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Dossier : Hollande s'est-il trompé de campagne ?

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Hollande-Sarkozy : la baston des chiffres. Entre les équipes Hollande et Sarkozy, la bataille des chiffrages fait rage.

Hollande-Sarkozy : la baston des chiffres

A quelques heures de la présentation, ce jeudi, par Nicolas Sarkozy de son programme - plus de deux mois après celui de François Hollande -, le débat autour de leur financement est devenu un thème majeur: les deux camps multiplient les interventions et les anathèmes pour convaincre que leur programme de rétablissement des comptes publics est le plus crédible. Michel Sapin a dégainé le premier avant-hier, en dénonçant les «impôts cachés» et les «réductions de dépenses cachées» du candidat de l'UMP. Pour le responsable du projet du candidat socialiste, le compte n'y est pas. «Vous avez 25 milliards d'euros d'augmentations d'impôts cachées», «20 milliards de dépenses nouvelles» pour financer les propositions faites depuis le début de la campagne et «il y aura des réductions de dépenses cachées»...

«Le modèle socialiste, c'est le modèle grec» Mais ce mercredi, c'était au tour de l'UMP de répliquer. Philippe Pugnet: François... de l'audace! On le ressent depuis quelques jours, la campagne de François Hollande s'enlise quelque peu dans ce flegme qui lui sied si bien.

Philippe Pugnet: François... de l'audace!

Bousculé sur sa droite par le candidat sortant, donné désormais devant au premier tour par plusieurs instituts de sondage ; inquiété sur sa gauche par le candidat du Front de gauche qui n'en finit plus de progresser et a du mal à cacher sa gourmandise, le candidat socialiste peine à créer cette dynamique qui bouscule les préjugés, pourfend les anathèmes, donne du sens et cimente les fondations de la victoire. Bien sûr, cette lente érosion subie par François Hollande n'obère pas, du moins pas encore, ses chances de succès le 6 mai prochain.

Mais force est de constater que ses appels au vote utile n'obtiennent guère d'écho dans l'opinion. A gauche, la dynamique est désormais du côté de Jean-Luc Mélenchon et ce n'est pas la présence d'Arnaud Montebourg, revenu au premier plan, aux côtés de François Hollande, qui l'enrayera. Certes ! M-hollande-et-mme-royal-politiques-et-romanesques_1680962_1471069. Taxation à 75% : François Hollande répond à Patrick Bruel. RTL vous a fait entendre jeudi matin le coup de gueule de Patrick Bruel contre la proposition de François Hollande de taxer à 75% les revenus annuels supérieurs à 1 million d'euros.

Taxation à 75% : François Hollande répond à Patrick Bruel

"Je suis très content de participer à une solidarité, très content de reverser une grande partie de ce que je gagne. Là, ça atteint des proportions où ça devient limite confiscatoire et spoliateur", affirmait l'interprète de "Casser la voix" et "Place des grands hommes". En meeting dans la soirée à Nîmes, le candidat socialiste à la Présidentielle a réagi face aux "'pleurnicheurs". "Je suis très content de participer à une solidarité, très content de reverser une grande partie de ce que je gagne. Là, ça atteint des proportions où ça devient limite confiscatoire et spoliateur", a affirmé l'interprète de "Casser la voix" et "Place des grands hommes". Hollande et Sarkozy, pas assez libéraux pour the Economist ! (Présidentielle 2012 - ALFRED/SIPA) C’était l’événement de vendredi.

Hollande et Sarkozy, pas assez libéraux pour the Economist !

L’hebdomadaire britannique consacre un dossier à l’élection présidentielle française dans son numéro du 30 mars, affirmant que « la France est dans le déni » et qu’il s’agit de « l’élection occidentale la plus frivole ». Ce qu’il y a de juste dans sa critique Si la critique de The Economist est parfois sévère, elle n’en demeure pas moins très juste.

L'abstention qui monte ou le (sur)vol de campagne. Campagne Hollande : la gauche a peur de la « loose » Plan d'action Hollande : symbolique mais prudent. Agir.

Plan d'action Hollande : symbolique mais prudent

Vite. Pour relancer sa campagne, le candidat Hollande a annoncé aujourd'hui ses priorités (voir encadré) pour la première année de son quinquennat. Et comme Nicolas Sarkozy est censé publié jeudi son propre plan d'action, nous allons vivre cette semaine le choc des programmes. Premier constat, ce plan d'action présente de grandes différences avec les façons de faire de ses prédécesseurs. La victoire de la campagne de Lionel Jospin pour les législatives de 1997, la dernière victoire nationale de la gauche, avait été adossée à deux mesures phares : les 35 heures et les 350 000 emplois jeunes. . réduction de 30% de la rémunération du chef de l'Etat et des membres du gouvernement; . « charte de déontologie et publication des déclarations d'intérêts par les membres du gouvernement » et des cabinets; . augmentation de 25% de l'allocation de rentrée scolaire (décret); . blocage pour 3 mois des prix des carburants (décret); . abrogation de la circulaire Guéant sur les étudiants étrangers;

Télé: Hollande et Sarkozy évitent les «petits» candidats, Bayrou se fâche. Après la gauche caviar, Patrick Bruel invente la droite poker...