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Balladur et Karachi

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Attentat de Karachi: retour de flamme. Du Karachigate au Sarkogate. C'était donc vrai. Ce n'était pas une fable. L'affaire du Karachigate rebondit. Nicolas Sarkozy n'était pas là pour commenter. Il s'envolait pour la Chine. Balladur mis en cause... En 1995, Edouard Balladur était premier ministre, et Nicolas Sarkozy son ministre du budget et directeur de campagne. Le 7 février dernier, six familles de victimes avaient déposé une nouvelle plainte, pour corruption et entrave à la justice. Lundi 26 avril, Libération a publié plusieurs informations clés : 1. Edouard Balladur a déclaré sa candidature à l'élection présidentielle le 28 janvier 1995. 2. ... et Sarkozy aussi Du côté de l'Elysée, on a visiblement agi en coulisses: en juin 2009, le ministre de la Défense avait promis une déclassification du secret défense sur les documents de l'affaire stockés dans divers placards de la Grande Muette.

Mis en cause par Libération, l'ancien premier ministre s'est empressé de répondre aux accusations, dans une tribune publiée par le Figaro. Lire aussi : Karachigate: quand Frédéric Lefebvre s'énerve. Nicolas Sarkozy – enfin ! – rattrapé par la «fable» du Karachiga. Je n’aurais garde d’oublier les 11 victimes – employés de la DDCN. C’est d’ailleurs grâce la pugnacité de l’avocat - Me Philippe Morice – représentant leurs familles, parties civiles dans cette affaire, que cette rocambolesque affaire revient sur le devant de la scène qu’elle n’eût dû jamais quitter depuis une première salve en juin 2009. Nous nous étions promis avec les left blogueurs de ne rien lâcher comme disait Seb Musset à l’époque. J’étais intimement convaincue que cela serait le feuilleton de l’été 2009 tout comme l’affaire du Rainbow Warrior que je suivis avec gourmandise sur Le Monde en août 1985 lors de vacances solognotes à Céré-la-Ronde - «ras Montrichard» - entre deux promenades à pied, notamment près de l’imposant donjon du château de Montpoupon.

Las ! Fort heureusement, Libération ne lâche pas le morceau. A qui fera-t-il croire que de l’argent occulte y apparaîtrait ? Boudu ! Un bon «scénar» pour un thriller ? En attendant mes propres "élucubrations" – merci Antoine !