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Dossier - Suites Bettencourt

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Pour Sarkozy, le silence est d’argent. Nicolas Sarkozy ne peut plus se contenter de balayer d’un revers de main les soupçons qui pèsent sur le financement de sa campagne de 2007.

Pour Sarkozy, le silence est d’argent

Son silence ne suffit plus à assurer sa défense. A la veille du premier tour de l’élection présidentielle, des explications sur ses relations avec la famille Bettencourt sont indispensables. Car tôt ou tard, la justice lui demandera la vérité, mais seulement après la levée de son immunité présidentielle. Au plus fort de la campagne, il ne peut laisser les affaires brouiller le débat et entretenir le fantasme d’un complot ourdi par la coalition d’un juge et du Parti socialiste… Rude.

Dépens. Bombe. A présent, alors que la justice a confirmé vendredi le maintien en détention de Patrice de Maistre et renforcé le soupçon d’un financement occulte de sa campagne de 2007, et alors qu’une bombe judiciaire menace d’exploser, le président-candidat ne peut plus faire silence. Eric DECOUTY. Karachi, Bettencourt : les six trucs de Sarkozy pour zapper les questions. Affaire de Karachi en 1995, affaire Bettencourt en 2007 : les comptes de campagne sont sur la sellette.

Karachi, Bettencourt : les six trucs de Sarkozy pour zapper les questions

Embarrassé par les questions, Nicolas Sarkozy est passé maître dans l’art de répondre aux journalistes par la provoc ou l’esquive. Dénoncez des « boules puantes » Sommé de s’expliquer sur un possible financement illégal de sa campagne en 2007, Nicolas Sarkozy balaie les soupçons d’un revers de manche. Sur la « Matinale » de Canal+, mardi, il a ainsi dénoncé des « boules puantes » destinées à le discréditer avant la présidentielle : « Comme toujours avant la présidentielle, il y a un certain nombre de boules puantes, c’est classique, ça ne surprend personne, ce n’est pas pour autant que c’est agréable. […] Ces comptes de ma campagne de 2007 sont tellement exacts que personne n’y a trouvé à redire, il n’y a pas eu un contentieux. » Sarkozy dénonce les « boules puantes »

Affaire Bettencourt : Nicolas Sarkozy se défend sans compter. Nicolas Sarkozy enfin interrogé sur l’affaire Bettencourt, il fallait se lever tôt hier matin pour assister à cela.

Affaire Bettencourt : Nicolas Sarkozy se défend sans compter

Dans la matinale de Canal +, le président de la République a dû se justifier de sa proximité avec le couple milliardaire, et des soupçons de financement illégal de sa campagne 2007. Face aux dernières révélations de la presse, il a nié tout comportement fautif. Mais sur ses relations avec André Bettencourt, il s’est montré beaucoup plus prudent que lors de sa dernière intervention publique sur le sujet, qui remontait à l’été 2010. Passage en revue et en trois temps de sa nouvelle ligne de défense. 1. Le propos du candidat UMP est significatif de sa conception du travail des magistrats. Dans le cas présent, cette attaque tombe à plat. 2. Hollande-evoque-les-affaires-et-propose-une-reforme-des-dons_1679756_1471069. André Bettencourt a-t-il rencontré Nicolas Sarkozy le 24 février 2007? Ce ne sont que quelques lignes dans l'agenda de Liliane Bettencourt, mais elles pourraient faire l'effet d'une bombe.

André Bettencourt a-t-il rencontré Nicolas Sarkozy le 24 février 2007?

A la date du samedi 24 février 2007, figure en effet la mention suivante: "A 12 heures Pour Monsieur Nicolas S. Pour information. " Bien d'autres rendez-vous de la milliardaire avec des personnalités sont mentionnés dans cet agenda versé au dossier d'instruction, mais cette annotation est importante: elle semble alerter la maîtresse de maison d'une rencontre, à Neuilly, entre son mari André ("Monsieur") et le candidat Sarkozy ("Nicolas S. "), à deux mois du premier tour de la présidentielle 2007. Sarkozy veut oublier ce "prêt" de 3 millions. Si Sarkozy devait faire le bilan ! (Nicolas Sarkozy - REVELLI-BEAUMONT/SIPA) - Bonjour, docteur SuperNo. - Bonjour Monsieur… heu… comment déjà ?

Si Sarkozy devait faire le bilan !

- Nicolas S. Je préfère rester incognito, si vous n’y voyez pas d’inconvénient. Du même auteur Quand j’ai signé mon quatorzième accord sur La Grèce (à moins que ce ne soit le dix-septième, je ne m’en souviens plus, c’est tout le temps ! Retrouvez SuperNo sur son blog. Bettencourt: comment oser parler de «boule puante» ? (Nicolas sarkozy - ALFRED/SIPA) Du même auteur Karachigate, dossiers Takieddine et les multiples volets de l’affaire Woerth-Bettencourt, Nicolas Sarkozy a longtemps cru pouvoir faire l’autruche… Encore un effet de sa mentalité magique propre aux enfants, aux insanes d’esprit : si l’on n’en parle pas « ça existe pas » eût dit le poète (Jean Tardieu) ou autre modalité : « J’ai parlé… Ya pu de problème » qu'il nous a servi tant de fois que je ne perdrais pas mon temps à en faire la recension.

Bettencourt: comment oser parler de «boule puante» ?

Or donc, après avoir fait le mort depuis la mi-juin 2010 quand éclata au grand jour l’affaire Woerth-Bettencourt et ses rebondissements à répétition, il est rattrapé une fois de plus par cette affaire, actuellement instruite par un juge d’instruction qui semble pugnace. Lequel juge Gentil (pas pour Sarko !) Retrouvez Lait d'beu sur son blog. Affaire Bettencourt : ce financier qui peut faire tomber Sarkozy. Le juge Gentil trouve 4 millions d’euros en liquide à Genève. « La mèche est allumée ».

Le juge Gentil trouve 4 millions d’euros en liquide à Genève

Dans l’entourage du juge Jean-Michel Gentil, en charge du dossier Bettencourt à Bordeaux, on se félicite du retour, voici deux jours, de la Commission rogatoire internationale, qui portait sur la dizaine de comptes que possédait Liliane Bettencourt en Suisse. En effet, selon les informations recueillies par « Marianne », l’enquête genevoise montre qu’un système très sophistiqué de compensation entre la France et la Suisse a permis à l’héritière du groupe L’Oréal de rapatrier pas moins de quatre millions d’euros en espèces durant les années 2007, 2008 et 2009.

Plus intéressant encore pour l’instruction menée par les juges bordelais, des retours en espèces très importants ont été acheminés depuis la Suisse vers Liliane Bettencourt et son gestionnaire de fortune d’alors, Patrice de Maistre, durant le premier semestre de 2007, juste avant l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.