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Le PS aphone face à la crise

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Crise: le PS réagit… dans 15 jours! Crise financière : Royal en appelle à un "nouvel ordre international juste" Ton "très solennel", débit rapide, Ségolène Royal a profité de son point presse hebdomadaire pour exiger la mise en place d’un "nouvel ordre international juste" pour faire face à l’ "extrême urgence de la situation". Une sorte de version économique et augmentée de son fétiche "ordre juste". Pour la candidate socialiste à la primaire, les politiques ont le "devoir d’empoigner cette nouvelle accélération de l’Histoire" liée à la crise des dettes souveraines. D’où une attitude et un discours qui se veulent particulièrement volontaristes. Dénonçant un "système qui marche sur la tête", la présidente de Poitou-Charentes a exigé le "passage du discours aux actes". Soit la mise en application des solutions prônées en 2008 par les gouvernements européens lors de la crise des subprimes.

Après l’ "occasion manquée de 2008", Royal espère que ce nouvel épisode permettra de "changer le système" car "nous sommes au pied du mur". Arthur Nazaret - leJDD.fr mercredi 10 août 2011. François Hollande : «Qui va payer, et avec quels impôts ?», Interviews. Politique : Les socialistes dénoncent l'inertie du gouvernement. Face à la crise, ils réclament une «réorientation de la politique fiscale» du gouvernement. La plus tonitruante, c'est Ségolène Royal. Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, la présidente de Poitou-Charentes a donné de la voix, mercredi, pour «que des décisions soient prises» face à la crise. «Le plus dangereux aujourd'hui, c'est vrai au niveau national, européen, mondial, c'est l'inertie et le manque de courage», a-t-elle estimé en redoutant qu'une «accalmie conduise le gouvernement à ne rien faire».

Si rien n'est fait, «il y aura une nouvelle crise beaucoup plus grave», a-t-elle prévenu. Pour la candidate à la primaire du PS, les gouvernements doivent saisir l'occasion pour «changer les règles du jeu» et ne plus «subir les chantages du système financier». Au PS, on se contente de dénoncer la politique de Nicolas Sarkozy. Séminaire sur la crise. Le PS pris au piège de la crise financière. La dégradation des dettes souveraines, de la Grèce aux Etats-Unis, a rebattu les cartes. Les turbulences de ces derniers jours sur les marchés ont imposé la crise financière dans la campagne des primaires, fissurant l’unanimité des socialistes à condamner la « règle d’or » d’équilibre budgétaire. Manuel Valls et Ségolène Royal se disent ainsi « prêts à discuter » de cette modification de la Constitution avec le chef de l’Etat. « La crise, qui suscite de l’inquiétude, est venue brouiller notre message sur la règle d’or », reconnaît un député PS.

Contraints d’affiner leurs positions, les candidats aux primaires en profitent pour tenter de se démarquer. Hollande monte au front La crise est un atout, sinon une aubaine, pour le député de Corrèze. Aubry joue le décalage En vacances au Québec, où elle est venue soutenir l’art contemporain, la maire de Lille a posté mardi sur son site Internet ses propositions de régulation de la finance internationale. Royal occupe le terrain. Les socialistes excluent toujours de voter la règle d’or. Valls: «Ma proposition sur la règle d'or permet aux socialistes de reprendre la main» Crise: le projet PS pour 2012 budgétairement dépassé?