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Le débat nucléaire en France

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Visite de la centrale nucléaire: comment l'UMP peut rattraper le coup. (centrale nucléaire - wikimedia - cc) Ne nous voilons pas la face, l’intrusion des agitateurs de Greenpeace sur des sites nucléaires français n’est pas une bonne opération pour le président Sarkozy. Alors que l’opération Restore SarkHope battait son plein et que les sondages élyséens recommençaient à frétiller de la queue, l’invasion du joyau de la technologie française, de ce qui sépare l’homme de la bougie, est une fausse note. Sans parler de ce qui aurait pu arriver – l’explosion d’une centrale nucléaire ne condamnerait que ses voisins immédiats, mais imaginons que des malfrats s’introduisent dans les comptes de campagne d’Edouard Balladur ou de Nicolas Sarkozy ? C’est l’ensemble de l’édifice national qui vacillerait. L’Agence d’Idées Variae a réuni son groupe de travail « NucléAir France » qui a produit ces quelques scénarios explicatifs, que nous offrons gracieusement à l’UMP pour rassurer les Français sur sa capacité à dompter l’atome en toute sécurité.

Du même auteur. EPR : le nuage de Fukushima n'est pas encore arrivé en France. On fait comment pour sortir du nucléaire ? ( wikimedia commons - otourly - cc ) En me documentant pour un autre billet, je suis tombé sur les statistiques de la production d’électricité en France en 2010. Les toutes dernières, donc. Je vous les livre : Du même auteur Ça vous inspire quoi ? Retrouvez SuperNo sur son blog. Sarkozy au Japon : une visite bienvenue à la portée limitée. (capture d'écran Dailymotion - BFMTV - cc) Nicolas Sarkozy a réussi un nouveau coup médiatique en étant le premier chef d’Etat à visiter le Japon après le séisme et le grave incident nucléaire.

Si un tel geste est une bonne idée, ses sorties sur le nucléaire n’en sont vraiment pas. Du même auteur Une visite bienvenue La très grave crise nucléaire que traverse le Japon nous permet de voir le meilleur et le pire du président de la République. Bien sûr, on ne peut pas négliger la part de communication qu’il y a à être le premier chef d’Etat à venir visiter le Japon après le séisme, le tsunami et les problèmes de la centrale de Fukushima. Le gadget des normes internationales En revanche, le reste des annonces du président relève beaucoup plus de la communication que du souci de résoudre quoique ce soit.

Tokyo nationalise le nucléaire, Areva hâte la privatisation... Cantonales: le drame de Fukushima peut-il servir Europe éco? Comment EDF sous-traite ses centrales nucléaires. Nucléaire : comment Sarkozy a réitéré l'erreur des subprimes. Dans sa dernière édition, donnait à cette démonstration une illustration concrète : lassé de voir les pays tourner le dos à son très cher mais très sécurisé EPR (le réacteur de troisième génération), « Atomic Sarko » a décidé de réorganiser la filière pour nommer à la tête d’EDF son fidèle Henri Proglio. Dans le même temps, en juin dernier, François Roussely, ancien patron d’EDF, se voyait chargé de rédiger un rapport sur l’avenir de la filière française du nucléaire civil .

Document classé Secret Défense jusqu’ici. Dans une synthèse, le Canard relève néanmoins une perle : Autrement dit, priorité est faîte à des centrales à bas coût, fabriquées en partenariat avec les Chinois, quitte à rogner sur la sécurité pour les refourguer à tous les pays incapables de s’offrir un EPR sécurisé. Si l’on en croît le Canard, Sarkozy a pleuré des larmes de crocodile sur le tsunami, content de voir son EPR s’imposer, de fait, aux yeux du monde : (NDLR : de l’EPR).