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Dossier : La méthode Ayrault

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Vu du Centre, ce gouvernement socialiste a du bon. (Conférence de presse de Vincent Peillon le 26 juin 2012 - REVELLI-BEAUMONT/SIPA) Du même auteur Cela me fait mal de devoir l'admettre, mais force est d'admettre qu'il y a pas mal de choses positives dans la manière dont les socialos gouvernent actuellement : - Les arbitrages budgétaires sont plutôt bons - On sent une volonté affirmée de réduire les déficits - La représentativité et la démocratie s'améliorent (non-cumul des mandats, introduction d'une dose de proportionnelle). - Les positions sur l'immigration et la sécurité sont à peu près satisfaisantes - Le droit de vote aux immigrés lors des élections locales après un délai correct s'ils maintiennent les dix années de présence en France. Mais attention, j'ai parlé du positif, je suis certain d'en venir très vite au négatif, à commencer par le fumeux Peillon : aujourd'hui j'ai assisté à une représentation de mon second fiston à l'école.

Une fois de plus, c'est l'éducation qui coince, comme d'habitude avec les socialistes. Hollande : quand 2012 a un parfum de 1983. (François Hollande en juin 2012 - NIVIERE/SIPA) Du même auteur De manière assez amusante, The Economist tend encore à présenter le président élu comme un socialiste version 1981 du fait de sa proposition de créer une tranche marginale d’imposition à 75% ou de permettre le départ à la retraite à 60 ans pour les salariés ayant travaillé le bon nombre d’années. Dans son édition de vendredi, il évoque également la hausse du Smic pour relancer la consommation, en oubliant que le «coup de pouce» est totalement dérisoire, à 0.6%. Mais l’hebdomadaire britannique devrait vite revoir son jugement avec la séquence des derniers jours. En fait, c’est Eric Zemmour qui avait raison la semaine dernière en parlant de «l’édulcorant Hollande ». Hier, Didier Migaud a présenté le rapport de la Cour des Comptes, qui chiffre le besoin d’un ajustement budgétaire de 40 milliards d’ici à 2013 pour tenir l’engagement de la France d’un déficit de 3% du PIB.

Et Ayrault, l’anti-Mauroy, inventa le tournant… du bonheur ! Jean-Marc Ayrault nous promet juste un redressement juste. M. Ayrault, la fin de la pensée magique. Politique : Ce qu'il faut retenir du discours de Jean-Marc Ayrault. Nouvelles tranches d'impositions pour les ménages les plus riches, ouverture du droit de vote aux étrangers pour les municipales, mariage et adoption pour les couples gays à partir de l'an prochain... Les points forts du discours de politique générale. • Croissance révisée à la baisse, mais refus de la rigueur • Une réforme fiscale visant les plus riches • Mariage et adoption ouverts aux couples homosexuels en 2013 • Droit de vote des étrangers aux élections locales • Une dose de proportionnelle et la fin du cumul des mandats • École, logement, emploi, nucléaire... le rappel des engagements de François Hollande • Croissance révisée à la baisse, mais refus de la rigueur Le premier ministre a annoncé une nette baisse des prévisions de croissance ramenées à 0,3% pour 2012 et environ 1,2% pour 2013, contre 0,4% et 1,7% attendus respectivement jusqu'à présent.

Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre appareil. • Une réforme fiscale visant les plus riches. "Le discours d'Ayrault se rapproche assez de ceux de Raffarin et Fillon" (interview) Avec Ayrault, le Premier ministre est de retour au premier plan. Avant, le Premier ministre était un "collaborateur". Mais ça, c'était avant. Dorénavant, Matignon est complètement revenu dans le jeu.

Et l'exécutif veut que ça se sache. Ainsi, dimanche soir, les téléspectateurs du JT de France 2 ont pu passer quelques minutes dans l'intimité de Jean-Marc Ayrault : réunion du cabinet, préparation de discours, entretien avec le ministre Arnaud Montebourg,...Tout y est passé, sous l'oeil bienveillant des caméras de la deuxième chaîne, et à moins de 48 heures du discours de politique générale du Premier ministre. Partisan d'un retour à la normal dans le fonctionnement des institutions, François Hollande n'a eu de cesse de promettre que Matignon ne serait plus ignoré par l'Elysée. Ce mardi, c'est donc l'occasion de souligner au stabilo cette promesse de campagne.

Le fonctionnement de l'exécutif est simple : Matignon gère le quotidien, l'Elysée donne les grandes orientations et tranche en dernier lieu. Un remake du duo Chirac-Raffarin. Ayrault ou l’éloge de la concertation.