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Lagarde s'en va !

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Quand Laurent Fabius détruit Christine Lagarde en deux mots. Sommes-nous si peu à remarquer ces petites choses de la politique qui ne sont jamais commentées alors qu'elles en disent bien plus long que ces reprises AFP de bouts de discours ou d'interviews aussi ennuyeux qu'insignifiants ? Prenons un exemple pratique, tel que nous offre l'actualité du jour. Ce matin, sur Europe 1, Laurent Fabius était invité à commenter la plus que probable intronisation de Christine Lagarde à la tête du FMI.

De son propos, il a été retenu qu'il qualifiait cette accession de "paradoxe", au motif qu'il est étonnant d'obliger les Français à s'enthousiasmer pour la promotion d'une personnalité publique qui a mené durant quatre ans une politique économique épouvantable en France et qui fera sans doute de même à la tête du FMI (ils vont voir les Grecs, la différence entre un directeur du FMI social-démocrate et une directrice ultra-libérale). Cela étant posé, on s'étonne. Et on s'interroge. Fabius et le "paradoxe" Lagarde par Europe1fr Décryptage. Que dit-il alors ? Christine Lagarde au FMI : mauvaise nouvelle pour la France ?

Atlantico : Quels sont les principaux défis que va devoir relever Christine Lagarde, la nouvelle Directrice général du FMI ? Guillaume Devin : Les numéros 1 des organisations internationales sont élus par des instances exécutifs représentant l'ensemble des États-membres. Pour le FMI, il y en a 187, qui sont représentés par 24 directeurs au Conseil d'administration. Au cours de sa campagne, Christine Lagarde a dû convaincre les directeurs, d'une part de sa compétence, mais surtout de sa volonté de rénover les institutions internationales, comme beaucoup le réclament, en tenant compte de ce que j'appelle le "triangle de la fonctionnalité" : la représentativité, l'efficacité et la légitimité.

Sa campagne a tourné autour de plusieurs concepts : élargissement de la représentation des pays émergents, gain d'efficacité dans les crises internationales, et travail sur l'acceptabilité par les populations des mesures imposées par le FMI, dont l'image a été mise à mal dans les années 1990. Affaire Tapie: le départ de Nadal prorogera-t-il la procédure ? ( capture d'écran Dailymotion - Europe1fr - cc ) Du même auteur La Commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) a classé sans suite la plainte formulée par SOS Racisme à l'encontre du ministre de l'Intérieur Claude Guéant. A lire les propos incriminés, elle a bien fait.Elle statuera le 8 juillet, en revanche, sur la requête du 10 mai présentée par Jean-Louis Nadal aux fins qu'une enquête soit ordonnée sur l'abus d'autorité susceptible d'être reproché à la ministre Christine Lagarde dans sa gestion de l'affaire Tapie (nouvelobs.com).C'est long, très long.

C'est tard. Trop tard ? Pourtant, le mois de juin offrait encore des opportunités pour statuer à la Commission des requêtes. Sarkozy : du succès de Lagarde au psychodrame ministériel. Lagarde met la Grèce sous curatelle renforcée. Lagarde-Aubry : attention, une femme peut en cacher une autre. (dessin - Louison) Du même auteur En politique, plus le temps passe, plus l'agenda devient essentiel et sa maîtrise la priorité des acteurs. Ainsi de cette semaine qui devait être celle de Martine Aubry et qui est devenue, sur la scène médiatique, celle de Christine Lagarde. On savait depuis deux mois que Martine Aubry allait être candidate aux primaires du PS. L'après-midi même Christine Lagarde était applaudie à l'Assemblée nationale.