La montée en trompe-l'oeil de Mélenchon. Mélenchon trop guerrier, Hollande trop pépère ? Jean-Luc Mélenchon place de la Bastille Michel Euler/AP/SIPA Du même auteur Je reviens à l'instant de la gare de Lyon et j'ai constaté l'avancement des préparatifs pour la manifestation du Front de gauche place de la Bastille. Jean-Luc Mélenchon (JLM) est en train de monter dans les sondages et il n'y a pas lieu de s'en étonner quand on entend ce tribun talentueux et simpliste donnant des frissons délicieux de peur et de curiosité à une bourgeoisie lassée de notre président. Je trouve tout de même - mais mon opinion, apparemment, n'est guère partagée - que JLM abuse du vocabulaire et des attitudes guerriers.
Entre I« 'm dangerous » et « l'insurrection civique », cette antienne répétitive et belliqueuse qui aspire à nous laisser entendre que la société sera mise à feu et à sang avec bonheur par son entremise devient un procédé, une posture. Le vote utile, c'est Hollande ou Mélenchon ? (Jean-Luc Mélenchon - BEAUFILS/SIPA) Jean-Luc Mélenchon continue de grimper dans les sondages et pose un dilemme à certains Mariannautes : faut-il voter pour le candidat du Front de Gauche, populaire parmi les commentateurs, ou glisser dans l'urne un bulletin estampillé François Hollande, perçu comme mou et affidé au système, afin de renforcer les chances pour la gauche de remporter l'élection présidentielle ?
La menace Sarkozy. Dimanche, ce sera « gauche merguez » contre « gauche couscous » Le cadeau de Barbier à Mélenchon. DPDA : Marine Le Pen, la «présidentiable scrogneugneu» Et si Mélenchon était le dindon de la farce électorale ? Mélenchon : Marine Le Pen « semi-démente ». Erreur de campagne ? (Place au peuple - Flickr - cc) Du même auteur De l’avis général, Jean-Luc Mélenchon réussissait un très bon début de campagne présidentielle.
Alors qu’il se présente pour la première fois à cette élection si personnalisée, il avait jusque là réussi un sans-faute, couronné par une prestation de belle facture jeudi dernier dans « Des paroles et des actes » sur France 2. Electeur 2012 : pour Jérôme, aucun doute, c'est Mélenchon. Le jeu du « plus socialiste que moi tu meurs »