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Règle d'or : le piège sarkozyste

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Et la dette ?

Règle d'or : n'oublions pas d'augmenter les recettes ! ( Flickr - doug88888 - cc ) Du même auteur Entre deux faits-divers, les médias se sont emparés du dernier vocable pondu par les ateliers de propagandistes gouvernementaux : la « règle d’or » du budget équilibré, que Sarkozy veut, ultime pitrerie d’un quinquennat qui restera de ce point de vue une référence, inscrire… dans la Constitution.Sarkozy qui donne des leçons d’équilibre budgétaire, c’est effectivement, comme l’a dit Ségolène Royal (imprimez-le bien, hein, c’est pas tout les jours que je vais citer Ségolène Royal !) , « un conducteur qui a fait un excès de vitesse et qui vient donner des leçons de bonne conduite ».Je serais même allé bien plus loin : Sarkozy qui donne des leçons d’équilibre budgétaire, c’est carrément DSK qui donne des leçons de chasteté.Pourtant, même si les réactions politiques sont toutes dans ce registre, le pire n’est pas là.

Retrouvez SuperNo sur son blog. Règle d'or : le gadget inutile et dangereux de Sarkozy. La règle d’or, un concept mort-né? Règle d'or: Valls proposera la sienne, Mariton veut la réunion du Congrès. (Dessin - Louison) Convoquera, convoquera pas ? La trêve estivale s’ouvre avec une question dans toutes les valises des politiques : Nicolas Sarkozy réunira-t-il à l’automne les deux chambres en Congrès à Versailles pour voter la fameuse règle d’or, qui vise à imposer l’équilibre budgétaire dans la constitution.

Le Président joue à plein de la maitrise du calendrier institutionnel pour en tirer un profit politique en créant la zizanie dans le camp socialiste à quelques semaines de la primaire. Dans sa lettre aux parlementaires, une première sous la Ve République que le député PS Henri Emmanuelli juge anticonstitutionnelle, Nicolas Sarkozy invite implicitement à l’Union nationale sur la règle d’or. Résultat probable : de l’université d’été à la Rochelle jusqu’au premier tour de la primaire, le 9 octobre, et peut-être même au delà, les débats entre socialistes risquent de tourner en permanence autour de la question de la règle d’or. Du même auteur Profil Facebook Flickr Hervé Mariton: « Non.

La "règle d'or" ou la constitutionnalisation de la virtualité | Rue89. En lançant le débat sur la « règle d’or », le président de la république illustre une nouvelle fois la manière dont la virtualité est érigée en valeur politique dominante. Mais, c’est la première fois qu’elle serait érigée en principe constitutionnel. Rappelons tout d’abord que les champions toutes catégories du creusement de la dette ont été, hors classe, Éric Woerth pour ses performances en 2007 et 2008, et Nicolas Sarkozy lui-même pour sa performance en tant que ministre des Finances en 2004, où il a battu le précédent record de 1994. Il est donc particulièrement piquant que ce soit lui qui propose l’interdiction du vote d’un budget en déficit.

La question des recettes La vraie question concernant la dette et l’équilibre budgétaire consiste à déterminer le type de dépenses qui vont être engagées et la manière dont les recettes vont être trouvées. La règle d’or permettrait-elle d’atteindre cet objectif ? Choix politiques La règle d’or assurerait-elle que cet objectif serait atteint ?

La règle d’or : une farce bien française. Dette publique France (CC, Philippe Briard) Par Michel de PoncinsPublié en collaboration avec Tocqueville Magazine Depuis des semaines, les radios, les télévisions et les médias de toutes sortes nous parlent avec gourmandise de la règle d’or qui serait le remède miracle inventé par les politiques pour supprimer les déficits publics dont ils sont seuls responsables. Ce vrai lavage de cerveau se déroule sur fond de campagne électorale, laquelle occupe l’essentiel du temps gouvernemental alors que la France s’écroule de toutes parts. Une remarque : les candidats potentiels ont pratiquement le même programme, qui est de poursuivre la ruine du peuple français par des dépenses insensées et des impôts qui le sont autant ; les seules différences, entre eux sont des différences de postures prises par les uns pour contrer les autres soit à l’intérieur de leur propre parti, soit envers la soi-disant opposition.

L’endettement Un projet d’une complexité incroyable Une barrière de papier L’issue. Nicolas Sarkozy a-t-il pris ses aises avec la Constitution ? Que signifie la "règle d'or" budgétaire. Qu'est-ce que la "règle d'or" ? 1/ La "règle d'or" est le nom du projet gouvernemental d'inscrire dans la Constitution des règles prévoyant un retour progressif à l'équilibre budgétaire. Un projet de loi de réforme constitutionnelle a déjà été adopté en ce sens le 13 juillet dernier.

Selon l'exécutif, ce texte tend à instituer des "lois-cadres d'équilibre des finances publiques" prévoyant sur au moins trois ans "le rythme du retour à l'équilibre" budgétaire. La "loi-cadre d’équilibre des finances publiques" serait une nouvelle catégorie de loi créée pour la circonstance. Elle serait inscrite dans la Constitution et son application relèverait d'une loi organique [une loi relative à l'organisation des pouvoirs, ndlr]. Cette loi viserait, selon le jargon de Bercy, à encadrer la trajectoire budgétaire. Ce qui signifie qu'elle s'appliquerait à la fois au budget de l'Etat et à celui de la Sécurité sociale.

Comment et quand la règle d'or peut-elle voir le jour officiellement ? Constitution et règles d'or : Le meilleur des mondes. La « règle d’or » ne fait pas recette. Montebourg: «La règle d'or est une négation du choix politique» Modifier la Constitution pour forcer les gouvernements à la sagesse budgétaire: c'est l'un des derniers chantiers que s'est assigné Nicolas Sarkozy. Une "règle d'or" qui imposerait l'exécutif à fixer, en début de quinquennat, une trajectoire de "redressement" des déficits publics, et à s'y tenir. Les socialistes ont déjà annoncé qu'ils s'y opposeraient. Arnaud Montebourg explique.

Pourquoi voterez-vous contre la "règle d'or"? Cette règle est une interdiction constitutionnelle prohibant les déficits, c'est-à-dire une négation du choix politique. Elle revient à dire que la finance et ses exigences sont plus fortes que ce que peuvent décider les citoyens et leurs élus, et que toute action politique disparaît derrière des règles technocratiques. Une partie de ce déficit supplémentaire n'est-elle pas due à l'intervention de l'Etat contre la crise économique ? Sur ces 100 milliards supplémentaires, 40 sont liés à la crise, et 60 aux politiques de Nicolas Sarkozy.

Comment réagir selon vous ? Politique : «Règle d'or» : ces voix qui manqueraient à Sarkozy  INFOGRAPHIE - François Hollande et Martine Aubry invitent les socialistes à voter contre le texte si le président le soumet au Congrès. La lettre de Nicolas Sarkozy appelant députés et sénateurs à dépasser les «intérêts partisans» pour redresser les comptes publics a-t-elle fait bouger les lignes sur la «règle d'or»? Non ou, en tout cas, pas suffisamment pour garantir son adoption, à en juger par les premières réactions de ses destinataires. Le projet de révision constitutionnelle visant à revenir à l'équilibre des finances publiques doit, pour être adopté, réunir au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés par les parlementaires réunis en Congrès à Versailles.

Actuellement, 575 députés siègent à l'Assemblée, et le Sénat comptera, après le renouvellement de septembre, 348 membres. En théorie, si tout le monde est présent et vote, la majorité requise à Versailles pour faire adopter la «règle d'or» est donc de 554 voix. Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie. Règle d’or d’équilibre budgétaire (3) : le PS prendra-t-il ses responsabilités ? Après avoir expliqué la procédure de révision constitutionnelle puis présenté le contenu du texte du 13 juillet 2011, je passe à l’attitude du PS qui est une pièce essentielle puisque l’UMP et ses alliés n’ont pas la majorité des trois cinquièmes et après les élections sénatoriales du 25 septembre 2011, les groupes majoritaires risquent d’être encore moins nombreux.

Guerre de positions entre le PS et l’Élysée Le Parti socialiste a clairement laissé entendre que ses parlementaires ne voteraient pas le texte si le Parlement était convoqué en congrès à Versailles. Martine Aubry a ainsi déclaré le 26 juillet 2011 : « La France n’a pas besoin de nouvelles fausses promesses, mais de vrais engagements. Quant à François Hollande, il a été tout aussi explicite à Asnières-sur-Seine le 26 juillet 2011 : « Nicolas Sarkozy n’a aucune leçon à donner. L’été pourrait peut-être changer certains élus d’avis… Des "nouvelles fausses promesses" ?

Prenons d’abord le dernier argument. Une "repentance à avouer" ? Déficits : la seule "règle d'or", c'est de taper sur l'opposition. L’éternel débat sur la « règle d’or » d’équilibre des finances publiques vient d’être relancé. Par un solennel courrier de Nicolas Sarkozy aux parlementaires, il traduit la naïveté et la lâcheté de la majorité actuelle autant qu’il illustre une pratique du pouvoir basée sur l’amnésie et le dénigrement des opposants. Il n’est pas inutile de tenter de limiter les dégâts provoqués dans l’opinion par les accusations pavloviennes lancées par l’UMP à l’encontre d’une opposition qui refuse de se prêter à la petite manipulation constitutionnelle des multirécidivistes de l’endettement public qui nous gouvernent.

En premier lieu, la croyance selon laquelle le droit l’emporte sur l’économie est profondément naïve. Cette prétendue « règle d’or » n’est rien de plus qu’un expédient juridique qui permet de brasser du vent sans agir. Si elle avait existé en 2008, la plan de relance n’aurait pas pu être voté. Cela étant, le constat est clair, la France est en faillite. Mais depuis quand ? Avec la règle d'or le piège Sarkozyste se referme sur le PS.

Hollande et Aubry tombent dans le piège de la rigueur.