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Dossier - A la pêche aux 500 signatures

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» Présidentielle : peut-on soutenir Le Pen sans que ça se sache. Volonté de se présenter en victime ou réelle difficulté à recueillir le parrainage de 500 élus ?

» Présidentielle : peut-on soutenir Le Pen sans que ça se sache

Marine Le Pen ne cesse d'agiter le spectre de son absence à la présidentielle. Les élus susceptibles de lui apporter leurs signatures rechigneraient à le faire par peur des réactions de leurs administrés ou de leurs partis. La liste des parrains est en effet rendue publique avant le scrutin. La candidate du Front national réclame donc l'anonymat des signataires.

Et pour se faire entendre, elle a déposé, il y a quelques semaines une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), cette disposition qui permet à tout citoyen depuis 2010 de contester une loi. Parrainages : la France, un cas à part en Europe. Faut-il réformer le système des parrainages en France?

Parrainages : la France, un cas à part en Europe

C'est en tout cas ce que pensent bon nombre de responsables politiques, de tous bords : ceux qui peinent à recueillir les signatures nécessaires pour se présenter à la présidentielle et ceux qui jugent "non démocratique" l'éventuelle absence de certains candidats, comme Marine Le Pen, dans le scrutin à venir. Depuis 1976, le parrainage de 500 élus - contre 100 auparavant, depuis l'instauration du suffrage universel direct en 1962 - est exigé afin de filtrer les candidatures. Les signatures doivent également provenir d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer différents et plus d’un dixième d’entre elles ne doivent pas émaner du même secteur.

Complexe, le système français est en fait un cas à part. En effet, aucun autre pays d'Europe, dont le mode de scrutin est comparable au nôtre, n'utilise un dispositif identique. Finances locales, services publics... : les maires ruraux fixent 10 priorités aux candidats. Présidentielle Publié le 08/02/2012 • Mis à jour le 19/03/2012 • Par avec l'AFP • dans : France Les maires ruraux ont adressé aux candidats à la présidentielle un document fixant 10 priorités pour la ruralité, sur lesquelles ils veulent "les voir passer à l'acte", a annoncé mercredi 8 février 2012 devant la presse le président de leur association (AMRF), Vanik Berberian (MoDem). « Nous souhaitons entendre les candidats sur ces propositions, et surtout les voir passer à l’acte, et non pas les oublier une fois l’élection passée », a déclaré M.

Finances locales, services publics... : les maires ruraux fixent 10 priorités aux candidats

Berberian devant la presse. Comme « priorité des priorités », il a cité l’accès au très haut débit sur l’ensemble du territoire avant la fin du prochain mandat présidentiel, soit 2017, au lieu de 2025 comme prévu. « Nous ne pouvons pas attendre cette échéance », a-t-il dit. « Il ne peut pas y avoir de développement en zone rurale, ni même de maintien de l’activité, sans cet équipement », a-t-il expliqué. Focus. Dupont-Aignan: comment exister quand on fait 1% ? (Nicolas Dupont-Aignan - DR) Du même auteur « Cette formation politique n’a pas bénéficié de l’aide budgétaire publique au titre de l’année 2009 », indique le rapport de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

Dupont-Aignan: comment exister quand on fait 1% ?

Privé de la subvention de l’Etat, faute d’avoir présenté un nombre suffisant de candidats lors des élections législatives de 2007, Debout la République lutte contre l’Euro sans euros. De quoi sont constituées les maigres finances du parti ? « Essentiellement de l’argent des adhésions et des dons, affirme Nicolas Dupont-Aignan. Autres contributions : les dons d'aimables parlementaires, soucieux de permettre au mouvement d'exister. Si Debout la République a un coût pour ses fondateurs et membres les plus importants qui alimentent de leur propre poche les comptes de la formation, il occasionne également des frais pour ses candidats.

Dupont-Aignan: la chasse aux signatures est ouverte. Du même auteur Nous sommes le 27 avril 2011; toute l’Assemblée nationale est désertée par les députés… Toute ? Non ! Car un irréductible parlementaire chasse encore et toujours les parrainages. Téléphone dans une main, Nicolas Dupont-Aignan ouvre un dossier beige de l’autre. A l’intérieur, soigneusement rangées par ordre alphabétique, les fiches d’identité des maires à contacter. Pour 2012, pas question de réitérer les erreurs passées. « En 2007, je m’y étais pris trois mois avant », avoue-t-il. De son côté, claquemuré dans son bureau de député, le président de DLR et futur candidat se charge de (re)séduire ses anciens parrains. . « Bonjour, cher collègue ! Pour parfaire son image de candidat proche des maires, Dupont-Aignan interroge, fait part de sa propre expérience : « Vous avez combien d’habitants vous ? Dupont-Aignan : plus de 300 promesses de signature.

Comment garder le moral quand on ne décolle pas de ses 1% dans les sondages ?

Dupont-Aignan : plus de 300 promesses de signature

Bien sûr, Nicolas Dupont-Aignan pourrait reprendre l'antienne des humbles combattants. Mon royaume est petit mais c'est mon royaume. Les nains aussi ont commencé petit. Etc. Mais à la longue, on a beau avoir l'âme bien accrochée, on ne peut pas se raconter des histoires aussi générales. Les gendarmes qui mettent 35 minutes pour intervenir dans un village à cause de la fermeture des gendarmeries. Ni Sarko, ni Marine, donc. Du même auteur. NPA: la chasse aux parrainages patine. Et si Marine Le Pen ne pouvait être candidate ? Panique à bord. Le Pen : comment le père sabote la campagne de sa fille. Signatures : le cas Le Pen divise la droite et la gauche.

(Dessin : Louison) C’est à chaque fois la même chanson.

Signatures : le cas Le Pen divise la droite et la gauche

En 1995, le FN, par la voix de Jean-Marie Le Pen, se plaignait déjà d’avoir du mal à recueillir ses 500 signatures d’élus pour pouvoir se présenter à la présidentielle.