background preloader

Avignon 2012

Facebook Twitter

Théâtre : Avignon, une « Mouette » mazoutée. Catastrophes en série à Avignon. Rencontre avec Thomas Ostermeier, une figure d’Avignon - Arts et scènes. Festival d'Avignon : la peinture, un art vivant. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Fabienne Darge (Avignon, envoyée spéciale) Quel bonheur de retrouver John Berger, qui, avec sa fille Katya et la complicité de Simon McBurney, offre un des moments les plus sensibles et nourrissants pour l'esprit de ce Festival d'Avignon.

Festival d'Avignon : la peinture, un art vivant

Qu'il s'agisse là d'une "petite forme", comme on dit, n'empêche pas que l'écrivain et critique d'art nous emmène loin, en un de ces voyages dont il a le secret, où l'amour de la peinture est indissolublement lié à l'expérience humaine. Depuis toujours, John Berger et sa fille communiquent par le biais de cette passion commune pour les arts de l'image. "Quand j'étais très jeune, mon père me mettait des livres de peinture sur les genoux, que je regardais et commentais avec lui.

Grâce à ces intermédiaires, nous nous dévoilions énormément", raconte Katya Berger dans le dossier de presse du spectacle. "As-tu déjà vu ? " " Regarde tous ces visages sur les murs peints. Voilà, entre autres, ce qui traverse Est-ce que tu dors ? A Avignon, “La Mouette” engluée d’Arthur Nauzyciel - Arts et scènes. Rififi lyrique à Montpellier. Aix-en-Provence, capitale mozartienne. L'été des festivals. Ne tirez pas sur « La Mouette » ! La version de « La Mouette » présentée dans le In du festival d’Avignon par Arthur Nauzyciel a été l’objet de critiques diverses et variées.

Ne tirez pas sur « La Mouette » !

On lui a reproché d’être trop ceci et trop cela, au point parfois de l’abattre en plein vol, à l’instar du « Figaro ». Certes, on n’ira pas jusqu’à s’extasier, comme « Le Monde », mais il faut savoir raison garder et saluer une pièce qui clôture fort dignement cette 66ème édition du festival d’Avignon. Que la pièce soit trop longue, c’est incontestable. Pour tenir plus de quatre heures quand le spectacle commence à 22h (dont un entracte de 20 minutes qui rompt le rythme), il faut avoir une forme physique de candidat à une médaille d’or aux JO de Londres.

C’est une manie des metteurs en scène d’aujourd’hui de proposer des pièces interminables en y adjoignant divers ingrédients. Que reste-t-il du festival d'Avignon ? (Avignon, juillet 2012, AVENTURIER PATRICK/SIPA) Cette année, le festival d’Avignon va s’offrir une forte séquence nostalgie avec le centième anniversaire de Jean Vilar (1912-1971), monarque spirituel de la Cité des Papes.

Que reste-t-il du festival d'Avignon ?

Le créateur de l’événement majeur de la scène théâtrale va être mis à toutes les sauces, tel un Che Guevara de la culture. A défaut des tee-shirts ou des briquets à son effigie (quoique…), il sera la référence obligée de cette 66ème édition, surtout dans le In, qui tient le haut du pavé de la Cour d’Honneur, d’où l’on regarde parfois les plébéiens du Off avec la considération des maîtres pour les valets. Grands ancetres Ainsi va la folie commémorative.

Vilar, dans la vigueur de ses 35 ans, entend lancer «un lieu d’invention, un son nouveau, une attitude artistique inattendue et conquérante». Le festival « Off » d’Avignon ou l’esprit de Jean Vilar. Du même auteur Avignon a retrouvé son allure de juillet, ce mois si particulier durant lequel la Cité des Papes est transformée en capitale internationale du théâtre. Cela vaut par le festival officiel, bien sûr, celui que l’on baptise par le sigle de « In », mais cela vaut aussi et surtout par la sympathique invasion des troupes du « Off », les gens de peu du monde de l’art, ceux qui investissent le moindre recoin pour y proposer leur spectacle, car ils jouent une partie de leur destin sur cette rencontre incertaine. Certains feront la fine bouche en regrettant de ne pouvoir déguster leur café du matin sans être invité par quelque artiste n’hésitant pas à lui exposer tout le charme de sa production locale.

Mais n’est-ce pas le charme inhérent à ce lieu que de permettre l... Lire la suite sur : Rideau ! A chacun ses Dieux et ses blasphèmes. Ostermeier explose l’économiquement correct. L’art et la manière de faire sauter la Banque. Du même auteur Tout a commencé avec une pièce du In au titre énigmatique : « 15% ».

L’art et la manière de faire sauter la Banque

En fait, il s’agit du taux de rentabilité exigé par les fonds de pension pour entrer au capital d’une entreprise, ce qui n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement de cette dernière - et donc sur ceux qui y travaillent. Le metteur en scène, Bruno Meyssat, a entrepris de démonter cette mécanique infernale qui est l’une des causes de la crise. Pourquoi pas ? Mais cela ne fait pas forcément une pièce de théâtre. Lire la suite sur : Rideau !