs postes ministériels ! L'université d'été de la Rochelle a déjà eu lieu...

Royal : le sarkozysme détruit le pacte républicain. (wikimedia commons - Guillaume Paumier) Du même auteur Marianne : Depuis quelques semaines, vous dénoncez le climat épouvantable créé par l’annonce des mesures destinées à lutter contre l’insécurité… Ségolène Royal : Quels sont les faits ? Depuis trois ans, le président de la République n’a pas obtenu les résultats qu’il escomptait dans la lutte contre l’insécurité. Cet échec se voit désormais à un tel point qu’il a organisé en catastrophe ces mises en scène indignes sur les migrations de la misère. Je ressens une véritable aspiration à la sécurité dans les catégories populaires. Que penser, alors, du silence assourdissant de certains de vos amis du PS dès lors que l’on évoque l’insécurité ?

S.R. : Ce silence est à double tranchant. Le PS n’aurait donc rien « inventé » sur la sécurité depuis vos propositions de campagne, en 2007 ? Pourquoi cette difficulté persistante des socialistes et de la gauche dès qu’il s’agit de sécurité ? S.R. : Il a du souffle, ses mots sont forts et pesés.