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Grèce : l'Europe presse, la rue ne désarme pas

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La chronologie de la crise grecque - Monde - Actualité Challenges.fr. Grèce : y a-t-il un plan B à la sortie de l’euro ? Austérité et plan de financement C’est pour l’instant la voie choisie par la troïka technocratique BCE / Commission / FMI. La Grèce doit réduire drastiquement son déficit (pour viser l’équilibre en 2015) et réduire son rythme d’endettement. En échange, la communauté internationale finance l’intégralité de son besoin de trésorerie (premier plan de 110 milliards d’euros). L’idée est que la meilleure gestion du pays pourrait permettre à Athènes de pouvoir à terme faire face à ses obligations. Mais cette voie apparaît comme totalement illusoire pour la plupart des économistes. Austérité et restructuration C’est pour cela que de nombreux économistes appellent à une restructuration de la dette grecque qui semble aujourd’hui inévitable. La question de la compétitivité Du coup, la seule solution, évoquée par Patrick Artus dans une de ses notes, serait une dévaluation interne, une baisse des salaires pour retrouver de la compétitivité.

Credit photo : Francois Lenoir/REUTERS. Christine Lagarde appelle à "l'entente nationale" en Grèce. La directrice générale désignée du Fonds monétaire international Christine Lagarde a lancé mardi un appel à "l'entente nationale" politique en Grèce pour voter les mesures d'austérité proposées par le gouvernement sous la pression du FMI et l'Union européenne. Les députés grecs doivent d'ici jeudi voter sur le projet de budget d'austérité soumis par le gouvernement de Georges Papandréou, qui les a exhorté à voter pour que le pays, au bord du gouffre financier, "reste debout".

La Grèce a vécu mardi la première journée d'un grève générale de 48 heures destinée à protester contre les hausses d'impôts et privatisations massives contenues dans le plan. "C'est un dossier extrêmement important sur lequel nous devons liguer nos efforts", a dit la ministre française de l'Economie et des Finances mardi soir sur TF1, en réponse à une question sur la crise grecque. Ecoutez aussi sur RTL.fr :- Christine Lagarde désignée directrice générale du FMI- Lagarde au FMI, qui pour la remplacer à Bercy ? Dette, émeutes : la Grèce au bord du chaos - International. Un second plan d'austérité a été adopté hier par le parlement grec. En échange, l'Europe pourrait verser 100 milliards d'aide. Un vote à confirmer ce jeudi, alors que la rue crie au scandale.

C'est dans un parlement assiégé par les manifestants, et alors que résonnaient les explosions de gaz lacrymogène, que les députés grecs ont adopté hier un plan d'austérité crucial pour la survie économique du pays. Ce vote historique est vécu comme un véritable crève-cœur par la population. Il porte en effet sur une loi-cadre fixant à la Grèce un objectif d'économies de 28,4 milliards d'euros entre 2012 et 2015 et lui enjoignant de réaliser 50 milliards d'euros en cessions et privatisations. Fonctionnaires, retraités, artisans, etc. : tous les Grecs devront payer pour éviter la faillite du pays, endetté à hauteur de 340 milliards d'euros (30 000 € par habitant). Second vote aujourd'hui Le plan d'austérité est considéré par le pays comme un diktat de l'étranger. Combats de rues à Athènes euros > Aide.

Ultime vote sur l'austérité au Parlement grec. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Après l'adoption d'un plan de rigueur draconien mercredi, le Parlement grec a adopté jeudi par 155 voix contre 136, soit le même nombre de "oui" que pour le premier volet, la loi ouvrant la voie à son application concrète. Celle-ci détaille les mesures à engager au cours des quatre ans à venir, permettant de réaliser l'objectif de 28 milliards d'euros d'économies budgétaires en quatre ans, et d'engager pour 50 milliards de privatisations.

Dès l'annonce du résultat du vote, le président de l'UE, Herman Van Rompuy, et celui de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont déclaré dans un communiqué que "les conditions [étaient] maintenant en place pour une décision sur le versement de la prochaine tranche d'assistance financière pour la Grèce, et pour des progrès rapides sur le deuxième plan de sauvetage". Libye, bactérie E.coli, Grèce : le malaise allemand. M. Trichet contre la rue et les urnes.

(capture d'écran Dailymotion - BFMTV - cc) Du même auteur « Avec l'euro, un marché commun doté d'une monnaie unique a vu le jour, créant ainsi prospérité et richesse pour nous tous ». C’est ce qu’affirme un texte (1) signé par 48 des plus grands patrons français et allemands. « Les entreprises européennes profitent de ce développement », précisent les signataires, levant ainsi toute ambigüité sur le « nous ». C’est en effet incontestable. Pour la France, une étude publiée le 22 juin note ainsi que les entreprises du CAC 40 ont vu leurs profits bondir de 74,1% entre 2009 et 2010.

Et le cru 2011 ne devrait pas décevoir.Les auteurs de l’appel poursuivent : « le retour à une situation financière stable coûtera de nombreux milliards d'euros, mais l'Union européenne et notre monnaie commune en valent la peine. Retrouvez Pierre Lévy du nouveau BRN sur son site. Lagarde met la Grèce sous curatelle renforcée.