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Dossier - La campagne 2.0

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Peut-on gagner une campagne présidentielle sans internet ? No, we can't ! par Serge Descombes - Chronique e-Business. A l'aube des présidentielles de 2012, les partis politiques ont l'occasion de se saisir des Web analytics pour servir leur cause, comme l'a fait Barack Obama avant eux.

Peut-on gagner une campagne présidentielle sans internet ? No, we can't ! par Serge Descombes - Chronique e-Business

Il n'est plus très utile de rappeler que la France, autrefois légèrement en retard au vu de son équipement Internet, peut aujourd'hui s'enorgueillir d'un des meilleurs taux de pénétration de l'Internet haut débit en Europe. Hier réservé à une faible majorité, Internet est désormais dans (presque) tous les foyers français, et disponible également très facilement dans n'importe quel lieu public en bas de chez soi. D'ailleurs, le gouvernement lui-même a récemment décrit l'accès à Internet comme étant une nécessité, comme peut l'être l'accès à l'eau. De la même manière que de moins en moins de gens ne disposent pas d'un accès à Internet, il n'existe quasiment aucune organisation (entreprise, association, parti politique...) qui ne possède son site Web.

Culture et numérique: les presque propositions des candidats à la présidentielle. Les programmes des candidats à la présidentielle pour la culture et le numérique ont été débattus mercredi 22 février à la Gaîté Lyrique, à Paris.

Culture et numérique: les presque propositions des candidats à la présidentielle

Dans cet espace dédié aux cultures numériques, les représentants des candidats du Parti Socialiste, de l'UMP, d'Europe Écologie Les Verts, du Front de Gauche et du MoDem ont confronté leurs idées devant les professionnels et artistes des secteurs de la musique, du spectacle et de l’audiovisuel. Le HuffPost y était. Après deux heures de discussion, les idées des candidats pour ces domaines semblent encore au stade de la "réflexion". À 73 jours de l'élection, quelles sont leurs grands projets et impasses? Twitter, Facebook : les réseaux Sarko ? (Flickr - west.m - cc) Il y avait déjà la (fausse) affaire Facebook.

Twitter, Facebook : les réseaux Sarko ?

Sur L’Express.fr, le chroniqueur Frédéric Martel (pigiste régulier pour Marianne) a accusé Facebook d’avoir distillé de bons conseils à l’équipe Sarkozy sur les nouvelles fonctionnalités du réseau. De bons (et gracieux) conseils dont n’aurait pas bénéficié l’équipe Hollande. Dans un mail envoyé en novembre à Facebook, Fleur Pellerin, chargée du numérique dans l’équipe Hollande, a estimé que « l'implication de Facebook dans la campagne présidentielle française est inacceptable » et a annulé une rencontre prévue avec des représentants du réseau social. Mais, comme le montre une enquête d’Owni, la polémique a quelque peu été gonflée par l’équipe Hollande, qui n’était même pas demandeuse des mêmes fonctionnalités que l’équipe Sarkozy. Sarkozy et Hollande sont d'accord : le patron geek est un must!

Le Web, la « cour de récréation » de la gauche ? La Vraie Timeline Il a commencé fort.

Le Web, la « cour de récréation » de la gauche ?

Dès le début de sa campagne, Nicolas Sarkozy a dénoncé son adversaire François Hollande comme quelqu’un qui mentait « matin et soir ». En réponse, Hollande est resté droit dans ses bottes : « Ce n'est pas parce qu'il y en a un qui veut vous chercher dans la cour de récréation que vous êtes obligé d'aller le suivre dans ce pugilat. » Il suit en cela une bonne vieille consigne du Web : « Don’t feed the troll » (ne pas nourrir le troll). Seul accroc dans ce flegmatisme : le communiqué de sa porte-parole Najat Vallaud-Belkacem dénonçant le « terrorisme médiatique » et le « grand bandistisme intellectuel » du candidat UMP.

Mémoire du Web : quand les candidats effacent leurs casseroles. (Flickr - Thms.nl - cc) L’UMP a cru faire un coup.

Mémoire du Web : quand les candidats effacent leurs casseroles

En déterrant une vidéo de janvier 2011 parue sur Médiapart, le parti pensait montrer les contradictions de François Hollande. Dans cette vidéo, selon l’UMP, le candidat PS dénonçait un « taux confiscatoire » d’impôt pour les hauts revenus. Visiblement, cette déclaration entrait en conflit avec sa proposition de créer une tranche d’impôt de 75% pour ceux qui gagnent plus d’un million d’euros. Mais en fait, comme l’a montré Le Lab d’Europe1.fr, les deux déclarations parlent de deux choses différentes. En revanche, Nicolas Sarkozy s’est fait piéger à juste titre au petit jeu des archives. Le mistigri Hadopi ou la sérénade de Hollande aux artistes.

(François Hollande et sa compagne, Valérie Trierweiler - GUIBBAUD-POOL/SIPA) Ce n’était pas la nuit du Fouquet’s mais presque.

Le mistigri Hadopi ou la sérénade de Hollande aux artistes

Samedi soir, François Hollande, fait inédit pour un candidat à la présidentielle, était au Palais des Congrès de Paris pour une soirée post-Victoires de la musique. Web campagne : le bug du buzz UMP. (Flickr - West.m - cc) Ce devait être un des grands rendez-vous médiatiques de la campagne.

Web campagne : le bug du buzz UMP

Mardi soir, Nicolas Sarkozy était l’invité de « Des paroles et des actes » sur France2. Un petit succès d’audience avec 5,6 millions de téléspectateurs contre 5,5 pour Hollande en janvier. Une maigre consolation pour la droite au vu des sondages ternes pour le président sortant. Web campagne : Sarkozy génère des spams. La taxe Google : Sarkozy en parle, Hollande la craint.