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UMP : une convention anti-PS plutôt qu'un programme

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Opération "haro sur le PS" à l'UMP. Pinocchios de l'Obs : le nez de l'UMP s'allonge - Avalanches de Pinocchios à l'UMP. A l'occasion de sa convention, mardi 18 octobre, la majorité a redessiné et largement surestimé le coût du projet PS, annonçant sa stratégie pour la campagne présidentielle : plus c'est gros, plus ça passe. 255 milliards d'euros de dépenses publiques supplémentaires sur cinq ans. Voilà à combien grimperait la facture socialiste si l'on en croit le parti présidentiel. Comment parvient-il à un tel résultat ? Tout d'abord en additionnant des choux et des carottes. Par exemple le financement des "300.000 emplois d'avenir" proposés par Martine Aubry, inclus dans le projet socialiste, et celui des 200.000 "contrats de génération" proposés comme alternative par François Hollande. Evalués par l'UMP respectivement à 20 et 40 milliards sur cinq ans, ces deux mesures additionnées coûtent 60 milliards, selon le passage "à la loupe" de l'UMP.

L'UMP n'a pas fait dans la dentelle. Vous pouvez nous faire part de vos trouvailles à l'adresse pinocchio@nouvelobs.com. Combien coûte vraiment le projet socialiste? L'UMP a tenté mardi soir dernier de démonter point par point le projet du PS pour 2012. Lors de cette convention, le parti présidentiel s'est livré à une estimation chiffrée des principales propositions du PS, sans "caricature" ni "exagération", selon les dires de son patron, Jean-François Copé. Pendant deux heures, un compteur rappelant celui du Téléthon, destiné à matérialiser le coût des propositions socialistes, n'as cessé de grimper.

Pour atteindre la somme astronomique de 255 milliards d'euros. C'est, affirme l'UMP, le montant des dépenses supplémentaires sur cinq ans si François Hollande accédait à l'Elysée en 2012. "C'est complètement farfelu", comment Karine Berger, la conseillère économique du candidat socialiste. "Ce n'est pas sérieux, c'est outrancier", confie Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis.

L'UMP chiffre à 87 milliards d'euros sur cinq ans le coût d'un retour à la retraite à 60 ans, soit un surcoût de 17,4 milliards par an. Un coût net de 5 milliards par an. Pécresse : si la France perd son triple A, c'est la faute à Hollande ! (Valérie Pécresse - Wikimedia - Marie-Lan Nguyen) Franchi, que dis-je, survolé par Valérie Pécresse, ci-devant bonimenteuse-en-chef-adjointe à l’UMP, une de ces instances clonées de perroquets élevés en batterie au 55 rue La Boétie, et dont le rôle est de squatter tous les médias pour y déverser à tout propos un tombereau de billevesées prédigérées et calibrées. Un peu moins présente que Copé, et il faut bien le dire moins mouillée dans l’eau des piscines des intermédiaires véreux entre marchands de canons et politiciens corrompus, elle tient néanmoins honorablement son rang dès qu’il s’agit de dire dans le poste des conneries grosses comme elle (et même bien davantage car elle est plutôt svelte).

Valérie Pécresse fait assurément partie de ces 1%. Fille du directeur de Bolloré Télécom, elle fit ses études secondaires à « l’Institution Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine », lieu fort bien fréquenté où elle ne risquait guère de rencontrer de prolos ni d’étrangers. Du même auteur. Les umpistes se déchaînent, et sombrent dans le ridicule. 6 nouvelles émissions TV pour UMP en déroute. Alors que les médias français respirent enfin, après d’interminables semaines d’occupation de leurs programmes par les primaires bolchéviques, la majorité présidentielle dispose d’une considérable cagnotte de temps d’antenne à exploiter.

Elle a commencé à l’utiliser à fort bon escient avec une émission de décryptage très réussie, mardi, sur les mensonges des socialo-communistes. Le format choisi, celui d’un hybride original entre Téléachat et Téléthon, a suscité l’enthousiasme des Internautes au point d’en faire le premier mot-clé utilisé en France sur Twitter (dommage cependant qu’ils aient utilisé un assez vulgaire #UMPanique – UMP pas niqué – il faudrait peut-être songer à créer une haute autorité pour réguler les hashtags, que l’on appellerait la HASHTOPI). Cependant, il reste encore beaucoup de temps de passage dans les médias à utiliser, et la répétition de la même formule risque de provoquer une certaine lassitude. . « Tout le monde veut prendre sa place » « Descente de police »

La convention sur le projet PS : le naufrage de l’UMP ? (Capture d'écran Dailymotion - BFMTV - cc) C’est l’histoire d’une machine exemplaire, citée comme un modèle de réussite politique lors de la dernière élection présidentielle, qui subit un long et apparemment inexorable démembrement, jusqu’au non-sens. Que n’avait-on pas entendu – à raison – sur les mérites de l’UMP, parti unique présidentiel, capable à la fois de rassembler largement un camp politique et de servir de bras armé plus qu’efficace au candidat puis président Sarkozy ! C’était l’époque de la mise au pas par le maire de Neuilly, de sa cérémonie d’investiture grandiose, des conventions du projet sous l’égide de la redoutée Emmanuelle Mignon.

Aujourd’hui, le parti, aux mains d’un ex-opposant du locataire de l’Elysée, organise une convention … sur le projet du Parti socialiste. Parfaite métaphore du chemin parcouru – en descendant – depuis 4 ans. L'impossible consensus à droite A quoi tenait la force de Nicolas Sarkozy lors de la dernière élection ? Du même auteur UMPanique.